Leader du marché, Citrix Systems travaille dur pour déployer des bureaux virtuels dans des domaines que l'entreprise n'a pas toujours développé. A l'automne dernier, elle a mis sur le marché une version de sa solution Xen Desktop laissant à ses clients la possibilité de choisir une méthode de délivrance des applications parmi six disponibles. Juste derrière, son concurrent VMware, lui-même talonné par Microsoft et plusieurs fournisseurs d'add-on et d'intégrateurs Open-Source, proposent des solutions similaires. On retrouve également en bout de chaîne, des offres de clients légers ou de « zéro client », comme Pano Logic ou NComputing. « Ajoutez à cela la possibilité offerte par des prestataires externes de type SaaS de délivrer des applications en streaming aux utilisateurs finaux, d'accéder à tout ou partie d'un bureau virtuel à partir du cloud via une plate-forme de service, d'héberger une machine virtuelle sécurisée dans un environnement personnel non sécurisé type iPad, smartphone et autres terminaux mobiles - et le choix devient très compliqué » explique Chris Wolf, analyste en infrastructure et en virtualisation chez Burton Group.
«La plupart des entreprises qui me parlent de bureau virtuel finissent par abandonner leur projet à cause des coûts, en particulier ceux relatifs aux licences qui, généralement, reviennent, à peu de choses près, aussi chers que de monter un PC complet en place d'un bureau virtuel » selon Roger Johnson, responsable technique pour Enterprise Systems Group auprès du revendeur de solutions audio / vidéo hauts de gamme Crutchfield Media.
Bureaux virtuels : abondance et différences laissent perplexes
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Autrefois, les bureaux virtuels souffraient d'une certaine rigidité et d'une expérience utilisateur limitée au regard des applications bureautiques. Aujourd'hui, ils sont au coeur de l'actualité, promettant d'apporter sécurité et facilité de maintenance, deux atouts qui ont toujours fait leur force. Avec un bémol cependant : l'offre de virtualisation s'est tellement diversifiée que les fournisseurs eux-mêmes ont du mal à s'y retrouver.
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