Pour nombre de dirigeants, la gestion des coûts liés au Cloud constitue une préoccupation majeure. Pourquoi ?
Dans un contexte de dématérialisation des usages, et de recherche de flexibilité, les entreprises recourent de plus en plus au multi-Cloud. Avec parfois un « éparpillement » des logiciels, applications métiers (ERP, RH, comptabilité…), etc. à travers divers environnements Cloud, qu’ils soient publics ou privés Si elle présente un certain nombre d’avantages, cette pratique en plein essor conduit les entreprises à devoir gérer une multitude d’outils, ainsi que des frais supplémentaires. En effet avec les différents catalogues de services des prestataires, il y a très souvent un décalage entre les couts envisagés et ceux constatés.
Pour beaucoup d’entre elles, la question est donc d’identifier le meilleur moyen de corréler ces coûts, de les optimiser et les projeter d’un point de vue à la fois financier et opérationnel.
D’où l’engouement actuel pour la démarche FinOps et les différents outils qui sont apparus au cours des dernières années.
En quoi consiste la démarche FinOps?
Visant à assurer le pilotage financier de ce modèle Cloud, où les dépenses fluctuent, le FinOps rapproche les services DAF et DSI pour parvenir à la meilleure rentabilité possible. Experts techniques et financiers travaillent ainsi ensemble à trouver les équilibres optimaux en termes de disponibilité, de performance ou de coûts.
Objectif : déployer les bons services aux bons endroits et… aux bons coûts.
De quels moyens disposent-ils pour y parvenir ?
De nombreux outils de management financier existent sur le marché, fournis par les grands fournisseurs de Cloud (AWS, Azur, Google…) ou par les éditeurs de solutions dédiées. Aussi diversifiés soient-ils – certains intègrent même désormais de modules de sécurité ou de mise en conformité du SI -, l’exploitation de ces outils nécessite des compétences pointues et surtout beaucoup de temps pour le diagnostic et le pilotage des actions d'optimisation. Souvent, l’approche outillage ne tient également pas compte de l'écosystème complet du SI et des coûts associés, pris dans leur globalité.
Quelle approche préconisez-vous ?
S’ils restent intéressants, les outils doivent être sous-tendus par une vision humaine qui permette de s’approprier le contexte multi-Cloud de l’entreprise et ses besoins spécifiques, dans une logique FinOps. La conduite d’une véritable politique de Cloud Cost Management se structure ainsi en 3 phases : l’identification des objectifs, la conception d’une stratégie d’optimisation, puis la mise en œuvre des solutions Cloud les mieux adaptées.
Au travers d'un diagnostic initial et d'outils d'optimisation des ressources on Premise et on Cloud, notre offre Sigma Qomity propose cette approche conseil complète.
Plus largement, notre expérience en hybridation de systèmes d’information nous permet d’accompagner nos clients dans la transformation progressive et maîtrisée de leur SI.
Jean-Côme Ansquer, Architecte Cloud et Infrastructures au sein du Groupe Sigma