« L’IA générative, nous l’avons déjà intégrée à notre plateforme, elle aide par exemple l’utilisateur à rédiger un article, à faire un résumé, à suggérer du contenu ou encore dans la transcription multilingue. Pour ce faire, nous exploitons plusieurs LLM, d’OpenAI à Mistral en passant par Gladia, nous laissons le choix aux entreprises de choisir en fonction de la criticité de leurs données », indique Jean-François Pellier, directeur commercial de Jalios. A l’instar de ce dernier, les nombreux éditeurs sondés dans ce dossier exploitent l’IA générative pour la production de contenu, c’est le cas chez Jamespot avec JamesBot, un assistant qui se présente sous la forme d’un chatbot à qui l’on peut demander de générer du texte grâce à un simple prompt. Si Alain Garnier reconnaît travailler avec plusieurs LLM (Mistral, OpenAI), demain, la meilleure solution serait de se connecter au LLM de l’entreprise entrainé pas ses propres données via une API. De son côté, FlexCloud exploite aussi l’IA générative pour aider les utilisateurs à écrire du contenu. « Nous intégrons dans nos solutions l'IA générative qui est utilisée principalement pour la génération de texte et de données pour une exploitation immédiate via la suite bureautique et la rédaction de mails. Nous utilisons l'interrogation du modèle de données OpenAI qui n'apporte pas entière satisfaction au niveau souveraineté et éthique, nous proposerons donc prochainement une solution IA locale avec des modèles IA hébergés sur nos plateformes en France », révèle Jérôme Flament, CEO de Flexcloud.
A la recherche d’une IA de confiance
Une offre IA sur étagère et souveraine, c’est aussi ce que recherche Philippe Pinault, cofondateur et CEO de Talkspirit, pour l’heure, l’éditeur découvre les cas d’usages en intégrant plusieurs LLM disponibles du marché. Talkspirit exploite l’IA dans trois domaines : l’assistance à la rédaction de contenu, l’assistance aux utilisateurs dans l’accès et la recherche d’informations et l’assistance à l’utilisateur au quotidien pour améliorer sa productivité, en lui suggérant par exemple de manière proactive des contenus. Chez Wimi, l’IA est évaluée autour de l’offre Mistral AI, selon Lionel Roux, directeur général de l’éditeur, elle sert à synthétiser et à rédiger du texte dans un mail par exemple, dans la vidéo pour effectuer de la transcription automatique et même, à terme, dans la recherche d’information. Pour le dirigeant de Wimi, cette IA prendra vraiment ce virage éthique et souverain lorsqu’elle sera hébergée en interne. Cette IA souveraine, française ou européenne, c’est d’ailleurs une priorité pour Oodrive dans sa réflexion actuelle sur l’apport de l’IA pour sa plateforme selon Sylvain Lefeuvre, responsable des ventes de l’éditeur. Quant à l’éditeur NetExplorer, l’objectif est de privilégier une IA open source pour ses développements futurs, notamment dans la classification et la recherche des données. Cet engouement pour l’IA générative, l’Anssi le constate, l’organisme a d’ailleurs récemment publié un rapport pour sensibiliser les éditeurs et entreprises et pour promouvoir les bonnes pratiques à mettre en œuvre depuis la phase de conception et d’entrainement d’un modèle IA jusqu’à la phase de déploiement.
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