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(07/05/2012 16:46:34)
Une faille de sécurité majeure repérée dans Mac OS X Lion
La dernière mise à jour de Mac OS X Lion (10.7.3) comporte une brèche permettant l'accès à un fichier texte contenant l'ensemble des mots de passe des utilisateurs. C'est David I. Emery, expert en sécurité informatique, qui a révélé l'information sur le site Cryptome. Résultant sans doute d'une erreur de manipulation de l'un des développeurs d'Apple, l'erreur entraine l'enregistrement en clair des mots de passe de Lion dans un fichier de logs pour tous ceux qui s'identifient. Néanmoins, ce problème ne concerne que les personnes ayant effectué une mise à jour vers Mac OS X 10.7.3 et utilisant le premier volet du logiciel de cryptage de données FileVault, issue d'une précédente version du système d'exploitation. La marque à la pomme dispose en effet de deux versions de FileVault.
La première, utilisée jusqu'à la mise à jour 10.7 et utilisant la norme Advanced Encryption Standard (AES), ne chiffre que le répertoire personnel de l'utilisateur, laissant de côté les répertoires systèmes. La seconde, FileVault 2, fournie avec Mac OS X Lion 10.7.3, crypte quant à elle l'ensemble du contenu du disque dur. Problème, lorsqu'une personne met à jour Lion tout en continuant à utiliser la première version de FileVault, une erreur se produit et créé une faille de sécurité. Selon David I. Emery, quiconque possède un accès administrateur peut ainsi avoir accès à l'ensemble des mots de passe de tous les utilisateurs de la machine. Pire, même sans accès administrateur, le fichier reste accessible en démarrant le Mac en mode « disque cible » ou en passant par la partition de récupération de Lion.
Un problème à relativiser
Toutefois, une simple migration vers FileVault 2 règle en partie le problème puisque celle-ci obligerait toute personne souhaitant s'introduire dans une machine concernée à connaître au moins le mot de passe de l'un des utilisateurs avant de pouvoir accéder au fichier et la mise en place d'un mot de passe firmware, indispensable au démarrage de la partition de récupération ou au lancement du mode « disque cible FireWire », limiterait les possibilités d'intrusion. Sans doute apparu lors de la dernière mise à jour 10.7.3, ce problème aurait, selon David I. Emery, été découvert plus tôt par d'autres utilisateurs et la firme de Tim Cook serait au courant depuis un moment. Les employés des Genius Bar disposeraient d'ailleurs d'une technique standard pour mettre fin au problème : passer à FileVault 2et chiffrer tout le disque dur.
Quoi qu'il en soit, cet épisode met en lumière la fragilité d'une telle technologie et pour David I. Emery, « une erreur comme celle-ci ne représente finalement pas vraiment plus de danger que le fait de laisser son ordinateur sans surveillance pendant quelques minutes ». Apple ne s'est pas encore exprimée sur le sujet.
(...)(07/05/2012 16:50:36)Le PHP Group obligé de corriger des mises à jour défaillantes
Le PHP Group va publier des mises à jour complémentaires pour différentes versions de PHP, afin de corriger définitivement deux failles capable de générer une exécution de code à distance. La première est connue sous le nom CVE-2012-1823 dans php-cgi, un composant qui permet à PHP de fonctionner dans une configuration CGI (Common Gateway Interface). Cette vulnérabilité a été découverte et signalée au PHP Group à la mi-janvier par une équipe de passionnés d'informatique baptisée De Einbadzen. Le bug change l'interprétation de la chaîne de caractères contenant «- » pour que le composant php-cgi puisse gérer des lignes de commandes, comme -s, -d,-c. La faille peut-être exploitée pour dévoiler du code source depuis les scripts PHP ou éxécuter du code malveillant sur des systèmes vulnérables.
