Flux RSS

Urbanisation et SOA

Si vous souhaitez recevoir toute l'information "Mot Clé" de notre feed RSS,Inscrivez-vous

282 documents trouvés, affichage des résultats 121 à 130.

< Les 10 documents précédentsLes 10 documents suivants >


(18/06/2008 17:07:55)

Red Hat rend JBoss disponible sur Amazon EC2

Un peu plus de 6 mois après son Linux, Red Hat met désormais son serveur d'applications Java Open Source JBoss sur la grille en ligne d'Amazon, EC2. L'Elastic Compute Cloud d'Amazon est une offre d'informatique à la demande, permettant d'utiliser une infrastructure matérielle et logicielle pour une tarification à l'usage. Le serveur d'applications JBoss pourra ainsi être facturé 119$ par mois, ou bien à partir de 1,21$ par instance et par heure, en sus des frais facturés par Amazon pour l'utilisation de la bande passante et des capacités de stockage. Les clients actuels de JBoss pourront aussi choisir de payer leur licence et d'héberger l'application sur la grille d'Amazon. Côté tarifs, explique Sacha Labourey, directeur technique de la division middleware de Red Hat, « la facture sur un an est évidemment plus élevée que si on achetait tout soi-même, mais avec environ 15 000 dollars pour un an d'utilisation du matériel, de Linux et du serveur d'applications, nous restons dans des prix tout à fait abordables. » La promesse d'affecter souplement de nouvelles ressources à une application De toute façon, l'ambition de cette offre n'est absolument pas de remplacer tous les usages du middleware Java. « Nous n'avons pas encore complètement codifié tous les cas d'utilisation pour le 'cloud computing', mais il y en a déjà un certain nombre », avance Sacha Labourey. Qui cite « toutes les tâches limitées dans le temps comme, par exemple, la billetterie de l'Euro 2008. Cela dure quatre mois, donc est-il nécessaire d'investir ? Probablement pas. » [[page]] Les solutions d'informatique à la demande telles qu'EC2 permettent en effet de créer ce type d'application sans investir outre mesure. En outre, les capacités peuvent être étendues simplement pendant les heures où sont prévues les pics d'affluence. « On ne parle pas de milliseconde, précise Sacha Labourey, mais le provisioning [réservation des ressources, NDLR] est très rapide. » Plutôt pour des besoins précis et des applications autonomes L'offre est donc plutôt destinée à des applications autonomes, dans des start-up ou de grandes entreprises souhaitant tester un projet ou déployer rapidement une application pour un besoin précis. « Il serait vain d'imaginer pouvoir sauter dans le cloud avec des données qui resteraient à des milliers de kilomètres de là dans un progiciel », reconnaît le directeur technique de JBoss. Toutefois, l'application peut aussi être ouverte aux échanges de données : tout dépend, explique Sacha Labourey, d'une chose, le temps de latence. « Si c'est un élément critique, alors il sera probablement difficile de déployer l'application dans le 'cloud'. » Cette offre de JBoss à la demande est aujourd'hui en bêta. Cela dit, EC2 lui-même est un service proposé en bêta par Amazon. A noter, EC2 héberge un autre système d'exploitation Open Source que Red Hat : OpenSolaris de Sun. (...)

(16/06/2008 15:49:20)

