En affichant la consommation de sa puce, 95 W, David Yen demande à ce qu'on ne compare pas les pommes et les oranges, puisque, faut-il le rappeler, Niagara 2 est un serveur sur une puce. Sun fournit donc un tableau comparant son T2 sur la base du nombre de Watts par thread. L'UltraSparc T2 affiche alors moins de 1,5 W par thread, contre 30 W pour l'Intel Xeon 5300, 33 W pour le Power6 d'IBM et 60 W pour l'Opteron 2nde génération d'AMD. CQFD. Sun en conclut que « l'UltraSPARC T2 est sans conteste le champion du rendement et de l'informatique 'verte' », et qu'il peut donc « faire économiser des millions de dollars dans les centres de données, face à l'envolée des coûts d'alimentation, de refroidissement et d'espace ». De fait, l'UltraSparc T2 apparaît comme la puce idéale pour un serveur de consolidation. Les premiers sont attendus sur le marché dès cet automne. Mais le processeur ne répond pas encore aux besoins des plus gourmands : comme son prédécesseur, cette version du Niagara n'existe qu'en version mono-processeur. La version bi-processeur est promise pour début 2008 : les 16 coeurs de la puce « Victoria Falls » fourniront 128 threads. Comme pour le T1, l'ensemble de la propriété intellectuelle autour du T2 sera mis en Open Source. Sun indique que le code source du T1 a été téléchargé 5400 fois. Très fier, David Yen a indiqué que des universités utilisent ce matériau pour enseigner à leurs étudiants l'architecture des processeurs.
Avec le Niagara 2, Sun promet un serveur sur une puce
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