Des mises à jour inefficaces
Le 3 mai dernier, le PHP Group a publié en urgence les mises à jour de PHP 5.3.12 et PHP 5.4.2 pour corriger ces failles, car des éléments techniques de l'utilisation des vulnérabilités avaient été rendus publics. Cependant, peu de temps après, Stefan Esser, le créateur de Suhosin, extension de sécurité pour PHP, a indiqué via Twitter que le correctif CVE-2012-1823 inclus dans PHP 5.3.12 et PHP 5.4.2 peut facilement être contourné.
Le PHP Group a reconnu l'inefficacité de son patch d'origine et prévoit la publication d'une autre mise à jour mardi. « Ces mises à jour fixeront la faille CGI et une autre liée au problème apache_request_header dans CGI (seulement pour la version 5.4) » précise le groupe. Ce dernier problème peut être utilisé pour une saturation de la mémoire tampon et généré une exécution de code à distance, explique, sur son compte twitter, Georg Wicherski, analyste spécialisé sur les malwares, .
800 000 clients d'Orange sont partis chez Free Mobile
L'opérateur Orange a perdu 2,3 millions d'abonnés au premier trimestre 2012 selon Stéphane Richard, le PDG d'orange, interrogé lundi 7 mai par L'Express. Parmi eux, 800 000 auraient rejoint l'offre Free Mobile, présentée le 10 janvier dernier. Il ne s'avoue d'ailleurs pas très surpris par cet exode : "Free détient un parc de 4,7 millions d'abonnés à Internet, qui bénéficient d'une offre très alléchante pour passer au mobile. Dès lors, il n'est pas étonnant qu'il ait vendangé très rapidement les freenautes. D'ailleurs, les deux tiers des clients mobiles qui nous ont quittés possèdent une Freebox."
Iliad, la maison-mère de l'opérateur, n'a toujours pas communiqué le moindre chiffre sur sa nouvelle activité. Stéphane Richard profite également de cette interview pour annoncer qu'Orange distribuera le prochain iPhone 5 : "Je rentre des Etats-Unis, où j'ai rencontré Tim Cook, PDG d'Apple. Nous aurons l'iPhone 5, mais je ne peux pas vous révéler la date de son lancement en France."
Droit d'auteur : pas de protection pour un langage de programmation ou une fonction
La Cour de Justice de l'Union européenne a rendu hier un avis consultatif (décision préjudicielle) précisant la portée du droit d'auteur, tel que protégé par la Directive européenne sur la protection juridique des programmes d'ordinateur. Cet avis se base sur un litige opposant, devant la Haute Cour du Royaume-Uni, la société SAS Institute Inc., inventeur d'un système d'analyse de données nommé «SAS», et la société World Programming Ltd (WPL), auteur d'un logiciel alternatif «WPS» qui est capable d'exécuter des programmes d'application écrits en langage SAS («scripts»).
Interfaces non protégéesAlors que la société SAS accuse WPL d'avoir copié les manuels et les composants de son système SAS, la Cour européenne précise que la directive précitée ne protège que les «formes d'expression» et «la création intellectuelle propre à l'auteur d'un programme d'ordinateur». Alors que ce champ couvre notamment le code source et le code objet d'un programme - qui permettent de reproduire ce dernier dans différents langages informatiques -, «les idées et les principes qui sont à la base de quelque élément que ce soit d'un programme d'ordinateur, y compris ceux qui sont à la base de ses interfaces » ne sont en revanche pas protégés. Il en ressort que la fonctionnalité et le langage de programmation d'un programme ne sont pas protégés en tant que tels.
Prévenir d'éventuels monopolesLa Cour ajoute par ailleurs qu'«admettre que la fonctionnalité d'un programme d'ordinateur puisse être protégée par le droit d'auteur reviendrait à offrir la possibilité de monopoliser les idées, au détriment du progrès technique et du développement industriel». Ainsi, seul un tiers qui se procurerait «la partie du code source ou du code objet relative au langage de programmation ou au format de fichiers de données utilisés dans le cadre d'un programme d'ordinateur», et qui créerait «à l'aide de ce code, des éléments similaires dans son propre programme d'ordinateur», serait susceptible de violer le droit d'auteur.
