Le rendez-vous Vision 2011 de Symantec, de nouveau à Barcelone pour cette édition, est clairement placé sous le signe du cloud computing comme l'a annoncé lors de sa conférence d'ouverture Enrique Salem, CEO de la compagnie. « Aujourd'hui, il est temps de repenser son système IT. Les données explosent avec 800 000 pétaoctets stockés aujourd'hui dans le monde. (...) Au début, j'associais cloud au dernier buzz à la mode comme business commodity. Ce n'était pas vrai, ce n'est pas juste un mot à la mode ». Conséquence de cette révolution ou plutôt de cette prise de conscience, Symantec arrive aujourd'hui avec un discours parfaitement calibré : aider les entreprises à créer le cloud privée dont elles ont besoin sans changer d'infrastructures.
Le CEO de Symantec avoue discuter avec beaucoup de clients et voit les mêmes besoins en Asie, en Europe et en Amérique. « Mon budget est sous pression et je dois faire plus avec moins alors comment pouvez-vous m'aider ? » , résume le dirigeant qui poursuit « le cloud n'est pas un produit livré dans une boite, c'est un changement qu'il faut accompagner. »
Une gamme d'outils entièrement renouvelée
Anil Chakravarthy, vice-président chez Symantec en charge du stockage se charge de détailler les solutions proposées par l'éditeur américain pour monter un cloud privé. Elles reposent bien sûr sur les outils de Veritas à savoir Storage Foundation 6.0, Cluster Server 6.0, Cluster File System .6.0, Dynamic Multi-Pathing 6.0, Operation Manager 4.1, ApplicationHA 6.0, VirtualStore 6.0 et enfin SORT 6.0. Symantec a renouvelé toute sa ligne de produits pour mieux prendre en compte les services virtuels : la messagerie, la gestion commerciale, la comptabilité, sur plusieurs OS et plates-formes serveur. Le projet est de construire un cloud avec des ressources mutualisées pour mettre un terme aux silos et aux business units. De garantir une allocation automatique des ressources de stockage quand beaucoup d'entreprises attribuent encore ces espaces manuellement. D'être capable de réutiliser l'infrastructure existante pour construire un cloud privée. De garantir l'évolutivité du système. Et enfin de permettre une facturation à l'usage selon l'organisation mise en place. De belles promesses qui devront être vérifiées sur le terrain avec les premiers déploiements.
Anil Chakravarthy assure ne pas se soucier des environnements : « Nous construisons notre cloud sur toutes les plates-formes et pas seulement x86. Du stockage aux serveurs en passant par la virtualisation, nous utilisons tous ce qui existent ». Des outils qui cartographient automatiquement les ressources de l'entreprise (les applications, les bases de données, les serveurs web, les VM...) assurent le gros du travail qui doit être ensuite affiné. Le support de VMware permet par exemple à l'orchestrateur de Symantec de travailler avec les outils de l'éditeur devenu incontournable sur le marché de la virtualisation.
Consolidation extrême de 120 à 6 serveurs physiques !
Parmi les clients venus témoignés, Graeme Hackland, directeur informatique de l'écurie de formule 1 Lotus Renault GP a expliqué qu'il était passé de 120 serveurs Windows en 2010 à 80 en 2011. Et toujours avec l'aide de Symantec, il espère terminer cette consolidation en arrivant à 6 serveurs physiques en 2012 ! « Nous allons vers un système basé sur les services », précise Graeme Hackland. L'écurie de formule 1 utilise 2 datacenters en Angleterre et trimbale 3 racks sur les circuits un peu partout autour de la planète. Avec quelques mauvaises surprises d'ailleurs. Au dernier grand prix de Monaco, les serveurs ont eu très chaud et à Singapour, ils étaient carrément hors service une fois déballés. L'utilisation de la solution Veritas Cluster Server a permis de faire un fall over pour restaurer toutes les données.
Illustration principale : Enrique Salem, CEO de Symantec
Cloud privé : Symantec propose de bâtir sur l'existant
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A l'heure où les solutions de cloud privé se multiplient chez les constructeurs, les éditeurs et les intégrateurs, Symantec propose de créer une plate-forme de services virtuels en réutilisant l'infrastructure existante.
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