La crise sanitaire a profondément bouleversé les usages et habitudes de l’entreprise. Les dirigeants ont en effet fait basculer leurs équipes en télétravail dans l’urgence et mis en place de nouvelles stratégies IT basées sur de l’environnement de travail numérique. Les défis n’ont pas manqué -finance, sécurité, maturité des équipes- mais la grande majorité des secteurs ont réussi leurs mues digitales et entendent pérenniser le télétravail au-delà de la pandémie. L’expérience numérique des collaborateurs semblent être devenue la grande priorité des départements IT.
« L’espace de travail numérique et le confort associé sont désormais partie prenante de la culture d’entreprise », explique David Da Silva. Il faut dire qu’entre les plateformes de collaboration (Zoom, Teams, Slack, etc.), l’acquisition de terminaux adaptés au travail à distance, la cybersécurité ou encore la nouvelle organisation du travail, les changements ont été nombreux et parfois brutaux. L’évaluation de l’expérience numérique des utilisateurs est donc amenée à devenir un enjeu central afin d’analyser le ressenti des collaborateurs sur les outils qu’ils utilisent et ainsi garantir la meilleure expérience utilisateur possible.
La personnalisation, clé du confort de l’utilisateur.
Avec des collaborateurs travaillant seuls, en distanciel, et utilisant des technologies de plus en plus complexes, la personnalisation est devenue l’une des priorités des DSI. « De plus en plus de départements informatiques segmentent avec précision leur catalogue de services pour répondre aux mieux aux attentes des collaborateurs sur la base de critères spécifiques : fonction, besoins technologiques et autres attributs plus granulaires comme l’usage de certaines applications ou encore les aptitudes techniques », avance David Da Silva. Cette démarche a deux mérites : elle améliore l’expérience utilisateur et affine la compréhension des besoins réels des équipes, ce qui a pour conséquence, in fine, de réduire significativement les coûts.
Certaines applications systèmes permettent même d’apprendre et d’optimiser l’utilisation du processeur, de la batterie ou encore de la bande passante réseau grâce à de l’intelligence artificielle.
C’est le cas par exemple de Dell Optimizer qui équipe aujourd’hui gratuitement l’ensemble des gammes Latitude et Precision, ainsi que les Optiplex séries 5000 et 7000.
Grâce à cette fonctionnalité, les utilisateurs peuvent :
- Accélérer l’ouverture des applications
- Augmenter l’autonomie de la batterie
- Améliorer les réunions grâce à Optimized Audio
- Verrouiller le système lorsque l’utilisateur s’éloigne pour une sécurité renforcée
- Mettre à jour automatiquement leur machine pour minimiser les interruptions
Autant d’apports entièrement compatibles avec Windows 11 et Windows 10 et qui personnalisent l’expérience utilisateur.
Demain, tous en travail hybride ?
Alors que la sortie de crise se profile à l’horizon, l’avenir du télétravail continue d’interroger. Les entreprises vont-elles continuer à fonctionner avec des employés en distanciel ?
Ces derniers retrouveront-ils le chemin du bureau rapidement ? Probablement ni l’un ni l’autre. Nous nous dirigeons plus vraisemblablement vers une expérience hybride. Selon le cabinet d’étude Forrester, d’ici 2023, 75% des entreprises du Forbes Global 2000 s’engageront dans cette voie et dans une optique de réduction des coûts, les grands QG d’entreprise devraient disparaitre au profit d’espaces de travail collaboratifs, plus petits et temporaires, où les employés se retrouveront pour travailler sur des projets spécifiques. Pour les départements informatiques, cette transition sera à de nombreux égards tout aussi complexe à gérer que celle de mars 2020.
« À l’avenir, les collaborateurs auront plus de poids dans les décisions qui affectent leurs espaces de travail et les technologies intrinsèques. Quant aux équipes IT, elles se rapprocheront des utilisateurs pour créer en tandem des environnements de travail productifs, qu’ils soient distanciels ou en présentiel», explique David Da Silva. Une collaboration riche qui permettra d’instaurer les nouvelles conditions du travail de demain et fera de l’informatique un vecteur de la reprise économique.
La cybersécurité à l’épreuve du télétravail
Aussi pratique et efficace qu’il soit, le télétravail ouvre un boulevard aux pirates, arnaqueurs et autres personnes mal intentionnées. Parmi les menaces les plus importantes : les ransomwares, le phishing ou encore l’attaque par déni de service. Autant d’éléments qui encouragent les organisations et les
services informatiques à repenser leur stratégie informatique. « La première bonne pratique consiste à sensibiliser les collaborateurs car l’erreur humaine est responsable de près de 9 intrusions sur 10 », explique David Da Silva. La meilleure protection matérielle ne sera pas à l’abri des failles d’origine humaine. La sensibilisation des télétravailleurs aux bonnes pratiques de cybersécurité doit donc aussi être menée dans le même temps pour une sécurisation efficace.
Investir dans les bons outils apparait également comme essentiel - Antivirus, gestionnaire de mots de passe, firewall, sandbox, gestion du phishing, évaluation des risques, sécurisation du réseau internet- sont autant d’éléments qui traduisent la capacité d’une entreprise à gérer et maîtriser les risques relatifs au télétravail.
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