IBM était présent au Forum mondial de l'eau à Istanbul la semaine dernière. Et à cette occasion, il a tenu à prouver son intérêt pour cette ressource naturelle vitale et son évolution. Pour commencer, il a raconté un de ses projets les plus concrets dans la baie de Galway en Irlande. SmartBay s'appuie sur un système de capteurs, qui récupèrent un grand nombre d'informations en temps réel sur l'état de l'eau, et sur des portails qui en publient l'analyse. Le projet étudie les conditions climatiques sur la côte, la vie marine, les niveaux de pollution, etc. Il peut par exemple identifier un débris à un endroit donné, signalé par un capteur ou une personne, et à partir des mouvements de marées, des courants, etc., en calculer le trajet pour prévenir d'éventuels dangers. Les capteurs intelligents de SmartBay sont capables de réaliser une mesure à un moment ou à un autre, mais aussi d'exécuter des ordres qui leur sont envoyés. Les données récoltées pourraient accompagner des tests de prototypes de convertisseurs de vagues en énergie. Trop peu d'informations sur l'eau dans le monde Pour traiter les données issues de SmartBay, IBM a déployé Infosphere Stream, son environnement d'analyse en temps réel de larges volumes de données. « Cet outil a été développé dans nos laboratoires et le projet de Galway a permis de le tester en réel », raconte Pascal Bécache, responsable du secteur Energie et Utilities chez IBM. Le logiciel est spécifiquement destiné aux réseaux (énergétiques, routiers, télécoms) qui peuvent être instrumentés avec des capteurs et sur lesquels il est important de réagir en temps réel. Afin de travailler sur un point de vue plus macroscopique de l'état de l'eau dans le monde, Big Blue organise depuis deux ans une série de colloques sur l'ensemble de la planète pour confronter les meilleurs experts internationaux du domaine. Le GIO (Global Innovation Outlook) cherche à donner une vision prospective de l'innovation mondiale sur ce thème. Il s'agit d'une fondation interne réunissant aussi bien des clients d'IBM, des institutions publiques, des chercheurs, etc., tous compétents dans le domaine. Premier constat, quasi-unanime, au sortir de ce tour du monde de l'eau, on ne dispose que de très peu de données sur l'état de cette ressource dans le monde. Or, comme le signale le rapport, « il est impossible de bien gérer ce que l'on ne peut pas mesurer. » Et bien entendu, pour surveiller et mesurer les problèmes de l'eau, la solution se trouve dans les TIC. Pascal Bécache évoque plus particulièrement un équipement dont on entend déjà beaucoup parler pour optimiser la consommation électrique et qu'il serait donc intéressant de déployer pour s'atteler à la question de l'eau : le compteur intelligent. Et ce, aussi bien à destinations des personnes, des entreprises ou des exploitations agricoles, tous concernés. « Le compteur connecté ne se contente pas d'enregistrer la consommation, il la détaille en fonction des demandes et il prend les décisions adaptées, complète Pascal Bécache. Quand un fontainier est informé de votre déménagement, par exemple, le compteur intelligent pourra fermer instantanément les vannes au moment de votre départ. » Modéliser les circuits de l'eau mais aussi la structure de son prix
IBM s'intéresse à la sauvegarde de l'eau
0
Réaction
En matière de développement durable, l'industrie des TIC reste très concentrée sur l'énergie électrique. Or, IBM a profité du Forum mondial de l'eau qui s'est tenu à Istanbul la semaine dernière, pour montrer qu'il pouvait aussi aider à la sauvegarde de l'eau.
Newsletter LMI
Recevez notre newsletter comme plus de 50000 abonnés
Suivre toute l'actualité
Newsletter
Recevez notre newsletter comme plus de 50 000 professionnels de l'IT!
Je m'abonne
Commentaire