Comme le rapporte très justement Stéphane Ankaoua, COO chez Oodrive, sans signature électronique, le processus de vente d’un commercial est parfois fortement allongé si plusieurs relances doivent être opérées en cas d’oubli d’une signature par le client. En ce sens, l’outil de signature électronique, s’effectuant via un simple clic, vient faciliter et accélérer la productivité commerciale. Ce gain de temps, l’éditeur américain DocuSign a pu le mesurer : « 80 % des accords sont conclus en moins d’une journée et 44% en moins de 15 minutes en utilisant notre plateforme de gestion du cycle de vie des contrats (ndlr : incluant la signature électronique bien sûr). En temps normal, ces accords nécessitaient parfois trois à quatre jours de traitement, voire beaucoup plus », indique, à ce titre, Frédéric Brousse, VP Enterprise Sales EMEA de DocuSign et Romain Brami, le responsable contenu de l’éditeur. Ce gain de temps est lié à la simplicité qu’apporte la signature électronique. « La signature électronique est une pratique de simplification évidente pour les organisations, en interne ou vis-à-vis de l’externe. Elle élimine les échanges courriers et/ou emails, et est adaptée aux modes de travail nomades et distanciés qui font désormais partie de notre vie professionnelle », confirme de son côté Charly Rohart, CEO de YumiSign (filiale du groupe RCDevs spécialisé dans l’IAM) ; YumiSign autorisant à ce titre une signature qui est réalisée directement au doigt sur le téléphone. Et pour illustrer le niveau de simplicité de YumiSign, Charly Rohart met en avant la possibilité d’envoyer, via l’application, un document papier à un tiers, en y ajoutant un simple QR code ; le signataire n’a simplement qu’à passer son téléphone devant ce QR Code et le document apparaît, prêt pour signature, sur son mobile.
Donnons une valeur légale aux documents dématérialisés !
Pour Victor Delancray, directeur commercial de DPii, la signature électronique donne aussi une valeur légale aux documents dématérialisés, surtout en étant associée à l’horodatage et à l’archivage à 10 ans. C’est précisément ce qu’apporte DPii avec sa plateforme de dématérialisation et de diffusion de documents ; celle-ci agissant comme un tiers de confiance. Il faut bien comprendre que derrière la signature électronique, il existe trois niveaux de sécurité, lesquels sont définis par l’eIDAS (règlement européen consacré à l’identification électronique et aux services de confiance applicable depuis le 1er juillet 2016). Le premier niveau est celui qui est le plus utilisé, mais qui offre un faible niveau de sécurité et de garantie d’où l’importance des deux autres niveaux : signature avancée et signature qualifiée. « La signature avancée permet d’identifier formellement le signataire et garantit que le document signé ne pourra pas être modifié. Quant à la signature qualifiée, sa valeur juridique est équivalente à une signature manuscrite, tandis que les deux autres n’ont qu’une valeur probante plus ou moins forte. Elle repose sur des autorités de certification contrôlées par l’ANSSI en France et des instances équivalentes dans les autres pays de l’Union. Cette signature est également non répudiable et elle est reconnue dans tous les états membres », détaille Charly Rohart qui indique que YumiSign répond à toutes ces exigences. « Notre outil apporte là aussi une vrai simplification pour les organisations, puisqu’il permet aux utilisateurs de signer grâce à leurs cartes d’identité électronique, qui remplacent peu à peu les anciennes cartes d’identité en Europe, et elles sont reconnues directement par proximité avec le téléphone mobile grâce à notre application ». De son côté, l’éditeur DocuSign, reconnu aussi par l’ANSSI et qui répond aux réglementations européennes de l’eIDAS, se positionne comme un pionnier de la signature électronique, mais va encore plus loin avec sa plateforme CLM du cycle de vie des contrats Agreement Cloud. « Nous intervenons à la fois en amont et en aval de la signature électronique, sur tous les processus de gestion d’un contrat », précise Frédéric Brousse. De plus, le porte-parole de DocuSign met aussi en avant le niveau de disponibilité élevé de sa plateforme SaaS, et ce, partout dans le monde sans oublier la richesse fonctionnelle qu’elle procure tout en s’adaptant aux différents usages et terminaux. Enfin, Oodrive, qui se pose en alternative européenne de la signature électronique, vient de sortir la version 4.1 de oodrive_sign, laquelle apporte encore plus de simplicité, notamment dans les transactions à distance et en offline ; l'utilisateur pouvant par exemple répondre simplement à un SMS pour acter la signature.
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