ICTjournal (...)(07/05/2012 15:34:56)
Sage devient partenaire de Microsoft Azure pour cibler le marché du cloud
L'éditeur britannique Sage a annoncé qu'il travaillerait en partenariat avec Microsoft pour développer ses propres solutions ERP sur la plateforme Windows Azure, son objectif étant d'attirer dans le cloud les Petites et Moyennes Entreprises (PME). Sage se concentrera en premier lieu sur l'Europe avec Sage 200, un pack de gestion de la relation clients (GRC) avec des fonctionnalités BI et financières, en cours de développement au Royaume-Uni et en Espagne.
Les solutions seront compatibles avec Microsoft Office 365 et seront déployées dans des sites pilotes dans les mois à venir. Les produits seront disponibles dans tous les territoires en 2013. « C'est une excellente nouvelle pour nos PME-PMI clientes qui aimeraient profiter des meilleurs avantages offerts par des applications sur site et en ligne. C'est aussi un évènement très important pour Sage, car cela prouve la dynamique de sa stratégie web et la cohérence de sa politique en matière de technologie et de plate-forme », a déclaré Antoine Henry, DG de Sage France, également en charge du marché des PME au sein de Sage Europe.
« Le partenariat avec Microsoft permet de s'appuyer sur davantage de normes, un élément important dans des écosystèmes diversifiés, mais il permet aussi de s'engager plus directement avec toute une gamme de produits Microsoft. Cette approche entièrement centrée sur le PaaS (Platform-as-a Service) nous permet d'accélérer le développement d'applications spécifiques pour nos clients en fonction de leur domaine d'activité, de stimuler la productivité, de réduire les délais de commercialisation et de limiter le chevauchement des tâches ».
Une évolution très prudente vers le cloud
Cependant, Angela Eager, directrice de recherche pour le cabinet d'analystes TechMarketView, n'est pas très convaincue par ce partenariat. Selon elle, cette stratégie ne donne pas le sentiment que Sage va fortement s'engager pour le cloud dans le futur et ni qu'il offrira une large gamme de produits pour le cloud. « Sage reste un acteur prudent. Voilà plusieurs années qu'on attend à ce que l'éditeur fasse une entrée dans le cloud et prenne des engagements en conséquence, mais il ne semble toujours pas avoir le courage de franchir le pas », a déclaré Angela Eager. « Et il en paye le prix : au cours des dernières années, sa croissance au Royaume-Uni a été laborieuse - de l'ordre de 3 à 5% - et nous ne pensons pas que cela puisse changer, à moins d'un changement radical dans sa stratégie ».
Toujours selon Angela Eager, « ce partenariat va pousser Sage vers le cloud, mais l'évolution est lente et l'approche fragmentaire. Sage sélectionne les applications qu'il va rendre disponibles dans le cloud et Azure va y ajouter sa plate-forme de livraison, différente et séparée. Sage a toujours l'air de s'engager à moitié dans le cloud, et il manque à l'éditeur une stratégie cohérente ».
(...)(07/05/2012 15:04:13)Procès Java/Android : Oracle veut empêcher Google d'utiliser le témoignage de l'ex-PDG de Sun
Jusqu'à présent, le témoignage de l'ancien PDG de Sun en faveur de Google était un élément fort du dossier. La semaine dernière, Jonathan Schwartz, a en effet déclaré à la barre du tribunal : « Oui, nous n'avions pas estimé que cela posait un problème », en réponse à l'avocat de Google qui lui demandait si, en tant que PDG de Sun, il avait pris la décision de ne pas poursuivre Google, quant à l'utilisation de Java dans Android.
