L'offshore et le nearshore amènent pourtant des avantages inattendus, comme la possibilité de trouver plus facilement es compétences pointues, contrairement aux idées reçues qui associent offshore et recherche de ressources de premier niveau. « Ma société de 15 personnes cherchait des développeurs JEE, c'est très difficile à trouver à Bordeaux notre siège, impossible sur Paris, j'ai rencontré GetIT sur un salon, ils m'ont soumis quatre dossiers. J'ai fait affaire avec la société tunisienne Discovery » témoigne Jean-Charles Duplaa, gérant de Afib et président du Syrpin. Même démarche de L'Ile des Médias qui avait besoin de développeurs Dot Net en Saas et n'a trouvé qu'en Tunisie. Après une sélection des CV soumis par Get IT, les premiers entretiens ont eu lieu sur Skype, avant des entretiens approfondis sur place. La Tunisie est à 2h30 de Paris ce qui facilite les relations. Sur place, les ressources sont importantes, avec 6 000 ingénieurs informatiques en Tunisie, 10 000 dans deux ans. Les ingénieurs sont de qualité et apportent les compétences qui peuvent faire défaut en France, mais l'encadrement n'est pas forcément au rendez-vous. « Le gros problème de l'offshore ce n'est pas les compétences mais l'encadrement de ces compétences », témoigne Jérôme Hérard (20 développeurs à Paris, 10 en Tunisie). (*) Les informations de cet article sont issues d'un petit déjeuner organisé par Get IT, un GIE formé par 11 entreprises tunisiennes il y a trois ans pour proposer en nearshore des prestations informatiques.
En France, la dépense informatique offshore pourrait atteindre 1,7 Md d'euros en 2009
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