Vers une traçabilité native de la facture de bout en bout
Au cours de son cycle de vie, la facture passe par différents statuts (émise, reçue, en attente d’approbation, rejetée, payée...). En l’absence de processus digitalisé, il est difficile d’identifier son cheminement avec précision. « Trop souvent, les informations qui parviennent à l’entreprise se limitent à une réclamation, un paiement ou un non-paiement… » constate Christophe Adam.
Avec la facturation électronique, ces informations sont injectées en temps réel ou quasi-réel dans le système d’information et traitées en continue. Pour les entreprises, cela représente une réelle opportunité d’améliorer les processus de gestion. « L’instantanéité de l’information combinée à un format désormais fiable et indiscutable apporte de la visibilité et ouvre la voie à un meilleur pilotage financier, par exemple dans la gestion quotidienne de la trésorerie » souligne Christophe Adam.
« L’instantanéité de l’information combinée à un format désormais fiable et indiscutable apporte de la visibilité et ouvre la voie à un meilleur pilotage financier, par exemple dans la gestion quotidienne de la trésorerie »
Gain de temps et réduction des coûts
A terme, la facturation électronique aura également des bénéfices directs sur la gestion quotidienne : moins de tâches chronophages, moins de risques d’erreur, moins de fraudes. « Ce qui veut dire aussi plus de temps passé sur des tâches à forte valeur ajoutée » complète Christophe Adam. La facturation électronique ne doit pas être perçue comme une contrainte mais comme une évolution qui facilitera la vie de centaines de milliers de collaborateurs, à condition d’avoir pris au sérieux les phases préparatoires à sa mise en œuvre.
Par ailleurs, le tracking des factures de bout en bout devrait inciter les entreprises à payer dans les temps, « ce qui limitera les actions en recouvrement, à la fois coûteuses et chronophages ».
Des gisements de données à exploiter avec le Sage Digital Network
Les données de facturation représentent une grande richesse que les directions financières pourront exploiter à différents niveaux, notamment pour des actions prédictives comme l’évaluation des risques de retard de facturation et le pilotage de la trésorerie. Mais les bénéfices ne s’arrêtent pas là. « Avec le Sage Digital Network, nous avons souhaité aller plus loin dans l’exploitation des données de facturation » se réjouit Christophe Adam.
Concrètement, le Sage Digital Network viendra agréger l’ensemble des données présentes dans la facture – sous réserve que les clients acceptent leur traitement de manière anonyme – et les partager avec les autres acteurs de leur écosystème. « Nous allons intégrer ces données dans notre système, les anonymiser, les traiter et les agréger afin de mettre à disposition des indicateurs personnalisés, par secteur d’activité, par région, ou encore par taille d’entreprise » détaille le Product Manager.
Sur la base de données avérées, il sera donc possible d’obtenir des indicateurs fiables sur les délais de paiement moyen dans un secteur précis, de les croiser par région ou type d’entreprise par exemple, et de réaliser divers benchmarks. On peut imaginer qu’une entreprise ayant de fortes contraintes de time to market aura un intérêt particulier à comparer les délais de livraison des différents fournisseurs en fonction de leur implantation géographique, ou encore de leur fiabilité… « Sous réserve du consentement de nos clients, le Sage Digital Net ouvre une mine d’informations utiles pour améliorer le pilotage de l’activité » conclut Christophe Adam.
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