Oracle, qui a racheté Sun au début de l'année 2010, avait en même temps hérité de la propriété intellectuelle du langage de programmation Java. Un peu plus tard la même année, l'éditeur avait porté plainte contre Google, affirmant qu'Android empiétait sur des brevets et des droits d'auteur qu'Oracle détenait sur Java. Google avait nié ces accusations, affirmant qu'Android était une implémentation « propre » de Java et ne violait pas les droits d'Oracle. La première phase du procès, qui doit se prononcer sur la responsabilité en matière de droit d'auteur, a commencé en avril et la mise en délibération par le jury a commencé lundi dernier.
Oracle a donc demandé au tribunal d'interdire à Google de se prévaloir du témoignage de Jonathan Schwartz au cours des deuxième et troisième phases du procès, qui examineront la plainte d'Oracle sur les brevets et la question des dommages-intérêts. « La question posée par Google appelait une réponse soit affirmative, soit négative. Or en déclarant que « nous avons estimé qu'il n'y avait pas de raison d'entamer des poursuites contre Google à propos d'Android », M. Schwartz a livré un point de vue », estime Oracle dans sa demande.
Quelle valeur accorder au témoignage de Jonathan Schwartz ?
« En apparence, la question visait à savoir seulement si M. Schwartz avait pris la décision de ne pas entamer de poursuites à l'encontre de Google », a ajouté Oracle. « Mais la réponse de M. Schwartz - et l'utilisation a posteriori de cette réponse par Google - implique que Sun (devenu Oracle) avait abordé la question et suggère qu'un groupe non identifié de personnes (« nous ») avait pris une décision définitive quant au fait d'engager ou non une procédure, et en avait apprécié les termes ». Mais, selon Oracle, « les motifs juridiques, tels que l'ancienne équipe dirigeante de Sun, les auraient appréciés, et les décisions qu'elle envisageait, sont clairement mis en avant ». Ajoutant que « par ailleurs M. Schwartz ne disposait d'aucune autorité, ni d'aucun élément pour faire une telle déclaration, laquelle laisse entendre qu'Oracle devrait se soumettre à un privilège de dérogation que M. Schwartz n'a pas le pouvoir d'invoquer ». Enfin, « le fait de suggérer qu'Oracle avait décidé de ne pas intenter de poursuites contre Google va clairement à l'encontre des preuves présentées dans cette affaire », a encore déclaré Oracle.
Selon la plainte d'Oracle, « la preuve présentée au procès a montré que Sun et Google avaient eu des discussions après l'annonce d'Android en 2007, que ces pourparlers s'étaient poursuivis après l'acquisition de Sun par Oracle, et que les responsables de Google envisageaient d'acheter à Sun « tous les droits relatifs à Java », afin d'éviter toutes poursuites judiciaires postérieures ». Si Oracle avait réfuté le témoignage de Jonathan Schwartz au moment où il l'a fait, l'entreprise aurait eu à décider « sur le champ si elle acceptait de renoncer à ce privilège », a ajouté Oracle. « Si Google est autorisé à s'appuyer sur ce témoignage, et si le jury est autorisé à croire que c'est important, le procès va dériver vers une question non pertinente pour se prononcer sur la valeur subjective du témoignage de M. Schwartz, au lieu d'examiner les faits ».
Des témoins de nouveau appelés à comparaitre
Les avocats des deux parties ont débattu de la question devant le tribunal vendredi matin. L'avocat de Google, Robert Van Nest, a indiqué que Sun demandait à ce que Jonathan Schwartz soit à nouveau entendu dans la seconde phase du procès, celle relative aux brevets. « Dans une déposition déjà consignée, l'ancien PDG de Sun avait fait une déclaration similaire, à savoir que Sun n'avait pas estimé qu'il y avait motif à poursuivre Google sur la question des brevets », a déclaré Robert Van Nest. Google a refusé de faire d'autres commentaires à ce sujet.
