Le développement des applications web suscite nombre de questionnements. Pour quelle raison ?
Stéphane Leboucher : Crise sanitaire, confinements, recours massif au télétravail… Depuis un an, la transformation numérique s’est accélérée et avec elle, l’essor des applications web qui utilisent parfois des réseaux peu fiables. Les entreprises se trouvent ainsi confrontées à un accroissement des flux de données, à une explosion des volumes de visites ou encore à l’interconnexion complexe des applications. Dans ce contexte, « sécurité » et « performance » constituent plus que jamais des défis clés, auxquels l’application managée peut répondre.
De quelle manière ?
Les services d’infogérance applicative vont permettre non seulement de connaître l'état de l'application en temps réel mais aussi la santé de chacun de ses composants. Et cela, sans se limiter à la seule approche technique. Parce que l'applicatif touche le cœur même du business des entreprises, le fonctionnel doit également être piloté. Commandes en attente, encours de facturation, temps passé sur une étape de production… Le SI de l’entreprise regorge ainsi de nombreuses métriques cruciales pour le pilotage de l’activité. Tout l’enjeu, pour elle, va être de pouvoir consolider cette donnée pour en faire le « carburant » de l’applicatif.
Quels sont les moyens pour cela ?
La consolidation de la donnée implique le recours à des outils de supervision et d’analyse spécifiques. Pour le volet technique, il est possible d’utiliser différents types d’outils allant de la supervision simple des couches basses - peu satisfaisant au niveau applicatif - à l’APM (Application Performance Monitoring), un dispositif très complet répondant à des besoins spécifiques. Heureusement, différentes solutions de suivi permettent d’allier efficacité et coût modéré. Dans tous les cas, il va s’agir d’identifier la donnée « précieuse » qui, techniquement et/ou fonctionnellement, fait sens dans le suivi de l’application. Et permet d’être en prise directe avec les enjeux métiers de l’entreprise.
Est-ce l’approche du Groupe Sigma dans ce domaine ?
François Tiers : Clairement, oui. En février, nous avons lancé notre nouvelle gamme de services d’infogérance - SIGMA QOMITY - avec une règle d’or : la fiabilité. C’est dans cette optique que nous avons également conçu notre offre d’application managée. Construite de façon modulaire pour répondre aux différents types d’outils, elle permet d’obtenir un tableau de bord offrant une vision concise et objective de l’état de santé d’un applicatif. Avec la possibilité, pour certaines options, d’effectuer d’abord un essai avant de s’engager. Outre cet outil central, SIGMA QOMITY propose 2 options complémentaires visant à renforcer la cybersécurité, d’une part, et la performance applicative d’autre part.
La stratégie de SIGMA QOMITY permet le rapprochement entre l’hébergeur et le business. Grâce à notre offre d’applications managées, les DSI peuvent s’affranchir d’un certain nombre de problématiques techniques. C’est autant de temps libéré pour pouvoir se recentrer sur leur métier…