2 - Le projet de cloud OpenStack :
Le projet OpenStack est arrivé relativement tard dans la sphère du cloud computing, mais il a apporté une fonctionnalité indispensable : l'extensibilité. « Nous ne parlons pas ici de gérer un cloud de 100 ou 1 000 serveurs, mais des dizaines de milliers de serveurs », explique Jonathan Bryce, qui préside le bureau du projet. Selon lui, les autres choix actuellement disponibles ne prennent pas véritablement en compte cette échelle.
Depuis son lancement en juillet 2010, OpenStack a rapidement gagné de nombreux soutiens de la part d'acteurs IT intéressés par le cloud, comme Hewlett-Packard, Intel et Dell. Les inconditionnels de cette brique IaaS (Infrastructure as a service) aiment à présenter leur travail comme le projet Open Source au développement le plus rapide, avec l'implication de plus de 140 entreprises et de 2 100 participants. Sous le nom de Dell OpenStack Cloud Solution, le Texan a lancé un package qui l'associe à ses serveurs et logiciels. HP a également lancé, en bêta, un service de cloud public utilisant cette technologie.
Le noyau de traitement d'OpenStack a été développé au centre de recherche Ames de la NASA, pour les besoins d'un cloud interne destiné à stocker de très importants volumes d'imagerie spatiale. A l'origine, les administrateurs de la NASA ont essayé d'utiliser la plateforme Eucalyptus, mais ils ont rencontré des limites à dimensionner le logiciel aux échelles requises, selon Chris Kemp, qui supervisa le développement du contrôleur de cloud OpenStack lorsqu'il était directeur informatique de NASA Ames.
Pour favoriser une plus large adoption, OpenStack a été complété d'autres fonctionnalités afin d'être mieux accepté par les entreprises, explique John Engates, directeur technique de l'hébergeur Rackspace. L'un des projets, appelé Keystone, permettra par exemple aux entreprises d'intégrer OpenStack avec leurs systèmes de gestion des identités, basés sur Active Directory, de Microsoft, ou sur d'autres annuaires LDAP. De la même façon, les développeurs travaillent aussi sur un portail pour les logiciels. Rackspace, qui a d'abord collaboré avec la NASA pour packager OpenStack pour un usage général, poursuit par ailleurs le projet de façon séparé et indépendante, en espérant constituer ainsi une option attractive pour davantage de fournisseurs de cloud.
« 2011 a été l'année de construction pour la base du produit, mais je pense que 2012 sera celle où nous commencerons vraiment à utiliser cette base pour de nombreux clouds publics et privés », estime le directeur technique de Rackspace.
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2e partie : Linux Mint et GlusterFS
Cinq technologies Open Source pour 2012 (1ère partie)
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