Dans une approche idéale du Digital Workplace, le poste de travail n’est plus attribué à un collaborateur mais disponible en libre-service avec une utilisation temporaire où l’utilisateur a accès à son bureau virtuel et ses applications grâce à une politique de gestion des identités rigoureuse mise en place dans l’entreprise. « Le système d’information s’est bâti sur des socles au fil des évolutions et des usages (client-serveur, web, mobilité, Cloud). Ces socles fonctionnent indépendamment via des consoles d’administration dédiées et via des chemins d’accès qui leur sont propres. Le but est de fédérer l’ensemble de ces silos dans un espace unique, conteneurisé et sécurisé afin de délivrer des applications à l’utilisateur depuis n’importe quel terminal, un ordinateur portable, un PC de bureau ou un smartphone ».
« C’est à partir de ces constats que nous avons créés Workspace ONE, une plateforme de Digital Workspace qui fait office de guichet unique pour l’accès aux applications diverses (applications web, apps mobiles natives, applications en mode SaaS, applications sous Windows 10, applications publiées Citrix ou VMware, etc.) et aux fichiers », explique Edouard Lorrain, sales manager end user computing solutions chez VMware. Chez Citrix, le vrai ROI est de rendre l’utilisateur mobile en prenant en compte la productivité, la centralisation et l’expérience utilisateur : « C’est ce que nous appliquons avec notre portail d’accès aux applications à distance Storefront (et le client léger Receiver) qui agit comme un conteneur sécurisé », souligne Emmanuel Schupp, en charge de la filiale française de Citrix.
Mieux contrôler ses applications
Ces plateformes de distribution des applications appliquent le modèle des app stores grand public dans l’entreprise. Le but est de fournir à la demande des applications et des services de façon centralisée, simplifiée et sécurisée. Selon Gartner, environ un quart des entreprises vont déployer un app store privé d’ici à la fin de cette année. Plusieurs bénéfices sont souvent mis en avant par l’apport d’un app store privé dont une meilleure maîtrise des applications en termes de sécurité et de distribution, un contrôle accru des dépenses logicielles, une publication bien plus réactive des applications avec une mise en ligne immédiate et la fourniture d'updates régulière, sans oublier un outil de distribution de nouvelles applications clairement orienté métier auprès des utilisateurs. Prenons l’exemple du cabinet d’audit et de conseil PwC qui a mis en place, en partenariat avec EasyVista et son offre Mobile-First, un catalogue de services accessible aux salariés de l’entreprise dans lequel ils puisent des ressources et des applications. En interne, cette solution est aussi simple à utiliser que le store d’Apple. Concrètement, les salariés du cabinet d'audit et de conseil peuvent commander des services informatiques via des applications professionnelles.
Les bénéfices pour le groupe PwC sont multiples : déjà les Business Unit peuvent mieux contrôler leurs dépenses IT. Ensuite, avec cette transformation, le groupe a stoppé les développements spécifiques coûteux qui ne génèrent pas de revenus. D’ailleurs, cet argent gagné permet d’investir dans de nouveaux outils comme les salles d’immersion. L’adoption de ce modèle a été immédiate par les salariés du groupe, ces derniers ont tout de suite adhéré à cette « expérience BtoC ». Des vidéos, des plénières et diverses manifestations ont bien sûr été organisées auprès de tous les collaborateurs
Commentaire