De son côté, Oracle envisage de faire à nouveau comparaître Tim Lindholm, un ingénieur de Google, et l'auteur d'un e-mail considéré comme un élément de preuve essentiel dans la partie du procès concernant l'atteinte aux droits d'auteur. Selon Oracle, le témoignage de l'ingénieur permettrait d'apporter un point de vue intéressant sur la question des brevets. Pour Robert Van Nest, si le tribunal accepte qu'Oracle cite Tim Lindholm à comparaître, Google devrait être en mesure de faire entendre Jonathan Schwartz à nouveau.
Le juge ne semble pas favorable à une nouvelle comparution des deux témoins. Lundi dernier, celui-ci a estimé que « leurs témoignages abordaient des éléments très périphériques à la plainte concernant les brevets ». Le juge a d'ailleurs demandé aux avocats de « s'entendre » et de convenir qu'aucun témoin ne reviendrait à la barre. Mais la question pourrait encore être débattue lors d'une prochaine audience. Le verdict qui viendra clôturer la première phase du procès concernant le droit d'auteur pourrait intervenir dès vendredi. Mais une question posée jeudi dernier au juge par un juré pourrait mettre le jury dans l'impasse et l'empêcher de trancher sur la question du droit d'auteur.
(...)(07/05/2012 14:56:09)Flash Player, Adobe propose les mises à jour silencieuses pour Mac
Depuis quelques semaines, Adobe propose une version bêta de Flash Player pour Mac OS X qui inclut la fonction mises à jour silencieuses. Si l'éditeur propose depuis fin mars cette fonction pour Windows, il était resté très discret quant à l'adoption de cette technologie sur Mac OS. L'entreprise s'était simplement engagée à créer la même fonction sur OS X, mais sans fixer de calendrier.
Aujourd'hui, la version Mac est identique à celle de l'outil de mise à jour pour Windows. Il interroge toutes les heures les serveurs d'Adobe jusqu'à ce qu'il obtienne une réponse. S'il ne trouve aucune mise à jour prête, l'outil revérifie les serveurs 24 heures plus tard. Les mises à jour trouvées sont entièrement installées en tâche de fond, sans aucune notification sur l'écran. Par défaut, Flash 11.3 inclut les mises à jour silencieuses, mais les utilisateurs peuvent modifier le réglage pour continuer à recevoir sur des alertes à l'écran.
Un bac à sable fait aussi son apparition
Dans les six semaines qui ont suivi la livraison de la version silencieuse de Flash Player pour Windows, Adobe a envoyé plusieurs mises à jour. Vendredi dernier, l'éditeur a ainsi livré une paire de mises à jour, dont un patch pour une vulnérabilité «zero-day » que des hackers ont déjà à exploiter. Ces mises à jour silencieuses n'affecteront pas les utilisateurs du navigateur Google Chrome, qui intègre son propre système de mises à jour automatiques en arrière-plan.
Une autre caractéristique importante de Flash Player 11.3 est la présence d'un plug-in de type « bac à sable » pour Mozilla Firefox sur Windows Vista et Seven. Un deuxième point important dans la stratégie d'Adobe pour contrecarrer les attaques qui exploitent des bugs Flash non corrigés.
Un bac à sable isole des processus sur l'ordinateur, afin d'entraver ou tout du moins de prévenir la progression des logiciels malveillants qui essaie d'injecter du code sur une machine. Pour développer la sandbox Flash Player de Chrome, Adobe avait travaillé avec les ingénieurs de Google. Pour celle de Firefox, l'éditeur a refait la même chose avec les ingénieurs de Mozilla. Adobe prévoit de livrer la version finale de Flash Player 11.3 avant la fin du mois de juin. Les utilisateurs qui veulent tester la pré-version peuvent la télécharger sur le site d'Adobe.
