Le premier point d’attention consiste à utiliser une infrastructure de cloud privé prédictible et standardisée la plus proche possible du cloud public choisi. « La cohérence d’infrastructure est la clé, souligne Hervé OLINY, manager avant vente chez VMware, car elle garantit que les niveaux de services sont identiques entre les deux ». Assurer cette cohérence permet de limiter le temps passé à rendre les matériels et les logiciels d’infrastructure compatibles, tout en libérant du temps pour des tâches à plus haute valeur valeur ajoutée, en lien direct avec les applications.
« La cohérence d’infrastructure est la clé, car elle garantit que les niveaux de services sont identiques entre cloud privé et cloud public »
Par ailleurs, 80% des tâches opérationnelles d’un datacenter peuvent être automatisées, ce qui constitue une autre piste à explorer pour éviter les tâches chronophages et répétitives. Pour certaines organisations, il s’agira d’automatiser le provisionnement et la gestion du cycle de vie du matériel. D’autres se pencheront sur l’automatisation des couches logicielles d’infrastructure, mais « on peut encore aller au-delà » précise Hervé OLINY, « en proposant aux utilisateurs finaux – administrateurs ou développeurs – un vrai catalogue de services, voire même l’usage d’interfaces programmables directement accessibles depuis du code applicatif ».
Enfin, le dernier point d’attention concerne la sécurisation des applications et des services. Quel que soit le cloud public de votre choix, votre application ne doit pas pâtir de règles de sécurité inférieures à celles que vous auriez dans votre cloud privé. Idéalement, vous devriez pouvoir transporter une application entre cloud privé et cloud public sans rien avoir à reconfigurer, ni adressage IP, ni règle de firewall.