Une migration au service de la décarbonation
Entité du Groupe ENGIE, ENGIE Solutions soutient les villes, les collectivités, les industries et les entreprises dans la réalisation de leur transition vers la neutralité carbone, en les aidant à consommer moins d’énergie et une énergie plus verte et décarbonée.
Au sein de sa DSI, formée en 4 pôles, le pôle Infrastructures et Production poursuit depuis le 1er janvier 2021 un important projet de transformation dans le Cloud, dénommé Jupiter.
Son Directeur, Matthieu Royer, le décrit ainsi : « Le projet Jupiter s’inscrit dans la stratégie Cloud First du Groupe ENGIE. Comme de nombreuses autres entités du Groupe, nous entendons accompagner l’innovation globale en fournissant à l’ensemble de nos métiers et de nos activités les moyens de leurs ambitions ».
Avec des missions à très haute valeur ajoutée, tournées vers une croissance toujours plus économe en carbone et porteuses d’innovations environnementales, les collaborateurs d’ENGIE Solutions doivent pouvoir s’appuyer sur des infrastructures à même de leur offrir la puissance et l’agilité requises, quelles que soient les technologies exploitées aujourd’hui comme demain.
Un projet mûri de longue date et parfaitement ficelé
« Si le projet a mûri au long de l’année 2019, c’est en 2020 que les choses se sont ont accélérées, avec une première budgétisation, consacrée notamment à l’analyse de l’existant » témoigne Matthieu Royer.
Sur la base d’inventaires exhaustifs des licences, services et capacités d‘ENGIE Solutions, le pôle Infrastructures et production choisit d’explorer le potentiel des deux plus grands acteurs sur le marché des Cloud providers et retient AWS, en affichant sa volonté de porter une stratégie mono-cloud, ceci en lift & shift.
« Le lift & shift n’est pas une finalité. Au demeurant, nous tenions à frapper fort rapidement, le replatforming n’intervenant qu’en seconde étape. »
Le pôle Infrastructures et Production met en place dans la foulée son équipe de gouvernance et de pilotage et dédie de nombreuses ressources au projet, internes, mais également externes, composées de consultants SysOps, DevOps et d’architectes AWS.
Pour accélérer le processus vers le Cloud, le choix est fait d’adopter une méthodologie en sprint, soit 3 jours toutes les deux semaines, calée sur la méthode Agile. De la sorte, chaque application est préparée en atelier technique la semaine précédant le sprint, pour être prête à migrer le jour J en lift & shift.
Dès la fin 2020, le budget définitif est validé et le projet Jupiter débute concrètement, en janvier 2021, avec l’ESN Digora au sein de l’équipe projet.
Objectif : faciliter la migration de la supervision
Déjà à la manœuvre dans le cadre des services managés sur les infrastructures On Premise d’ENGIE Solutions, Digora prend rapidement en charge, dès le 1er janvier 2021, toute la migration de la supervision vers AWS des quelque 900 serveurs virtuels Linux et Windows. C’est un double défi. D’une part, il s’agit avec l’équipe de pilotage de définir les modèles d’opération et la matrice RACI qui en découle. En d’autres termes, de déterminer avec précision comment opérer et exploiter le Cloud. D’autre part d’assurer la continuité, et ce au fil des migrations, en tenant compte du fait qu’une partie des serveurs (mais aussi des applications et des bases de données dans un second temps) sont encore sur site pour quelques semaines ou mois.
Pour Matthieu Royer : « l’équipe Digora a su faire preuve d’une grande réactivité, mais également d’esprit de décision. C’est ce que nous avons apprécié ». En effet, pour faciliter la migration de la partie Maintien en Condition Opérationnelle, l’équipe Digora opte pour la création d’un outillage spécifique d’interrogation des API AWS et d’automatisation des déploiements de supervision dans le Cloud.
Les défis de la migration des bases de données
Au deuxième trimestre 2021, les équipes ENGIE Solutions sont entièrement formées et témoignent d’une appétence notable pour le Cloud AWS. De leur côté, les experts Digora se penchent sur le second volet de leur intervention : 300 bases de données PostgreSQL, MongoDB, MySQL, Oracle et SQL Server, pour 150 applications métiers et plus de 15 000 clients finaux. L’architecture de supervision et l’outillage étant finalisés, les déploiements de supervision dans AWS se poursuivent au fil de l’eau. Le temps pour Digora de relever quelques nouveaux défis, comme de nombreuses migrations complexes des bases ORACLE vers des instances EC2 dédiées ou encore PostgreSQL vers AWS RDS, entre autres.
Les bases RDS présentant des contraintes techniques particulières limitant le champ d’exploration de l’outillage de supervision, Digora choisit alors d’ajouter à sa supervision l’outil Amazon CloudWatch, lequel à ce jour se révèle très complémentaire de l’outillage existant et permet à Digora d’opérer sa surveillance avec toujours plus de souplesse et d’efficacité, On Premise comme dans le Cloud, pour les besoins d‘ENGIE Solutions.
Un projet dans son rythme de croisière
En juillet, près des deux tiers des services et des machines de production ont déjà été migré. « Nous n’avons encore constaté aucune remontée des utilisateurs, c’est bien que le processus est parfaitement transparent », remarque Matthieu Royer.
L’ensemble des contributeurs à ce très important projet de transformation a su tenir le rythme des 24 sprints prévus sur 2021, pour réaliser la migration complète sur 2021.
« Le volontarisme des experts Digora nous a d’ailleurs incités à les intégrer plus encore dans le projet afin de profiter de leur accompagnement à des degrés supplémentaires. »