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(26/03/2009 17:21:59)

Hervé Novelli et NKM relancent le Passeport pour l'économie numérique avec Microsoft et Google

Hervé Novelli et Nathalie Kosciusko-Morizet, respectivement secrétaires d'Etat aux PME et à l'Economie numérique, en ont appelé à Microsoft et Google, ce matin à Bercy, pour donner une nouvelle impulsion au Passeport pour l'économie numérique, créé en novembre 2006. Eric Boustouller, PDG de Microsoft France, déjà partenaire de l'initiative, et Mats Carduner, directeur général Europe du Sud de Google, sont venus présenter leur contribution. Celle-ci se concrétise par la fourniture d'outils et de formations mises à la disposition du Cefac, le centre de formation qui anime le programme. Au menu, des sessions pour créer un site Internet, faire connaître sa marque, attirer plus d'audience, améliorer la performance de son site, ou faire du commerce sur Internet. Pour ces deux grands acteurs, c'est une occasion de plus de renforcer leur visibilité auprès des petites entreprises. Destiné à accélérer l'informatisation des très petites entreprises, le Passeport ne se diffuse pas aussi vite que souhaité dans le tissu des TPE françaises. Lors de son lancement, Renaud Dutreil, prédécesseur d'Hervé Novelli, espérait que 200 000 TPE s'inscrivent en deux ans à cette démarche de sensibilisation et de formation gratuite, donnant accès à des offres packagées promotionnelles pour s'équiper. Or, au 5 mars 2009, un peu moins de 42 000 entreprises avaient ouvert un compte. Et parmi elles, seules 22 212 s'étaient vu délivrer un passeport, après avoir suivi au moins trois modules de formation parmi les dix-huit proposés (*). Hervé Novelli reconnaît que « la mise en place a été très progressive ». Il convient donc de relancer la machine à un moment où, en outre, les acteurs de l'IT et les pouvoirs publics aimeraient convaincre que l'outil informatique bien maîtrisé peut contribuer à accroître la productivité et la réactivité des entreprises. Un référentiel des offres pour tirer la qualité vers le haut Le 4 février dernier, sur le salon des entrepreneurs, Hervé Novelli a donc prolongé jusqu'au 31 décembre 2011 la convention d'engagement avec le Cefac, qui orchestre la mise en oeuvre du programme. Et ce matin, Nathalie Kosciusko-Morizet a rappelé les mesures prévues dans le plan France numérique 2012 pour renforcer les actions autour du Passeport pour l'économie numérique. Le nombre de conseillers et d'animateurs chargés de sa promotion et de son encadrement va passer de quelque 700 à un millier et les formations vont être approfondies : « Nous allons dépasser l'initiation pour aborder des sujets plus pointus ». La secrétaire d'Etat a également annoncé la mise en place d'un groupe de travail avec les CCI, les chambres de métiers et les associations de formation, à partir d'avril, en vue de constituer un référentiel métier pour augmenter la visibilité des offres proposées : « Nous voulons tirer la qualité vers le haut et mieux présenter les compétences des accompagnateurs TIC. » Il s'agit aussi identifier les points de blocage du programme et les raisons pour lesquelles les TPE n'y vont pas. Un tableau de bord pour suivre l'avancée de France numérique 2012 « Nous voulons toucher l'ensemble des TPE, mais toutes ne sont pas reliées à un réseau. Si 100 000 à 150 000 d'entre elles ont un passeport dans trois ans, ce sera bien », a admis Hervé Novelli. « Nous avons un problème de communication dans ce domaine, a reconnu dans la foulée Nathalie Kosciusko-Morizet. Nous avons beaucoup d'éléments macro-économiques [sur l'écart entre les économies très informatisées et les autres], mais pas assez d'éléments micro-économiques pour démontrer à la TPE ce que l'équipement informatique peut lui apporter en termes de compétitivité et de développement du chiffre d'affaires. Il nous manque des chiffres qui parlent à ce public. » Dans le même esprit, la secrétaire d'Etat rappelle par ailleurs son intention de communiquer régulièrement sur l'avancée du plan France Numérique 2012 en donnant accès à un tableau de bord qui permettra de cliquer sur les différentes actions pour juger de la progression effectuée. (...)

