« Aujourd’hui, avec la digitalisation, les entreprises se doivent de délivrer plus rapidement des produits et des services sur le marché. Une organisation IT traditionnelle ne le permet pas forcément, c’est compliqué. Il faut de l’agilité et de la flexibilité, et pour cela, il ne suffit pas non plus de migrer tout son SI vers le cloud. Certains besoins ne sont pas adressables par le cloud comme par exemple les réglementations et certaines approches applicatives critiques. Le cloud peut également s’avérer onéreux sur le long terme. Dans ce contexte, la modernisation du data center doit être mûrement réfléchie en trouvant un équilibre entre les obligations légales et les données critiques à conserver en local et l’ouverture vers le cloud public pour certains usages », constate Yann Le Rhun, Hyperconvergence Account Manager Enterprise Systems chez Lenovo France, Data Center Group.
De plus, cette modernisation ne doit surtout pas s’effectuer dans un énième empilement de technologie ; d’où l’importance de proposer un data center ouvert à un écosystème en s’appuyant d’abord sur le logiciel, comme le définit finalement le SDDC (Software Defined Data Center). Lenovo s’inscrit clairement dans cette vision. « Nous sommes agnostiques et travaillons avec des partenaires technologiques comme Microsoft, Nutanix, ou encore VMware. Nous savons également répondre sur des projets d’infrastructures OpenStack ou de stockage pour des problématiques de PRA par exemple, également avec un écosystème», indique Yann Le Rhun. Et ce ne sont pas de simples partenariats de distribution, Lenovo apportant une réelle valeur ajoutée, notamment autour de la console de management Lenovo XClarity Administrator qui fournit toute l’agilité du Software Defined Data Center sur les couches basses. Cette solution, qui embarque de nombreuses fonctionnalités d’automatisation, s’intègre alors parfaitement dans le logiciel de gestion du SDDC. Ainsi les entreprises n’ont pas à utiliser une nouvelle couche d’administration. « Notre but n’est pas de nous soustraire à ce qui existe déjà chez nos clients mais de leur fournir des outils additionnels directement accessibles depuis leur console centrale », tient à préciser Yann Le Rhun.
Un cloud privé accessible en self-service
Comme nous le mentionnons précédemment, l’entreprise veut plus d’agilité dans son data center. Concrètement, elle souhaite bénéficier de tous les outils qui ont aussi fait le succès des clouds publics ; bref, un self-service intégré nativement et ce sans augmenter la complexicité. C’est souvent le cas de certaines startups à succès qui, après avoir fait le choix du tout cloud public lors de leur démarrage, reviennent vers un cloud privé en local pour diverses raisons (coûts, obligations légales, applications critiques ou même fortes montées en charge). Alors comment appliquer les recettes du cloud public pour son cloud privé ? Lenovo y répond par son offre différenciante ThinkAgile CP, une plate-forme qui offre tous les avantages et la simplicité d’un environnement cloud public sécurisé derrière le pare-feu du data center du client. « Avec ThinkAgile CP, l’entreprise peut manager un cloud privé de manière simple et agile. Après l’installation de la solution, l’utilisateur va disposer de services à la demande en moins de cinq minutes », souligne Yann Le Rhun.
Au travers de ce témoignage, Lenovo fait volontairement une abstraction complète du matériel et joue avant tout un rôle de conseiller. « En fonction du besoin du client, nous allons l’orienter vers telle ou telle solution. Par exemple, une entreprise en full Azure sera orientée vers l’offre Lenovo ThinkAgile SX for Microsoft Azure Stack. Un autre client plus axé sur l’innovation sera, quant à lui, plus propice à intégrer du Nutanix. Enfin, un client doté de compétences vSphere va logiquement porter son choix vers VMware », détaille Yann Le Rhun et de conclure : « Les hauts niveaux de certification que nous avons avec nos partenaires font aussi la différence dans le choix final du client. »
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