Facebook acquiert l'application de géolocalisation Glancee
Avec l'acquisition de Glancee, Facebook va sans doute pousser encore plus loin ses fonctions de partage de localisation et inciter les utilisateurs du réseau social à communiquer avec de nouvelles personnes dans le monde réel, puisque l'application de Glancee permet en effet de trouver à proximité des utilisateurs du service partageant les mêmes amis et les mêmes centres d'intérêt.
Cette acquisition, qui se place dans la droite ligne du rachat d'Instagram - pour 1 milliard de dollars - devrait contribuer à renforcer l'offre mobile du réseau social en ligne. Comme le rapporte TechCrunch, l'application n'est déjà plus disponible et Facebook, nouveau propriétaire de la technologie, a recruté trois fondateurs de Glancee. L'application mobile de Facebook permettait déjà de signaler sa position à ses amis, mais avec l'application de localisation pour iPhone, Android, et Facebook, on a le sentiment que le réseau social veut reproduire sur sa plate-forme mobile ce qu'elle offre fait déjà sur sa plate-forme numérique.
Une batterie vidée plus vite
Les applications comme Glancee ont leurs avantages et leurs inconvénients. Parce qu'elles s'appuient sur des données reçues en temps réel, ces applications nécessitent de nombreux échanges de données entre les relais de téléphonie cellulaire et le mobile. Si bien qu'elles sollicitent beaucoup la batterie des smartphones et la vident assez rapidement. De plus, les utilisateurs sont très concernés par le respect de la vie privée, notamment quand il s'agit de partager ses données de localisation avec des inconnus. De toute évidence, les utilisateurs de Glancee souhaitaient partager leur localisation, sinon ils n'auraient pas utilisé cette application. Si cette technologie est introduite dans Facebook, on peut légitimement supposer que le partage de localisation au sein du réseau social sera laissé au choix de l'utilisateur, surtout quand on voit les plaintes permanentes liées aux questions de respect de la vie privée.
L'observateur spécialisé dans les nouvelles technologies Robert Scoble, fait un certain nombre de remarques pertinentes dans un blog audio où il évoque l'acquisition de Glancee par Facebook. D'après son expérience de Highlight, une application qui fait la même chose que Glancee, il compare ce type d'application à du « réseautage pour introvertis ». Selon lui, l'utilisateur disposé à rencontrer une personne proposée par l'application va obtenir des informations sur ce qu'elle aime et va aussi repérer le nom d'amis qu'ils auraient en commun. À cet égard, l'application sert au minimum à entamer la conversation avec l'autre. « Le profil renseigne aussi sur sa position sociale et indique comment chacun se situe dans le réseau social », commente Robert Scoble. Ce dernier fait également remarquer que des applications comme Glancee et Highlight annoncent une époque où la technologie va garder en mémoire de plus en plus d'informations sur notre comportement, sous prétexte de nous fournir toujours plus d'informations utiles. « Nous sommes à l'aube d'une nouvelle ère informatique où les applications apprennent à nous connaître», a-t-il déclaré.
Une pistage bientôt permanent par défaut
Et il a raison. Alors que le pistage des individus à partir de leurs téléphones mobiles suscite la plupart du temps un tas de protestations de la part de ceux qui en contestent le principe, il est difficile de nier par ailleurs l'existence de certaines pratiques. En premier lieu, tout ce que nous faisons, ou presque, sur et avec nos appareils mobiles, est déjà suivi par des hordes de développeurs d'applications et des fabricants de terminaux mobiles, en principe, pour améliorer leurs produits et pour leur permettre de mieux cibler leur public. Mais en même temps, cela leur permet de savoir ce que nous aimons, où nous allons, et comment nous dépensons notre argent. Et même si cette idée nous dérange, le pistage peut être utile.
