Qu’il s’agisse d’élargir ses canaux de distribution ou d’optimiser ses processus internes, La Monnaie de Paris compte de plus en plus sur le digital. Pour son DSI Didier Douchet, l’évolution des fonctionnalités au sein de Sage X3 a permis de reconcevoir les processus liés au back office. « Sage e-demat nous permet notamment d’archiver l’ensemble de nos factures clients mais également les factures fournisseurs. Nous sommes déjà prêts pour la facturation électronique » nous a confié le DSI.
« « Avec Sage X3, nous sommes déjà prêts pour la facturation électronique » »
Didier Douchet, DSI de la Monnaie de Paris
Sage X3 est utilisé par l’ensemble des collaborateurs de la monnaie de Paris, du développement et de la conception de produits jusqu’au rapprochement des factures fournisseurs pour la mise en paiement, en passant par le flux de commandes et les stratégies de réassort.
« Cette nouvelle version de X3 nous a permis de nous améliorer sur la digitalisation du traitement de nos factures et d’engager un chantier de transformation de retour aux standards pour optimiser et améliorer nos processus internes » ajoute Didier Douchet.
La plus vieille institution française s’est également appuyée sur SEI (Sage Enterprise Intelligence), un outil de BI permettant à tous les utilisateurs d’accéder aux données de l’entreprise et de les analyser en toute autonomie. « L’objectif est de démocratiser l’accès à l’information à l’ensemble des collaborateurs, précise le DSI, mais cela nous a également permis d’identifier un levier de transformation sur la qualité des données », un chantier indispensable à mettre en œuvre dans le cadre de l’adoption de la facture électronique. Sans information fiabilisées, il est en effet impossible d’exploiter les données de facturation dans un cadre dématérialisé.
De son côté, Florent Charvet, Directeur des systèmes d’information financiers du groupe GIE April, pointe du doigt les bénéfices indirects de la facturation électronique. « La législation nous pousse notamment à revoir nos process d’achat […] mais nous percevons cette obligation comme une opportunité de dématérialiser les factures, d’industrialiser les process de saisie et potentiellement de revoir nos processus d’achat ». L’idée sous-jacente étant de libérer du temps aux équipes pour des tâches à plus forte valeur ajoutée, et notamment de « focaliser l’attention des comptables sur les tâches telle que la clôture ou la validation des comptes », pour reprendre les mots du DSI en charge du volet financier.
« « La législation nous pousse notamment à revoir nos process d’achat […] mais nous percevons cette obligation comme une opportunité de dématérialiser les factures, d’industrialiser les process de saisie et potentiellement de revoir nos processus d’achat ». »
Florent Charvet, DSI Financiers, Groupe April
Enfin, la dématérialisation des factures représente une opportunité en matière de recouvrement, notamment du fait « de l’accélération des workflows de bon-à-payer sur les factures » conclut Florent Charvet, optimiste. Une vision qui confirme l’intérêt d’anticiper la mise en œuvre de ce dispositif afin de pleinement en tirer parti.
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