Crée fin 2005 par un ancien cadre de Radvison, Vidyo propose un système de visioconférence fonctionnant sur les postes de travail Windows, Linux et MacOS X (VidyoDesktop). Exploitant le protocole H.264/SVC (Scalable Video Coding) pour réduire le temps de latence, Vidyo repose sur une architecture client/serveur avec d'un côté des PC ou des Mac et de l'autre un serveur dédié sous Linux (VidyoOne à 7000 €). L'encodage et le décodage logiciel se fait sur l'ordinateur ce qui nécessite donc une machine équipée d'un processeur récent (double coeur minimum) pour afficher une qualité proche de la SD (480 x 360 pixels). « La résolution de la vidéo peut toutefois varier en fonction de l'état du réseau et de la charge du processeur », nous précise Bruno Delamarre, directeur de la filiale France & Benelux. Parmi les points forts de la solution proposée par Vidyo, citons la possibilité de créer une salle de réunion virtuelle sans réservation préalable. Un plug-in est même disponible pour Outlook pour inviter des participants, en mode SaaS, à une réunion virtuelle sur Vidyo. Plusieurs systèmes peuvent accéder à une conférence vidéo : PC de bureau, système de visioconférence HD maison (VidyoRoom HD-220 avec double écran) et même très bientôt des terminaux mobiles. Au dernier CES de Las Vegas, Paul Otellini, le PDG d'Intel, avait présenté lors de son keynote un smartphone LG équipé d'une puce Moorestown se connectant à une plate-forme Vidyo pour entamer une vidéoconférence.
Des vidéoconférences plus souples avec Vidyo
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Si quelques grands noms (Cisco, Tandberg , Radvision, Polycom ou même Sony) se partagent le marché de la vidéoconférence professionnelle, des challengers proposent aujourd'hui des solutions plus adaptées à un usage mixte sur écrans et sur micro-ordinateur.
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