Il existera une version de base gratuite. Elle acceptera trois utilisateurs, 100 000 enregistrements et 50 000 transactions pour mois. Au-delà, le tarif mensuel s'élève à 10 dollars pour chaque tranche de 100 000 enregistrements et 10 dollars pour 150 000 transactions. En complément, pour 10 dollars par utilisateur de l'application et par mois, Enterprise Services ajoute une couche de sécurité et d'authentification.
Peu adapté aux gros volumes de transactions, selon Monash
La base de données de Salesforce.com utilise une architecture différente de celle des autres fournisseurs, considère Curt Monash, du cabinet Monash Research. « Il ne répartit pas les éléments entre des milliers de tables et se concentre sur la programmation des objets métiers. De ce fait, vous passez à côté de certains avantages, mais aussi de certaines complications typiques de la programmation relationnelle ».
En tenant compte du fait que les temps de latence du réseau est l'un des principaux facteurs de performance, Database.com ne conviendra probablement pas aux processus transactionnels exigeants, ajoute Curt Monash. « A l'inverse, lorsque vous bâtissez des applications pour lesquelles chaque utilisateur ne fait que quelques transactions par heure, cela importe sans doute assez peu, reconnaît le consultant. Il ne s'agit pas d'une architecture destinée à de gros volumes de transactions, mais la majorité des applications ne produisent pas de tels volumes ».
Comment les clients vont-ils percevoir cette évolution ?
Database.com est prévu pour 2011, mais on ne sait pas exactement à quel moment interviendra la disponibilité générale du service. Mais, comme pour ses autres produits, l'éditeur fournira d'abord une version bêta privée. Certains partenaires sont déjà sur les rangs pour soutenir le lancement. Parmi eux, Progress Software et Informatica proposent des produits pour aider les clients à alimenter les bases de données.
Pour China Martens, analyste du cabinet 451 Group, le nouveau service pourrait constituer une solide source de revenus pour Salesforce.com. De fait, l'éditeur se diversifie en proposant plusieurs offres, constate-t-elle. Mais cela reste difficile d'être à la fois un spécialiste du CRM (gestion de la relation client) et un fournisseur d'infrastructure. Elle se demande comment cette nouvelle évolution va être perçue par les clients. Certains d'entre eux pourraient préférer voir l'éditeur se concentrer davantage sur son offre de CRM.
Eric Stahl, responsable du marketing produit de Salesforce.com, affirme, lui, que les clients qui ont entendu parler de Database.com sont déjà impatients de l'essayer.
Dreamforce 2010 : Database.com, prochain service de Salesforce.com
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