Hewlett-Packard n'est pas le seul à travailler sur des serveurs adaptés aux environnements à très grande échelle. SeaMicro propose un serveur 10U du nom de SM10000. Celui-ci intègre 512 coeurs Intel Atom et utilise le même principe d'infrastructure partagée que le Redstone de HP. Dell construit des serveurs destinés à de gros clients et intégrants divers types de processeurs basse énergie. L'entreprise expérimente aussi des serveurs intégrant des puces ARM.
Les serveurs à base de processeurs ARM posent aujourd'hui plusieurs défis. Tout d'abord, il n'existe pas actuellement de processeur ARM 64-bit, ce qui limite la quantité de mémoire disponible que les serveurs d'HP peuvent utiliser, et par conséquent le type d'applications et de VM qu'ils seront en mesure d'exécuter. ARM vient d'annoncer son premier processeur 64-bit, mais celui-ci ne sera pas prêt avant 2014. L'usage de processeurs 32-bit réduit aussi le choix dans le logiciel serveur, dans une offre déjà relativement maigre.
« Il y a une version Fedora Linux de Red Hat pour processeurs ARM 32-bit, » a indiqué Glenn Keels, et « Canonical a annoncé une version 32-bit d'Ubuntu pour ARM, » a-t-il annoncé. Ces limitations permettent de dire que, pour la plupart des clients, les serveurs x86 traditionnels occuperont pour quelque temps encore une place dominante. « Nous n'allons pas du tout réduire nos environnements traditionnels x86. Ils vont continuer à être les bêtes de somme de nos centres de calcul. Au moins pour le reste de la décennie, » a déclaré Glenn Keels.
HP teste des serveurs avec 288 puces ARM Calxeda
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