La cybersécurité est aujourd’hui un enjeu majeur pour toutes les entreprises. Qu’il s’agisse de phishing ou de ransomware, les attaques sont multiples et, par nature, très difficiles à prévoir. Tenant compte de cela, les organisations cherchent à identifier et sécuriser toute faille de sécurité potentielle. En la matière, plusieurs solutions fiables et sécurisées sont à leur disposition, et constituent des compléments tout indiqués aux équipements cloud et on-premise.
Une solution adaptée pour les stockages longue durée
Parmi ceux-ci, le stockage sur bande LTO (linear tape-open) est l’une des solutions les plus attrayantes. Donnée pour morte il y a dix ans, notamment par Jon Mills, directeur général de Sepaton – qui l’avait alors comparée à un tyrannosaure « en voie d’extinction » – la bande magnétique ne cesse de faire des adeptes. Une décennie plus tard, donc, ce « dinosaure » est encore bien vivant, et constitue un complément fiable aux nombreuses solutions de cloud plébiscitées par les entreprises, particulièrement pour le stockage de données en back-up. Les dernières gammes de bandes mises sur le marché sont à ce titre particulièrement abouties, puisqu’elles sont le fruit de deux décennies d’innovation en termes de protection des données. Sans grande surprise, les entreprises ayant recours à cette bande magnétique en sont majoritairement satisfaites : dans une étude menée fin 2020 par ESG, 87 % des organisations utilisant de la bande LTO déclaraient souhaiter « augmenter au maintenir leur empreinte sur bande. »
Répondre aux défis du Big Data
Sur les sujets de sécurité et de conformité, la bande LTO s’avère de surcroît bien plus fiable que le cloud et le stockage des données on-premise. Au cours des années passées, les cybermenaces n’ont cessé de se diversifier et de se professionnaliser, et le stockage des données constitue l’une des principales brèches de sécurité. Une menace qui ne se pose pas dans le cadre d’un stockage sur bande, puisque celle-ci est véritablement et intégralement hors-ligne. Les ransomwares, par exemple, crainte récurrente de tous les DSI, peuvent être évités en implémentant du stockage sur LTO, par le biais de solutions de chiffrement autonomes, en supplément duquel aucun matériel ou logiciel supplémentaire n’est requis. Certaines entreprises sont d’ores et déjà à la pointe des innovations en matière de bande LTO. C’est notamment le cas de Hewlett Packard Enterprise (HPE), qui propose de tels services via sa gamme StoreEver. Des produits au fonctionnement simple pour les entreprises les adoptant : il suffira d’inclure une seule fois les données sur ladite bande pour en assurer la conformité et éviter leur corruption.
Les produits HPE StoreEver incluent par ailleurs une fonctionnalité de compression des données, afin d’en réduire la taille, et ainsi optimiser les espaces de stockage. Un aspect loin d’être anecdotique lorsque l’on sait l’essor connu par le Big Data, auquel recourent des sociétés de tous horizons. Selon PwC, la consommation globale de données en 2020 a augmenté de 30,4 % par rapport à l’année précédente. Interrogé à ce sujet, John Rydning, d’IDC, ne disait pas autre chose : « Les entreprises doivent dès maintenant se préparer à conserver de plus grands volumes de données lorsqu’elles franchissent des étapes capitales de la transformation numérique, et multiplient les initiatives innovantes d’analyse de données. » Aujourd’hui, les spécialistes ne raisonnent même plus en téra ou péta, mais en zettaoctets, et aucune alternative viable à la bande magnétique et aux produits comme ceux de la gamme StoreEver n’existe aujourd’hui pour de tels stockages.
Sans compter que cette extension du stockage nécessaire à chaque entreprise impacte directement les dépenses de l’organisation, a fortiori dans le cadre d’une stratégie cloud, où les budgets pèseront de plus en plus à mesure que l’espace de stockage s’alourdit. Plus sécurisée, la bande LTO est ainsi également plus économique dans bien des cas : facile à installer, ne requérant pas de maintenance, automatisée, elle représente un coût réduit pour les entreprises, même les TPE et PME, types d’organisations les plus ciblées par les cyberattaques. Largement, donc, de quoi rassurer les entreprises encore hésitantes quant aux bénéfices concrets apportés par ce « tyrannosaure » …