BMC articule donc désormais son offre en trois sphères : le « service support », qui repose essentiellement sur l'offre Remedy de support aux utilisateurs, le « service assurance », qui repose essentiellement sur l'offre Patrol de supervision technique et les outils d'analyse prédictive hérités de Proactivenet, et le « service automation », comprenant donc la suite d'automatisation de la gestion des serveurs, des postes de travail et des réseaux. Les trois sphères sont soudées entre elles par l'offre Atrium, une série de technologies communes aux trois, dont la CMDB (Configuration management database, référentiel des actifs informatiques et de leurs interrelations) et un outil de workflow. Des gains de productivité observés chez les clients de BladeLogic/BMC En prévision de l'événement, Dev Ittycheria a compilé quelques exemples concrets d'économies et de gains de productivité réalisés par des clients grâce aux outils d'automatisation. Pour mettre à jour ses applications d'infrastructure sur 5000 serveurs, France Telecom n'aurait ainsi plus besoin que de trois jours, alors qu'il lui fallait quatre semaines auparavant. Le déploiement d'une application type chez Expedia, qui nécessitait 15 personnes sur 12 heures, ne demanderait plus aujourd'hui que 2 personnes sur 3 heures. Chez Capgemini, un administrateur pouvait superviser 22 serveurs avant, contre 166 aujourd'hui. Chez Telecom Italia, le temps de diagnostic d'un incident serait passé de 2 jours à 90 minutes, et le coût par incident de 435 à 295 euros. Une autre statistique attire l'attention chez Telecom Italia : le taux de succès lors du déploiement d'une application aurait grimpé de 38% à 94%. Dans son portfolio, BladeLogic dispose en effet d'un outil capable de prendre en amont le code d'une application et de l'accompagner au travers du processus d'assurance qualité jusqu'au déploiement, afin d'éviter le maximum d'erreurs, de configuration notamment. Cette échappée, du domaine de l'opérationnel vers le domaine des études et du développement, est un des chevaux de bataille de Peter Armstrong, qui s'avoue désolé que ce ne soit pas davantage la règle. Prendre en compte les conditions de déploiement le plus en amont possible devrait en effet garantir une meilleure adéquation des besoins. « Mais je suppose que le marché n'est pas encore assez mûr pour ça », soupire-t-il.