(24/03/2009 17:36:28)

Les tarifs de l'outsourcing vont sérieusement flancher, prédit Gartner

Selon le cabinet d'études Gartner, les tarifs de l'outsourcing vont sérieusement flancher en 2009 et 2010. Gartner a mesuré la baisse sur quatre métiers : services datacenter (-5 à -10%), services de desktop et de help desk (-5 à -10%), services réseaux (-10 à -15%), applications externalisées (-10 à -20%). Le cabinet attribue cette baisse des prix à la concurrence entre anciens acteurs de l'outsourcing et nouveaux entrants. La crise a eu pour effet de reporter un certain nombre de décisions, observe le cabinet. Mais les clients sont bien décidés à entrer dans d'intenses discussions et à renégocier les termes et conditions des contrats, les niveaux de services, les volumes de l'outsourcing. Un exemple est donné avec le marché indien : Gartner explique que les SSII ont dû baisser leurs prix, leurs clients se plaignant des attaques terroristes de Bombay, du scandale Satyam, des fluctuations du cours de la roupie, etc. (...)

(23/03/2009 17:00:45)

Appear et Netfective partenaires de Logica à l'issue d'un concours d'innovation

Par le biais de son concours international d'innovation (Global Innovation Venture Partner Program), la SSII Logica identifie des PME ayant développé des solutions innovantes pour les combiner avec ses propres offres. Le gagnant peut alors, dans une démarche définie avec Logica, présenter sa solution aux clients de la SSII à l'échelle internationale. Cette année, la dernière étape du concours vient de distinguer la PME suédoise Appear pour sa technologie de diffusion d'informations contextuelles, en temps réel, à des utilisateurs mobiles. Appear a été choisie parmi sept autres candidats, finalistes des concours réalisés par les antennes de Logica, en France, aux Pays-Bas, au Royaume-Uni, au Danemark, en Finlande, au Portugal et en Inde. Tous ces candidats, issus de phases de présélection nationales, ont de toute façon acquis l'assurance d'un partenariat avec la SSII dans leurs pays respectifs. Ainsi, dans l'Hexagone, le jury de Logica France avait de son côté retenu l'éditeur Netfective, parmi cinq autres finalistes français.

Une solution basée sur les modèles

Créée en 2000, Netfective propose depuis quatre ans la suite Blu Age, conçue pour générer automatiquement des applications Java et .Net en s'appuyant sur une approche MDA/MDD, c'est-à-dire une architecture et un développement basés sur des modèles. L'éditeur a choisi une approche qui permet de se concentrer sur la construction fonctionnelle de l'application, en utilisant le langage de modélisation UML (Unified modeling language), indépendamment de la plateforme technologique utilisée. A partir de la modélisation UML détaillée de l'application, de la maquette sous forme de fichiers XHTML, du descriptif de l'architecture technique cible et de l'environnement de déploiement, Blu Age permet de fournir un package constitué du code source généré, de la documentation de l'application et du script de création de la base de données. L'offre de Netfective est notamment utilisée pour faire évoluer les applications existantes et, dans ce domaine, l'éditeur s'apprête à lancer une solution pour moderniser les systèmes PacBase. « Nous cherchions un partenaire qui puisse faire bénéficier Logica d'une dynamique d'innovation et apporter de la valeur à nos clients, explique Ivan Bertrand, directeur chez Logica Management Consulting et président du jury. Parmi les dossiers examinés (une quarantaine), nous avons également découvert des acteurs de niche qui n'étaient pas sélectionnables à l'échelle de notre groupe mais qui peuvent nous permettre d'alimenter cette dynamique. » Sur le choix de Blu Age, Ivan Bertrand explique que la PME est sortie du lot en raison de la transversalité de la solution et de son approche globale.

Logica France et Netfective vont réfléchir à la façon dont leurs expertises peuvent être associées dans une offre commune. « Nous pensons que la valeur est dans le savoir et nous essayons de faire en sorte que la technique se mette au service du savoir », a commenté Christian Champagne, PDG de Netfective, lors de la sélection de sa société par la SSII. « Or, il n'est pas évident de vendre de l'innovation en France », a-t-il aussi regretté en poursuivant : « Pour avoir travaillé outre-Atlantique, je ne serai pas mécontent qu'un acteur français réussisse dans le secteur du logiciel. »

SoftFluent, Obeo, Exo Platform et EBM Websourcing en finale

Parmi la cinquantaine de clients que compte déjà Netfective figurent notamment Orange et un certain nombre d'acteurs de la distribution, dont Intermarché et Système U. Dans le secteur de la distribution en particulier, Christian Champagne estime que sa société a su combiner savoir-faire métier et technologie pour pouvoir s'affranchir des coûts de production. A noter aussi, Jacques Attali siège au conseil d'administration de la PME. « Il nous aide à valoriser les investissements que nous faisons », apprécie Christian Champagne.