Le couple IT et métier, vecteur essentiel du déploiement des SOA

Les déploiements d'architectures orientées services (SOA) s'accélèrent : 50% des entreprises interrogées déploient des SOA, 27% ont des projets pilotes, 42% indiquent que les SOA représentent la dépense prioritaire en logiciels pour 2008 et 49% disent avoir augmenté leur budget SOA de 10 à 20% entre 2007 et 2008. Il s'agit des principales observations d'IBM, qui dévoile une étude commandée à The Link Group, et réalisée auprès d'un peu plus de 300 entreprises présentes... à Impact, la conférence d'IBM sur son offre SOA ! Il est bien évident que les entreprises ayant envoyé des délégués à Impact s'intéressent fortement aux SOA. Toutefois, certains résultats de l'enquête de The Link Group mettent aussi en lumière la façon dont les SOA sont perçues au sein de l'entreprise. Ainsi, à la question « quel est le profil le plus important pour implémenter les SOA », seuls 22% des répondants citent les informaticiens ; 70% votent pour une combinaison entre gens de l'informatique et du métier. Visiblement, l'évolution a été forte en un an, puisque 73% expliquent que cette exigence a été renforcée entre 2007 et 2008. 96% des personnes interrogées disent que leur dernier projet SOA était une réussite Du côté du fournisseur, il semble que la même exigence prévale : 52% disent que le critère le plus important dans le choix d'un éditeur de solutions SOA est une expertise à la fois technique et métier. [[page]] Cette complémentarité se retrouve aussi au niveau de la direction. The Link Group a ainsi demandé si le PDG de la société comprenait la valeur métier des SOA. 51% étaient « tout à fait d'accord » avec cette affirmation, et 22% simplement « d'accord ». La moitié des sondés (49% exactement) a aussi indiqué que le service informatique se réunissait avec les responsables métier au moins une fois par mois. Côté résultats, 96% des personnes interrogées disent que leur dernier projet SOA était une réussite. Parmi les bénéfices, 27% citent un meilleur alignement entre IT et métier, 17% des réductions de coût, et 17% encore une plus grande réactivité. Des résultats à mettre en regard des dépenses engagées : 40% des répondants ont indiqué avoir dépensé entre 10 et 29% de leur budget IT 2006 sur leurs projets SOA uniquement. Et les dépenses ont sensiblement augmenté en 2007 : seuls 34% n'ont pas accru leurs dépenses, 34% les ont augmentées de 10%, 19% de 20% et 13 % de 30% ou plus. (...)

(10/06/2008 13:39:51)

SOA : Sun met du MDM et du CEP dans sa suite Java Caps

La plateforme de Sun pour les architectures orientées services (SOA) passe en version 6. A cette occasion, Java Caps (pour Composite application platform suite) s'enrichit d'une suite de gestion des données de référence (MDM, master data management) et d'un moteur de corrélation des événements (technologie généralement désignée par CEP, pour complex event processing, et que Sun nomme IEP, pour intelligent event processor). La suite de MDM constitue un sous-ensemble de la suite Java Caps : elle peut être souscrite indépendamment. Il ne s'agit, précise Xavier Gérard, responsable de l'offre SOA chez Sun France, « ni d'un rachat ni d'un partenariat, mais d'un développement interne ». La suite s'appuie tout de même sur un composant hérité de SeeBeyond pour l'extraction et le chargement de données. Sun lui a ajouté « des couches d'orchestration, pour collecter et propager les données de référence, des fonctions de qualité et de nettoyage des données, mais aussi une vue unique des clients, à l'aide d'un moteur de 'matching' qui permet de retrouver le nom de quelqu'un en temps réel ». Ce dernier élément, précise Xavier Gérard, est en production en Grande-Bretagne, dans le cadre du projet de gestion de la santé : « cela concerne 60 millions de patients, pour un temps de réponse inférieur à la seconde ». Du BAM à la gestion des événements complexes L'IEP est quant à lui une évolution du module de BAM (Business activity monitoring, supervision de l'activité métier) de Java Caps. Le premier rôle d'un outil de BAM est d'établir un tableau de bord regardant le fonctionnement d'une application. Mais la multiplication des événements à superviser impose un certain automatisme, tant pour corréler ces événements que pour prendre des décisions en fonction de leur occurrence. [[page]]C'est le rôle des outils de type CEP, qui surveillent les événements, et peuvent aussi bien envoyer des alertes que lancer des processus. IBM, Oracle, BEA, Tibco ou Progress ont tous déjà inclus des offres de CEP dans leurs solutions SOA. Sun dit s'être « dans un premier temps concentré sur les performances du moteur ». Glassfish et OpenESB comme briques de base Cette version 6 de Java Caps démontre aussi clairement la façon dont Sun infuse ses technologies et ses standards dans la suite héritée de SeeBeyond, pourtant « la première certifiée J2EE en 2003 », comme le rappelle Xavier Gérard. Pour son exécution, Java Caps repose en effet sur deux éléments majeurs réalisés par Sun en Open Source : le serveur d'applications Glassfish et le bus de services d'entreprise Open ESB. Ce dernier marque aussi l'apparition de JBI (Java Business Integration) dans Java Caps, un protocole présenté en 2005 au moment du rachat de SeeBeyond, et implémenté depuis dans plusieurs ESB Open Source. Pour Xavier Gérard, l'arrivée de JBI ne devrait pas perturber les développeurs. « Cela offre simplement une flexibilité supplémentaire, dit-il, et cela répond à une volonté de standardiser encore plus les solutions. » L'ensemble de l'offre n'est toujours pas gratuite ; la vision du patron de Sun, Jonathan Schwartz, mettra un certain temps à s'accomplir. Plusieurs éléments sont toutefois disponibles d'ores et déjà en Open Source, et Sun a lancé, pour soutenir son offre de MDM, une nouvelle communauté d'utilisateurs et de développeurs, Mural. (...)

