C'est aussi le type d'application qui peut toucher potentiellement chaque utilisateur dans une entreprise, ce qui donne à Salesforce.com l'opportunité de déployer ses applications de façon significative, comme il pourrait le faire avec la gestion des notes de frais, ajoute Ray Wang. [Un calcul également fait par SAP avec le rachat de SuccessFactors].
La technologie de Rypple est par ailleurs appréciée par Naomi Bloom, spécialiste des logiciels de RH, associé de la société de conseil Bloom & Wallace. « Tout le monde déteste les évaluations de performances ». Selon elle, si l'on pouvait les faire ressembler davantage à un outil de type Facebook, ce serait une bonne chose. Elle juge que Rypple a bien su intégrer cela dans son produit. D'un point de vue stratégique, la gestion de performances est une bonne porte d'entrée pour les éditeurs de logiciels HCM. Elle explique que ce n'est pas soumis à des réglementations, ce qui évite d'être submergé par ce type de contraintes. « Cela concerne davantage la culture d'entreprise »
Quid du partenariat avec Workday
A long terme, la stratégie HCM de Salesforce.com pourrait soulever des questions autour de son partenariat avec Workday, pense par ailleurs Naomi Bloom. Workday a décroché plusieurs mises en oeuvre importantes sur son logiciel HCM dans le cloud, dont un contrat portant sur 57 000 utilisateurs chez le fournisseur de biens de consommation Kimberly-Clark, annoncé hier.
« Ce ne serait pas déraisonnable de la part de Salesforce.com de construire quelque chose de substantiel dans la gestion du capital humain », estime l'analyste. « Je ne pense pas que John Wookey serait là s'il était simplement question d'étoffer cette gestion des performances. » La plateforme Force.com de Salesforce.com n'a peut-être pas toutes les capacités pour le faire, ajoute-t-elle, mais John Wookey saura au moins quels sont les besoins.
Après SAP, Salesforce.com se paie un acteur des RH
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