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Interactivité, rapidité, mobilité, liberté, innovation... les 'Digital natives' bousculent les codes du travail tels que nous les connaissons. Un peu comme Obélix et la marmite de potion magique, ils sont « tombés dans le Web 2.0 quand ils étaient petits ». Ces jeunes (dont la moyenne d'âge oscille entre 16 et 25 ans, selon les cabinets d'études) entendent retrouver au sein de l'entreprise les outils collaboratifs auxquels ils sont abonnés - voire accros - depuis leur adolescence ou leur enfance. Aux entreprises de ne pas louper le coche pour les attirer, car cette génération, reine du zapping, est en train d'arriver sur le marché de l'emploi, avec des habitudes sociales, des méthodes de travail ainsi que des codes hiérarchiques auxquelles il va falloir s'habituer. Préparez-vous, en observant par exemple... vos propres enfants.
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Plusieurs remarques :
Signaler un abus- le terme de génération Y se rapporte à une tranche d'âge plus large : ses représentants seraient nés entre le début des années 80 (voire la fin des années 70) et le tout début des années 2000. Ce qui signifie que cette population contient déjà des trentenaires, et a donc déjà intégré le milieu de l'entreprise depuis un certain temps.
- Minitel, magnétoscope... J'admets que vous assumez explicitement la caricature, toujours est-il que la tranche d'âge est trop large pour que cette réflexion sur les anciens media soit réellement pertinente. Et ce, même si l'on s'en tient aux 16-25 ans : les jeunes de 25 ans ont très bien connu le magnétoscope, le Minitel, la K7 audio, etc.
- imprimante poussiéreuse, PC qui rame... le "DN" ne tourne pas les talons : justement, comme je l'explique dans le tiret précédent, la génération Y a assisté à la considérable évolution technologique qui s'est opérée depuis les années 1990. Elle sait donc ce qu'elle a gagné et ne perd pas patience si facilement.
- le "DN" est volatile dans sa recherche d'information : c'est exact. A la fois volatile et exigeant, dur à suivre et pas toujours enclin à maintenir son attention très longtemps. Le véritable défi posé par la génération Y aux grandes entreprises est là : elle aime zapper entre les activités (la méticulosité peut s'en ressentir) et ne tolère pas la culture du secret ou de la langue de bois. Or, de nombreux managers peinent encore à comprendre que leurs jeunes recrues accepteront plus aisément une réalité difficile dans sa version brute que dans sa version édulcorée. Peut-être à force d'avoir vu ses grands frères de la génération X se faire balader ?