(09/06/2008 17:26:10)

Informatica injecte du temps réel dans l'intégration de données

Exclusivement spécialisé dans les solutions d'intégration de données, Informatica annonce une mise à jour notable de sa plateforme unifiée. La version 8.6 d'Informatica permet en effet d'automatiser l'intégration de données en temps réel ou en mode continu, grâce à la brique PowerCenter Real Time Edition. Cette dernière repose sur un moteur d'intégration en temps réel que l'éditeur proposait jusque-là en option et sur un outil permettant de suivre de façon continue les changements opérés sur les sources de données. S'y ajoutent des outils de BPEL (business process execution language) et de BPMN (business process modeling notation) pour orchestrer les tâches d'intégration sans programmation spécifique. La plateforme d'Informatica, éditeur indépendant (et qui prétend pour l'instant le rester) - concurrente d'offres telles que celles d'Ascential ou Sunopsis aujourd'hui rachetées respectivement par IBM et Oracle - est conçue pour fonctionner dans de multiples environnements, avec diverses solutions middleware et applications. Adaptée à la constitution d'entrepôts de données pour le décisionnel, elle convient plus généralement à tout projet de migration ou de consolidation d'applications. Echanger des données non structurées en B2B [[page]] Parmi les nouveautés d'Informatica 8.6 figure également une solution d'échange de données non structurées (fichiers Word ou Excel, par exemple), B2B Data Transformation, qui conviendra aussi aux échanges basés sur les standards sectoriels semi-structurées comme Swift (secteur financier) et Hipaa (santé). En complément, la brique B2B Data Exchange fournit des outils d'orchestration pour automatiser les échanges entre partenaires. Qualité des données et intégration 'on demand' La plateforme renforce aussi sa gestion de la qualité des données. Rappelons que, dans ce domaine, Informatica a racheté en avril dernier l'éditeur Identity Systems et sa technologie de réconciliation de données d'identité multilingue (60 langues reconnues). Nouvelles fonctions qui sont intégrées à Data Quality 8.6. Le prix d'entrée de la plateforme Informatica 8.6, disponible ce mois-ci, démarre à quelque 150 000 dollars. Enfin, Informatica livre un troisième service d'intégration de données en ligne pour l'application de CRM (gestion de la relation client) hébergée de Salesforce. Le service Data Loader facilite aux utilisateurs de Salesforce l'intégration entre leurs données sur site et hors site. Des services 'On Demand' que l'éditeur propose de découvrir sur son site. (...)

(03/06/2008 16:04:01)

Microsoft promet des éclaircissements sur son projet Oslo pour les SOA

Microsoft devrait donner quelques détails sur Oslo dans les heures qui viennent, à l'occasion de sa conférence développeurs américaine (TechEd Orlando). Oslo est une vaste initiative, annoncée en octobre dernier, destinée à orienter l'ensemble de l'offre de Microsoft en direction des architectures orientées services (SOA). D'après Jon Perera, un des responsables de la plateforme middleware de Microsoft, l'impact d'Oslo sur Visual Studio, l'atelier de développement de Microsoft, se concrétisera par l'apparition d'outils de modélisation à l'intention des architectes. L'éditeur a également indiqué qu'il donnerait des éclaircissements sur le langage de description des processus qu'il compte mettre en oeuvre : Microsoft avait formé la Business Process Alliance pour bien montrer son intention de faire les choses en concertation avec les partenaires, et pas seul dans son coin comme cela lui est souvent reproché. A noter que ce TechEd devrait donner lieu à l'un des derniers keynotes de Bill Gates dans ses fonctions officielles à Microsoft. (...)

