« Lorsque je suis arrivé dans l’entreprise il y a deux ans, il était déconseillé d’éteindre les serveurs car il n’était pas certain qu’ils redémarrent. De même, nous avons perdu la paye suite à un incident serveur (crash d’un disque sur un RAID 1 et perte du deuxième disque lors de la tentative de reconstruction du RAID… la sauvegarde de la base étant sur une partition du même RAID !) », se souvient encore Arnaud Durand, responsable technique infrastructure chez Florajet, le deuxième réseau de fleuristes en France derrière Interflora, et d’ajouter : « Avant mon arrivée, la DSI a fait certains choix technologiques qui se sont avérés contestables côté infrastructure et réseau pour notre métier. » C’est dans ce contexte qu’Arnaud Durand a modernisé son système d’information. Au niveau de l’infrastructure déjà, la DSI a effectué une mise à jour importante vers Windows Server 2016 et a fait le choix de la virtualisation et de l’hyperconvergence avec Nutanix (création de deux clusters de trois nœuds en réplication pour avoir un PRA ). « Nous avons signé avec Nutanix car ils disposent d’une certaine notoriété sur le marché et proposent une roadmap claire et ambitieuse avec l’intégration de Docker et du gestionnaire de bases de données Era, des fonctionnalités importantes pour nos développements à venir. De même, à chaque fois que nous avons rencontré des problèmes, nous avons bénéficié de mises à jour, c’était notamment le cas pour les Nutanix Guest Tools (NGT) permettant de faire de la data protection. Grâce à une mise à jour, les NGT embarquent désormais des fonctions d’automatisation, fini les opérations manuelles à effectuer sur chaque machine. Nutanix propose une solution qui évolue dans le bon sens que l’on ne retrouve pas forcément chez les concurrents. Cerise sur le gâteau, par rapport aux autres offres hyperconvergées, Nutanix est moins cher », souligne Arnaud Durand. En choisissant Nutanix, Florajet donne également plus d’autonomie aux développeurs, et ce, dans une infrastructure mutualisée. « Auparavant, les développeurs travaillaient sur leur poste en VirtualBox », précise d’ailleurs Arnaud Durand.
Bientôt du SD-WAN pour combler les lacunes réseau
Côté réseau ensuite, si le cœur de réseau interne a été modernisé (10 GbE pour l’hyperconvergence, le reste en gigabit), en revanche, le WAN reste un élément à améliorer. En effet, un choix a été porté sur une liaison MPLS, un lien géré par l’opérateur qui n’est plus adapté à l’infrastructure actuelle et aussi aux futures montées en charge de l’entreprise. « Je n’ai pas la main sur ce lien et le moindre log est payant, de même, pour la téléphonie, notre lien SDSL est insuffisant pour faire fonctionner 40 postes simultanément ou d’y adjoindre des applications tierces », ajoute Arnaud Durand qui souhaite, dès 2020, adopter la technologie SD-WAN pour exploiter au mieux la fibre qui sera en place pour Noël. Toute cette transformation devrait également mieux servir l’expérience du salarié en interne. Cela a déjà commencé avec la mise en place d’Office 365, de Teams pour la partie collaboration et peut-être même de Flow pour l’automatisation des tâches. A ce titre, si avec Office 365, Florajet met déjà un pas vers l’externalisation, il est possible que la DSI aille plus loin en migrant, à l’avenir, une partie de sa production dans le cloud.
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