Les autres pays européens dans lesquels est implanté le groupe français sont aussi très chahutés avec un chiffre d'affaires global en baisse de 8,5 % au troisième trimestre (à 1,1 milliard d'euros). France Télécom ne ménage pourtant pas sa peine pour se développer sur ces marchés et, depuis un mois, multiplie, les opérations de fusions - acquisitions et restructurations. Ainsi, au Luxembourg, la filiale VoxMobile (troisième opérateur du pays) est devenue Orange et a profité de ce changement de patronyme pour lancer des offres tarifaires assez agressives qui visent à attaquer le juteux marché des transfrontaliers. Quelques jours plus tard, France Télécom déployait ses services mobiles en Arménie (un après l'acquisition de la licence). Enfin l'opérateur français a annoncé la fusion de sa filiale en Suisse (Orange Suisse) avec celle de l'opérateur danois TDC (Sunrise). Une opération loin d'être neutre (France télécom va verser 1,5 milliard d'euros à TDC pour détenir 75 % de la nouvelle entité), mais qui, si l'on en croit le groupe français, « sera relutive dès 2010 en termes de cash flow organique par action et à partir de 2011 pour le bénéfice par action ». Trois ans après avoir décidé de repeindre ces activités en Orange pour devenir un opérateur intégré (haut débit - mobile) et bénéficier des synergies entre les deux activités, France Télécom paraît bien en peine de transformer l'essai.
France Telecom rencontre des difficultés à l'international
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