Google, représenté par son vice-président de l'ingénierie Vic Gundotra, n'a pas manqué de mettre son grain de sel. Pour lui, ni Facebook ni MySpace ne sont des plateformes de développement, ils se contentent de proposer de développer des petites extensions « à la manière d'Office de Microsoft ». Ni plus ni moins. Vic Gundotra s'en est également pris au monopole de Microsoft, chez qui il travaillait il y a un peu plus d'un an. « Le contrôle de la plateforme par un seul fournisseur est, par définition, contraire à l'innovation ». Et de défendre les deux bébés de Google, OpenSocial, une plateforme de widgets et de services Web ouverte aux développeurs d'applications tierces lancée il y a un peu plus d'un an et Android, dont le code à récemment été mis à disposition de tous. A court d'arguments, David Treadwell a défendu Microsoft, rétorquant que certaines plateformes doivent être contrôlées par un même et unique fournisseur. Cette réflexion n'a pas ému Vic Gundotra qui a répondu « ces dix dernières années ont été marquées par la bataille entre Windows et le Web. Et c'est le Web qui a gagné ». D'ailleurs le géant de Redmond doit avoir conscience de son retard, Steve Ballmer a lui-même annoncé que Microsoft songeait à lancer sa propre boutique pour la diffusion d'applications tierces. Enfin à la question de savoir quels types d'applications ils souhaitaient voir se développer plus particulièrement, les participants à la table ronde ont mentionné les applications pour les entreprises, la santé et la mobilité.
Google, Microsoft, MySpace et Facebook parlent interopérabilité
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