(21/05/2008 18:16:09)

Sapphire : SAP presse ses clients vers les projets SOA

SAP enchaîne les conférences utilisateurs. Deux semaines à peine après le Sapphire américain d'Orlando, l'éditeur allemand de progiciels de gestion a réuni ses clients et son écosystème à Berlin (environ 9 000 personnes du 19 au 21 mai). Désormais reconnu aussi comme fournisseur d'infrastructure avec sa plateforme NetWeaver lancée en 2003, SAP a une fois de plus insisté sur les bienfaits de l'architecture orientée services (SOA). Henning Kagermann, co-PDG de SAP (en photo), l'a illustré en montrant comment on pouvait transformer rapidement un processus métier en modifiant l'enchaînement des services Web invoqués, y compris en incluant dans le processus des services Web proposés par des fournisseurs. L'éditeur prépare pour le deuxième semestre de nouveaux outils de gestion des processus et des règles métiers (projet Galaxy) qui, couplés avec son environnement de composition d'applications composites, viendront s'appuyer sur le référentiel de services (Enterprise services repository) pour intégrer des services SAP et non SAP. 1,2 millions de membres sur SAP Developer Network Au niveau mondial, 10 000 clients de l'éditeur ont désormais migré sur ERP 6.0 qui repose sur une architecture SOA, et quelque 38 700 déploiements ont déjà été effectués sur NetWeaver (qui intègre l'outil de portail et permet de mettre en place des applications composites). [[page]] Une fois passé à ERP 6.0, les clients peuvent évoluer à leur rythme en se voyant proposer des packs d'améliorations fonctionnelles (enhancement packages) qu'ils choisiront d'installer en fonction de leurs besoins du moment. SAP fait remarquer qu'en réduisant ainsi le coût des évolutions et en apportant plus de flexibilité dans la transformation des processus métiers, il fait aussi baisser le coût total de possession du système informatique. Il guide donc ses clients dans cette direction. Pour les y accompagner, l'éditeur a annoncé sur Sapphire qu'il renforçait ses prestations de services et de support pour aider les entreprises dans leurs projets SOA. Un « starter kit for enterprise SOA » est notamment mis gratuitement à la disposition des clients sur le réseau SAP Developer Network ouvert par l'éditeur pour favoriser les échanges entre les utilisateurs de NetWeaver. Il s'agit désormais d'un réseau très actif qui compte à ce jour 1,2 millions de membres et sur lequel « une question reçoit en moyenne une réponse en 17 minutes », affirme Vishal Sikka, directeur technique de SAP. Le bon outil d'analyse au bon moment L'un des thèmes favoris d'Henning Kagermann étant la co-innovation, le dirigeant s'est fait un plaisir de présenter aux participants de Sapphire les premiers développements réalisés par RIM, fabricant du smartphone Blackberry, pour exploiter l'application de GRC (gestion de la relation client) de SAP depuis le fameux terminal portable. Accéder à ses contacts, ses dossiers clients et ses rendez-vous depuis le mobile ou y saisir directement de rapides comptes-rendus de visite... Pour avoir vu maintes fois ses équipes commerciales agrippées à leur Blackberry, le PDG ne doute pas un instant du succès de la future application. Enfin, ce Sapphire berlinois avait un caractère particulier. D'une part, il accueillait aussi les utilisateurs de l'éditeur Business Objects, racheté en octobre et désormais entité de SAP. Les premiers packages intégrés avec l'offre décisionnelle de BO ont été livrés et Henning Kagermann ne s'est pas privé de dérouler les écrans d'une SAP Business Suite affichant au bon moment l'outil d'analyse permettant de prendre rapidement la bonne décision (reliant ainsi étroitement stratégie et exécution). Mais, d'autre part, il s'agissait probablement du dernier Sapphire qu'Henning Kagermann présidait en tant que PDG de la société. En avril dernier, le dirigeant a en effet annoncé qu'il quitterait ce poste l'an prochain. Ce faisant, il a souhaité partager pendant une année la direction de l'entreprise avec celui qui doit lui succéder, Léo Apotheker, afin d'effectuer une passation de pouvoir sans à coups. En procédant ainsi, il est assuré que « les décisions prises aujourd'hui seront soutenues par le prochain PDG », confiait-il dans une récente interview. (...)

