Les abeilles ouvrières, les concepteurs, ceux qui écrivent et participent au développement, ont un avantage : ils ont accès à un gisement mondial de talents et de code. Les plus brillants esprits de la technologie participent au FLOSS. Ils ne se cachent pas derrière les murs des entreprises et ne sont pas contraints par des accords de non-divulgation. Au contraire, ils participent au monde de l'Open Source et ils offrent à tout un chacun la possibilité d'avoir accès à leur code, de lire leurs écrits, et parfois de nouer avec eux des relations amicales. L'autre avantage, c'est que les bons développeurs se font vite repérer. Ce qui n'est pas le cas dans l'entreprise, où, trop souvent, le mérite ne mène nulle part. Dans le monde du logiciel libre, la réputation a son importance, et le travail de qualité est reconnu.
Les compétences à avoir
Il est toutefois très important de connaître les critères de ces métiers. Par exemple, quelles sont les compétences nécessaires ? Quels sont les emplois possibles ? Quelles sont les entreprises qui recrutent ? Pour quels salaires et avec quels avantages?
Les compétences, pour commencer. L'adaptabilité est la compétence n°1. Le secteur des hautes technologies est en perpétuelle évolution. Il faut donc être capable d'accepter un état d'apprentissage permanent, pour acquérir de nouvelles compétences et améliorer celles existantes. Le codage est de la compétence n°2. Cette capacité vaut pour la vie entière et ne sera jamais obsolète. Le high-tech est comme un bébé. Il va continuer à se développer de manière exponentielle pendant longtemps. Et il n'y aura jamais assez de programmeurs sur le marché.
Mais le codage n'est pas tout, il faut beaucoup d'autres cordes à son arc pour participer à un projet logiciel. La Linux Foundation est le centre de développement du noyau Linux. Elle est devenue un pôle de rencontre pour les entreprises, les particuliers qui utilisent les logiciels libres et les développeurs. Amanda McPherson, vice-présidente Marketing and Developer Programs à la Fondation Linux, fait remarquer qu'« il existe une énorme demande en développeurs Linux de la part de nos membres, en particulier dans le marché des technologies embarquées. C'est une des raisons pour laquelle nous avons créé une série de cours afin d'aider à former la prochaine génération de développeurs. Et ceux qui peuvent attester de leur connaissance en matière de développement Open Source, montrer des exemples de code qu'ils ont écrit et soumis à la Fondation, peuvent impressionner des employeurs potentiels. Leur curriculum vitae, c'est leur code, » a-t-elle affirmé.
Pour consulter la seconde partie de cet article : https://www.lemondeinformatique.fr/actualites/lire-emplois-dans-l-open-source-ou-chercher-ce-qu-il-faut-savoir-2e-partie-42367.html
Emplois dans l'Open Source : Où chercher ? Ce qu'il faut savoir (1e partie)
0
Réaction
Newsletter LMI
Recevez notre newsletter comme plus de 50000 abonnés
Commentaire