Destinée aux petites et moyennes entreprises, l'appliance E5400 est la première incursion de HP sur le marché de la convergence réseau/télécom, chasse gardée de Cisco ou BlueCoat System. Commercialisée à partir de 8294 $, l'E5400 s'adapte aux besoins de clients avec plus ou moins de ports et fournit des services de téléphonie unifiée, de sécurité et bien sûr de réseau. Cette appliance repose sur de nombreux partenaires dont Avaya Aura, Citrix Netsacaler VPX, Microsoft Lync, NetScout nGenius et Riverbed Optimization System. Toutes ces solutions sont certifiées par HP sur son E5400.

Un serveur HPC haute densité

Les serveurs n'ont pas été oubliés avec l'annonce du châssis modulaire HPC Proliant SL6500 (à partir de 900 €) qui peut accueillir jusqu'à huit serveurs lames ou seulement quatre, mais avec l'adjonction de douze cartes graphiques nVidia Quadro par rack. Les serveurs qui peuvent intégrer ce châssis haute densité sont les Proliant SL390s G7 (à partir de 1289 $) et SL170s G6 ( à partir de 1 045 $) sur base Intel Xeon 5600. Avec un châssis qui peut intégrer un POD ou une salle informatique classique, HP propose une unité capable de fournir une puissance de calcul d'un Téraflops par rack, selon Mark Potter, vice-président de l'activité serveurs chez HP. Un Proliant SL6500 équipé de 77 GPU Nvidia fournirait une puissance de calcul de 77 Téraflops précise Mark Potter. « Et à Tokyo un laboratoire de recherche a déjà configuré un serveur SL390s qui est entré dans le Top 5 des supercomputers avec une puissance de calcul de deux Pétaflops », ajoute le dirigeant qui insiste sur l'encombrement réduit de sa solution (-77% en espace occupé) et sur les économies d'énergie réalisées (-71%). Ainsi selon les calculs de HP, ce serait près de 132 K€ qui pourraient être économisés sur un an par rapport à un système traditionnel. Une estimation difficile à vérifier même si les dernières générations de processeur et la densité accrue des serveurs améliorent significativement l'épineux problème de la consommation électrique. HP précise que son châssis s'intègre parfaitement pour le cloud computing, même s'il se destine avant tout aux marchés du calcul (finance, géologie...) et de la recherche scientifique.


Le châssis du Proliant SL 6500, à partir de 900 € sans les serveurs.


Illustration principale : Dave Donatelli, Mark Potter, Marius Haas et Wolgang Wittmer.