(13/05/2008 13:03:32)

SOA Software achète LogicLibrary et ses outils de gouvernance de la SOA

L'éditeur californien SOA Software, spécialiste des solutions d'intégration en architectures orientées services (SOA), vient d'annoncer l'acquisition de son compatriote LogicLibrary (Pittsburgh, Pennsylvanie), pour un montant non précisé. LogicLibrary s'est construit une expertise sur les solutions de réutilisation des composants et des services dans le cadre d'approches SOA. Son offre, axée sur le développement, propose notamment un référentiel de code de services. Elle est complémentaire avec l'offre de gouvernance de la SOA de son acquéreur, ce dernier étant également bien placé sur la capacité de réutilisation des services. Avec le rachat de LogicLibrary, SOA Software entend donc constituer une solution complète de gouvernance intégrée. En point fort, l'intégration avec la brique registre des services Selon le cabinet d'études français Yphise, qui vient d'évaluer quatre solutions de supervision et d'administration de services, l'un des points forts de l'offre de SOA Software réside dans l'intégration avec la brique registre des services. « Il s'agit d'une évolution générale de ces outils qui seront de plus en plus intégrés avec les solutions d'annuaire de services et les plateformes d'administration classiques », indiquait alors Aurélie Chandèze, l'analyste auteur de l'étude. (...)

(06/05/2008 13:01:40)

SAP et Microsoft veulent aider les banques dans leurs projets SOA

SAP, Microsoft et quinze autres sociétés -SSII ou acteurs du monde bancaire- viennent de créer l'association BIAN (Banking industry architecture network) afin de partager leur expertises techniques et méthodologies pour faciliter l'évolution des systèmes informatiques des banques vers une architecture orientée services (SOA). Parmi les membres figure la SSII française Steria. L'association rappelle que les systèmes d'information en place dans les banques comportent toujours une large part de développements spécifiques. Ces derniers constituent une entrave de plus en plus gênante avec la globalisation des marchés financiers. BIAN se donne pour objectif d'encourager le développement de services standardisés, vers lesquelles les banques pourraient évoluer par étapes. L'une des difficultés rencontrées dans le cadre des projets SOA réside dans la définition sémantique des services (un sujet notamment évoqué lors des premières assises du développement de SI durables, en janvier dernier). C'est un chantier auquel SAP a commencé à s'atteler pour le secteur bancaire en créant, en 2005, le regroupement IVN (industry value network) for Banks qui rassemble 37 éditeurs et institutions financières. L'association BIAN (de droit allemand) a adopté une politique de propriété intellectuelle ouverte afin que les spécifications qui sortent de la collaboration de ses membres puissent être mises en oeuvre sur de multiples plateformes technologiques. (...)

(24/04/2008 17:11:53)

