Dans un style différent, une autre société japonaise a mis au point une alarme incendie qui alerte les gens ayant une mauvaise audition en diffusant l'odeur piquante du wasabi. Plus souvent trouvé dans les restaurants de sushis, ce radis japonais contient de l'isothiocyanate d'allyle -- le même composé chimique qui donne à la moutarde sa touche piquante -- et des tests effectués à l'Université de sciences médicales de Shiga ont montré que pratiquement toutes les personnes ayant des problèmes d'audition exposées à cette odeur de wasabi se réveillaient au bout de deux minutes trente. D'autres tests sont encore nécessaires pour déterminer la quantité appropriée de wasabi à diffuser sans faire pleurer les yeux des gens.
Cette alarme, qui ne fait que 21cm sur 8cm et ne pèse que 500 grammes, a été conçue par la société d'extincteurs d'incendies Air Water Safety Services, mais même si quelques unités ont été vendues à des maisons de retraite et à certains hôtels, son prix d'environ 416 euros reste prohibitif. La société prévoit de réviser son alarme et de réduire son prix avant de lancer une campagne marketing mondiale.
Interface neuronale pour ordinateur
Enfin, un consortium réunissant des sociétés japonaises, des instituts de recherches et le gouvernement travaille également sur une nouvelle génération d'appareils électroniques pouvant lire dans l'esprit de l'utilisateur et répondre automatiquement à ses demandes. Ce produit pourrait être sur le marché dans une dizaine d'années seulement. L'appareil devrait utiliser des versions avancées de technologies d'interface neuronale directe et permettrait par exemple à une personne de changer de chaîne de télévision en y pensant ou en composant un message par la pensée.
Les recherches sur les interfaces neuronales directes remontent aux années 1970, mais elles ont fait de grands progrès ces dernières années. Cette technologie utilise des capteurs placés à l'intérieur d'un casque pour suivre l'activité du cerveau de la personne qui le porte, notamment les flux sanguins stimulés par la pensée. En identifiant le souhait de la personne, le robot peut mettre en oeuvre l'action appropriée.
Et en imaginant des fonctions encore plus avancées, ce système pourrait être capable de détecter lorsqu'une personne a trop chaud ou trop froid et ajuster le chauffage d'une pièce en fonction.
Des assistants électroniques pour personnes âgées
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