A la fois flexibles, évolutifs et simples à mettre en œuvre, les systèmes hyperconvergés ont toujours été plebiscités pour des besoins spécifiques tels que le VDI. « Malheureusement, on a trop souvent cantonné le HCI à des usages particuliers, en l’écartant pour des environnements qui nécessitent de très hautes performances » regrette Michel Touffet. Les architectures legacy, de type trois tiers, étaient priviliégiées pour satisfaire les besoins de bases de données qui requièrent une faible latence d’I/O.
Il est temps de mettre fin à cette idée reçue. Les systèmes hyperconvergés apportent de la flexibilité, de la simplicité, de l’évolutivité et de la performance sur des environnements de bases de données extrêmement demandeuses en termes de performance. Nutanix en fait la démonstration avec AOS 6.5, la dernière version du cœur de sa plateforme hyperconvergée.
« Nous avons fait un gros travail sur la dernière version de la plateforme. Nutanix AOS 6.5 est capable d’accueillir tous types de charges de travail, y compris dans des environnements de bases de données critiques, avec la nécessité de délivrer un grand nombre d’opérations d’entrée-sortie, mais surtout en un minimum de temps, les latences recherchées se situant en dessous de la milliseconde » précise le senior manager.
Des plateformes hyperconvergées plus rapides que de nombreux déploiements SAN
L’architecture d’AOS, naturellement distribuée, a été conçue dès l’origine pour favoriser les performances des applications hébergées, en s’assurant que les I/Os soient effectuées sur les disques physiques du nœud sur lequel l’application fonctionne. Les progrès réalisés en matière de performances dans AOS 6.5 montrent que les plateformes hyperconvergées peuvent être bien plus rapides que de nombreux déploiements de SAN.
AOS 6.5 inclut la hiérarchisation NVMe pour les technologies Intel Optane® SSD multi-threaded, la parallélisation des entrées/sorties sur chaque disque virtuel et la diminution de l’utilisation des processeurs pour gérer ces mêmes I/Os. La solution permet aussi de garantir des performances constantes, y compris en cas de perte de composants matériels, avec le rewarming du cache de métadonnées pour offrir une plate-forme hautement disponible, capable de satisfaire les charges de travail les plus gourmandes en performances.
« Ces améliorations passent également par l’utilisation de RDMA (Remote Direct Memory Access) pour interconnecter les nœuds du cluster et garantir une haute disponibilité qui ne soit pas au détriment des performances » ajoute Michel Touffet .
Au final, la plateforme hyperconvergée répond à tous les besoins, de 25000 à quelques millions d’IOPS en fonction du nombre de noeuds, avec des temps de réponse constants inférieur à la milliseconde, quelle soit la taille de la base de données.
La solution a ainsi la faculté d’accélérer les applications les plus exigeantes grâce à des performances constantes et prévisibles. « Plusieurs grandes institutions financières Américaines ou Européennes ont déjà migré l’ensemble de leurs bases de données relationnelles d’une architecture trois tiers basée sur des SAN hautes performances SSD vers des infrastructures HCI Nutanix » observe Michel Touffet. Par ailleurs, l’un des principaux acteurs de l’hôtellerie à l’échelle mondiale utilise ces mêmes infrastructures pour héberger l’ensemble de son environnement de base de données relationnelle, historiquement hébergé sur Oracle SuperCluster.
« Il y a fort à parier que les critères d’achat des DSI s’élargissent en matière de HCI et c’est une bonne chose » conclut Michel Touffet. D’une volonté initiale de simplicité et de réduction des coûts, les entreprises qui envisagent les systèmes hyperconvergés accordent de plus en plus la priorité à des exigences telles que les performances, l'évolutivité et la fiabilité – sachant que ces technologies seront toujours moins complexes et plus rentables qu'une approche traditionnelle en silo.
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