Selon une récente étude menée par ESET, pas moins de 52% des entreprises déclarent « ne pas savoir dans quelle mesure leur surface d’exposition aux risques cyber est sécurisée »., conséquence directe de leur numérisation grandissante – parfois sans budget ni accompagnement en matière de cybersécurité. Les cyberattaques reposent sur deux piliers. Tout d’abord, l’exploitation des vulnérabilités propres aux applicatifs d’une entrepris, ensuite, toutes les pratiques qui peuvent être assimilées à l’ingénierie sociale. Dans ce cas, l’intelligence artificielle – notamment générative – a démultiplié les possibilités des attaquants.
Anticiper pour ne pas être victime : quels outils, quelles mesures proactives ?
Au cœur de cette démarche se trouve la nécessité d'une protection robuste et étendue. Elle doit couvrir l'ensemble des points d'entrée potentiels, de la messagerie électronique aux terminaux, en passant par les applications cloud, les appareils mobiles et le réseau. L'efficacité de cette approche préventive repose sur l'utilisation de deux technologies de pointe. D’une part l'intelligence artificielle, qui permet d'anticiper et de bloquer les menaces émergentes avant qu'elles ne causent des dommages. Cette capacité prédictive est renforcée par la seconde technologie d’importance, le renseignement sur les menaces. Dans cette discipline une couverture mondiale ainsi que des analystes de renom sont de rigueur. Associées, ces deux technologies constituent un gage d’adaptation rapide et contribue aux nouvelles tactiques des cybercriminels.
Simplifier pour mieux se protéger, ou l'art de réduire la complexité
Dans ce contexte de menaces en constante évolution, la gestion de multiples solutions de sécurité devient un défi majeur. Cette complexité engendre des failles de visibilité et une fatigue face aux alertes, menant à une perte de contrôle, préjudiciable. L’objectif est d’unifier un large éventail de fonctionnalités au sein d'une interface unique. Cette centralisation offre une vision panoramique de l'environnement de sécurité, facilitant la détection des IOC (indicateurs de compromission) et la prise de décision au moment de leur découverte. Outre l’aspect opérationnel, compte tenu des investissements nécessaires, consolider sa défense cyber dans une solution unifiée permet aux organisations d'optimiser leurs investissements en sécurité.
Étudier les exigences de conformité, la réglementation comme atout
La directive NIS2 marque un tournant dans la cybersécurité européenne, élargissant le champ des entreprises concernées. L'anticipation devient cruciale, et se conformer tardivement à NIS2 expose les entreprises à des sanctions et à une vulnérabilité accrue. Pour se préparer, les organisations doivent évaluer leur éligibilité, réaliser un audit de sécurité, adapter leur gouvernance et former leurs employés. Une approche de sécurité « by design » est recommandée pour intégrer naturellement les exigences de NIS2. Cette démarche proactive ne vise pas seulement la conformité, mais transforme une obligation réglementaire en avantage concurrentiel, renforçant sa résilience dans un environnement numérique complexe.
La prévention, clé de voûte d'une cybersécurité efficace
En définitive, l'adage « mieux vaut prévenir que guérir » prend tout son sens dans le domaine de la cybersécurité. Face aux risques croissants et à un cadre réglementaire de plus en plus exigeant, les entreprises doivent adopter une posture résolument proactive. Cette approche préventive, alliant technologies de pointe, simplification des processus et anticipation des exigences réglementaires, permet non seulement de réduire les risques d'incidents, mais aussi de transformer la cybersécurité en un véritable atout stratégique. En résumé, investir dans la prévention aujourd'hui, c'est construire la résilience de demain. Les entreprises qui l'auront compris seront non seulement mieux protégées, mais aussi mieux préparées à saisir les opportunités d'un monde numérique incontournable.