L’automatisation participe grandement dans la simplification des processus. « Elle intervient à différents niveaux dans nos solutions, dans la collecte des données et des flux auprès des institutions bancaires, publiques et/ou privés en allant se connecter directement à la source. Elle agit également dans le traitement des données pour réduire ou supprimer les opérations manuelles, dans le traitement comptable via des algorithmes intelligents et même dans la restitution avec des indicateurs pour aider les décisionnaires comme les DAF ou les gestionnaires », détaille Tristan De Broucker,VP Product chez Sage. Pour André Brunetière, Chief Product and R&D Officer chez Cegid, l’automatisation simplifie le travail de classification grâce, entre autres, à une lecture plus poussée de document, elle sert aussi à un contrôle de gestion approfondi en analysant la nature même des dépenses. Et, du côté des RH, notamment dans le recrutement des compétences, l’automatisation est là aussi un facteur d’optimisation à en croire Sabine Hagège, Product Strategic chez Workday comme le montre l’exemple de la fonction SkillsCloud chez Workday. En effet, cette dernière alimente une bibliothèque de compétences en s’aidant de l’automatisation et du machine learning pour affiner les profils à la création d’un nouveau poste par exemple.
Toujours dans ce souci de simplicité, Workday est capable de pré-remplir le profil de compétences d’un collaborateur ou d’un candidat en fonction de ces données (CV, formations suivies, etc.) et affiner la recommandation de postes ou de formations. « Nous appliquons même la reconnaissance optique sur une photo par exemple prise par l’utilisateur de sa note de frais ce qui lui permet d’avoir un pré-remplissage de celle-ci, laquelle sera envoyée par la suite au manager », ajoute Sabine Hagège. L’automatisation est également très présente dans la plateforme CLM (gestion de cycle de vie des contrats) de DocuSign qui rend totalement transparente la gestion d’un contrat, de sa création à sa clôture en passant par sa signature, et ce, sans rien ressaisir. Selon Frédéric Brousse, VP Enterprise Sales EMEA de DocuSign, DocuSign exploite aussi l’IA à divers niveaux, par exemple pour identifier dans la base contractuelle des divergences réglementaires, ainsi ce qui prend trois jours à un juriste peut être réalisé en quelques heures. Des exemples de processus automatisés, il en existe autant qu’il y a d’usages. « Un de nos clients spécialisé dans les équipements pour l’agroalimentaire apporte de l’intelligence dans ses machines via l’IoT et facture la maintenance en fonction de la performance d’usage de la machine. Notre rôle chez Divalto, est d’arriver, depuis notre plateforme, à déclencher ce processus de facturation à l’usage en collecter automatiquement les données des compteurs via des API », conclut Vincent Laurain, directeur Produit chez Divalto.
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