Robert Scoble évoque le cas d'une application du nom de Placeme, qui suit et se souvient de l'endroit où se trouve le téléphone que nous transportons. « En contrepartie de ces données de localisation, les applications nous promettent de nous envoyer des informations utiles susceptibles de nous intéresser», a-t-il ajouté. Certaines personnes en apprécient le principe, d'autres y sont très hostiles. Mais selon lui, « ceux qui voudront empêcher leur localisation en toute circonstance devront peut-être un jour éteindre complètement leur téléphone ! »
(...)(07/05/2012 10:41:08)L'industrie adopte le cloud plus vite que la santé
IDC publie deux études sur l'attrait et les freins aux services du cloud, d'une part auprès des entreprises industrielles, d'autre part auprès des prestataires de soins en Europe de l'Ouest, en sondant leurs projets d'investissement dans le domaine. Citant des avantages en matière d'agilité commerciale, de qualité des services et de partage d'information avec leurs partenaires, 60% des entreprises manufacturières déclarent disposer d'un budget dédié au cloud et ne pas prévoir réduire ce dernier. En outre, la moitié des entreprises interrogées déclarent vouloir y dédier davantage de moyens dans le futur.
Ces investissements sont principalement dirigés vers les applications de collaboration et de service à la clientèle (CRM). Selon Pierfrancesco Manenti, chef de IDC Manufacturing Insights, EMEA, «des craintes subsistent encore, notamment en matière de sécurité et de disponibilité, cependant ces craintes habituelles sont rapidement compensées par les avantages massifs qui découlent de ces investissements, ce qui explique aujourd'hui une telle conversion».
Du côté des prestataires de soins, la prudence est toujours de mise, puisque seuls 6% des responsables IT disent consacrer plus de 10% de leur budget au cloud computing. Parmi les freins, une nécessité que les infrastructures restent privées pour cause de sécurité des données - dissuadant ces derniers de déployer leurs systèmes et informations au-delà de leur firewall - et la nécessité d'être en conformité avec les exigences légales en matière d'audit. Cependant, les prestataires de soins pourraient profiter dans le futur d'investissements publics de plus en plus importants dans le cloud, qui leur permettraient notamment de surmonter ces barrières légales.
Selon Silvia Piai, research manager EMEA chez IDC Health Insights, «nos résultats démontrent que les prestataires de soins ont conscience des avantages potentiels du cloud et ont l'intention de les explorer dans le futur; ces avantages concernent notamment le self-service, des économies d'échelle, la flexibilité, le principe pay-as-you-go, et une amélioration du rapport valeur/temps de la technologie».ICTjournal (...)(07/05/2012 10:33:33)
Ambulances géolocalisées pour gagner en efficacité en Loire-Atlantique
Dans le département de Loire Atlantique, une ambulance intervient pour assurer un transport d'urgence toutes les vingt minutes. Afin d'assurer une plus grande rapidité des délais d'intervention, les soixante-deux sociétés d'ambulances ont décidé d'équiper cent-dix véhicules avec un système de géolocalisation. Ce dernier affiche le positionnement exact des cent-dix ambulances, avec une mise à jour effectuée toutes les minutes. Une carte affiche en permanence les ambulances disponibles et celles déjà utilisées, ainsi que l'endroit où elles se trouvent sur le département.
Le déclenchement d'une intervention est réalisé en temps réel, le logiciel de géolocalisation constatant automatiquement quelle ambulance est la plus proche du lieu d'intervention, afin de permettre aux ambulanciers d'intervenir le plus rapidement possible. Ainsi, le gain de temps est de l'ordre de plusieurs minutes et l'intervention est fiabilisée. Le taux d'erreur pour le déclenchement d'une intervention a été réduit de près de 70%.
Grâce au financement d'un poste de coordinateur au sein du centre de régulation du SAMU, une personne s'occupe de coordonner et déclencher les demandes d'ambulance. Le coût total de l'installation est de 50 000€, est entièrement financé par la centrale de secours ambulancier de Loire-Atlantique, et comprend la création du logiciel ainsi que l'aménagement des cent-dix véhicules. La solution, nommée SCR'Urgences a été conçue et mise en place par la société SCR Informatique, basée à Erbray.
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