Les mashups d'entreprise vedettes de la Web 2.0 Expo

La conférence d'O'Reilly consacrée au Web 2.0, qui se déroule en ce moment à San Francisco, tourne cette année essentiellement autour des mashups d'entreprise. Un concept défendu ardemment tant par les éditeurs spécialisés tels Kapow, Nexaweb ou Jackbe, que par les ténors de l'architecture logicielle, comme IBM, Tibco ou Oracle. Pour reprendre une définition communément admise, les mashups (également écrits mash-up) sont des applications composites légères, éventuellement mises au point par des non-informaticiens, combinant des sources de données et/ou des services applicatifs différents afin de fournir un service à valeur ajoutée. Pour la nouvelle version de son site, actuellement en bêta, ViaMichelin a ainsi réalisé un mashup en combinant ses propres services de calcul d'itinéraire et d'information trafic au service de représentation cartographique de Microsoft Virtual Earth. Positionner une information touristique sur une carte est en effet bien plus pratique pour l'utilisateur. Plus de 700 API de mashups identifiées De même, Information Builders propose dorénavant un mashup lié cette fois au service cartographique de Google, « pour développer rapidement des applications composites dotées d'indications géographiques et ne nécessitant aucune formation ou développement spécifique ». John Musser, qui maintient le catalogue en ligne de mashups ProgrammableWeb.com, est venu expliquer le concept sur la scène de la conférence Web 2.0. Il dit avoir ajouté à son catalogue 120 interfaces de programmation pour les trois premiers mois de l'année, ce qui porte le total d'API pour les mashups à plus de 700 (au 24 avril 2008, le total est de 732 API pour 2977 mashups). Pour lui, les entreprises ont quelque 18 à 24 mois de retard sur les particuliers dans l'utilisation de cette technologie. Aucune notion de qualité de service pour les mashups [[page]] De fait, les entreprises ont montré des réticences face à une technologie qui recourt aux protocoles les plus simples du Web (XML, RSS, Atom.) et qui ne répond donc pas aux normes habituelles du développement d'applications transactionnelles (intégrité, sécurité, disponibilité.). Le plus souvent, les services libres d'accès ne sont assortis d'aucune garantie en termes de qualité de service ni d'aucun moyen de supervision. Multiplication des solutions professionnelles de mashups Les barrières sont cependant en train de tomber, pour deux raisons. D'une part, les mashups mis en place rendent le plus souvent un service décorrélé de la notion de transaction, et peuvent donc être gérés de façon plus légère (pas trop non plus : un utilisateur mécontent du service ne reviendra pas ou ne se transformera pas en acheteur). D'autre part, les offres professionnelles se structurent. Au début du mois, IBM lançait son Mashup Center et WebSphere sMash comme une extension naturelle de son offre d'infrastructure SOA (Architecture orientée services). Twinsoft annonce opportunément aujourd'hui le lancement d'une nouvelle version de son Convertigo Enterprise Mashup Server, qui permet d'exposer des services à partir de l'existant, et de les combiner en applications composites. Présent à la conférence O'Reilly, Jackbe a présenté la version 2.0 de Presto, dont le rôle est de convertir des mashups en « mashlets », des composants à utiliser - comme les « portlets » - dans des portails, que ce soit sur PC ou sur mobile. Et Serena a de son côté présenté son projet de place de marché pour les mashups, Mashup Exchange. A noter tout de même, d'après une étude Forrester sur le marché du Web 2.0 publiée juste avant la conférence, le business des mashups devrait représenter nettement moins que celui des réseaux sociaux. (...)

(23/04/2008 17:55:00)

La SOA comme remède à la paralysie de l'information, selon Progress

En tournée en Europe pour présenter l'intérêt des architectures orientées services (SOA) - et son catalogue de solutions - Progress Software a rassemblé ce matin à Paris une trentaine de personnes. L'éditeur a dévoilé à cette occasion les résultats d'une étude commandée à Vanson Bourne Research, qui a interrogé un demi-millier d'entreprises en Europe. Ce qui ressort en premier lieu de cette étude est la difficulté des entreprises à accéder rapidement à une information à jour. Ce que Progress nomme la « paralysie de l'information ». « Dans plus de 70% des cas, les informations sont réparties dans au moins 11 régions », indique Anthony Cross, directeur avant-vente Europe du Sud. D'après l'étude, « seuls 38% [des responsables interrogés] obtiennent les informations stratégiques qui leur sont nécessaires au moment où ils en ont besoin ». Or, « 77% des directeurs informatiques et responsables IT confirment que l'activité de leur entreprise nécessite des données en temps réel, voire de l'information à la minute ». 58% des entreprises auraient une stratégie SOA en place Globalement, poursuit Anthony Cross, les responsables interrogés estiment que les SOA devraient pouvoir remédier à ce problème. Et les directions générales semblent avoir bien compris cela également. « 75% disent avoir le soutien de leur direction générale », commente Anthony Cross. Toutefois, seules « 58% des personnes interrogées ont désormais une stratégie en place », et seulement 35% ont déjà « développé » une stratégie SOA. Le manque de place faite au DSI dans les comités de direction est peut-être une réponse à ce taux encore faible de projets : la moitié des entreprises seulement accueillent le DSI dans leur 'codir'. L'enquête fait également ressortir une très forte proportion de gens recourant à des fournisseurs divers pour leur projet SOA (approche 'best of breed'). Il faut savoir que Progress, acteur indépendant, pionnier de l'ESB (Enterprise service bus) au travers de sa filiale Sonic, a lui-même choisi cette approche en juxtaposant des solutions issues de divers rachats (Apama, Actional, Lombardi, Xcalia...). « Mais 70%, indique aussitôt Anthony Cross, éprouvent des difficultés pour intégrer leurs diverses technologies. » Lui conseille donc de recourir à des standards pour simplifier cette intégration. Nul doute qu'un acteur comme IBM aurait eu une autre explication... (...)

< Les 10 documents précédentsLes 10 documents suivants >