Netfective rassemble 150 collaborateurs entre Paris et Bordeaux, dont 43 qui se consacrent à la R&D. L'éditeur poursuit ses recrutements : « Nous cherchons des ingénieurs mathématiciens et des architectes, précise son dirigeant. Nous recrutons quarante collaborateurs. » La société réalise un chiffre d'affaires d'environ 10 M€. Elle est membre de l'OMG, fait partie de la communauté Eclipse et a été identifiée par Gartner. Elle vend déjà son offre à l'international, notamment sur Component Source, ou par l'intermédiaire de distributeurs, par exemple en Russie. Aux côtés de Netfective, Logica France avait retenu cinq autres finalistes dans le cadre de son « Global Innovation Venture Partner Program » : SoftFluent (créée par d'anciens collaborateurs de Microsoft et membre du programme Idées) et son produit CodeFluent (fabrique logicielle pilotée par les modèles), Obeo, qui édite des outils pour industrialiser le cycle de vie des applications informatiques, Exo Platform, qui a développé une suite de travail collaboratif basée sur un portail Web, et EBM Websourcing, qui propose des solutions d'échange de services Web au sein d'un système d'information. NB : En dehors d'Appear, grand gagnant, et de Netfective pour la France, les PME retenues par Logica dans les autres pays sont Cognisco pour le Royaume-Uni, Pallas Athena pour les Pays-Bas, WPA Mobile pour le Danemark, KLG Systel pour l'Inde, OutSystems pour le Portugal et Ravensoft pour la Finlande.

(...)

(19/03/2009 20:14:56)

IBM-Sun : Le monde Java inquiet et HP menacé

Et si IBM achetait Sun pour 6,5 Md$ ? Depuis hier que la rumeur circule, le grand bal habituel des réactions et analyses a débuté. Bien qu'aucune des deux firmes n'aient encore souhaité commenté cette hypothèse, plongeons au coeur de ses possibles conséquences. Pour commencer, et sans surprise, le monde Java s'agite. Même si on peut supposer que MySQL et Glassfish constitueraient des offres Open Source d'entrée de gamme satisfaisantes pour IBM, c'est plutôt l'inquiétude qui domine. Sur le site Javalobby, par exemple, certains s'inquiètent de voir IBM favoriser son environnement de développement Eclipse face au Netbeans de Sun. "Quel intérêt pour un même fournisseur d'avoir deux IDE ? " peut-on lire. "A peine Sun acheté, IBM annoncera qu'il arrête NetBeans pour des questions de budget. Et il en ira de même pour toutes les offres pour lesquelles il a déjà une solution." Pour d'autres commentateurs du blog, le serveur d'applications GlassFish, concurrent de WebSphere, est aussi en danger. « Et quid du support commercial de MySQL ? » s'interroge-t-on. La communauté Java partagée A l'opposé, certains estiment qu'IBM aurait un impact positif sur Java. « Il pourrait injecter davantage d'argent dans son développement, » estime ainsi, sur son blog, Fabrizio Giudici, architecte Java. Pour lui, « les produits Open Source de Sun ont une bonne réputation dans leurs communautés et ils pourraient intégrer de nouveaux projets. Cela pourrait augmenter notre charge de travail (non payée) au début, mais les opportunités de marché arrivent quand on les attend le moins. » En outre, la gestion d'Eclipse par IBM a suscité moins de polémique que la gestion du Java Community Process par Sun. Pour Matt Aslett, analyste du 451 Group, la communauté Sun ne devrait en aucun cas craindre qu'IBM fasse disparaître les logiciels Sun. « Bien sûr, les portefeuilles se chevauchent, mais cela ne devrait pas être un problème parce qu'IBM peut utiliser l'offre de son rival pour générer du revenu. Et Big Blue "a déjà de multiples OS et bases de données dans son offre. Il pourrait reprendre son mantra : 'donner le choix à l'utilisateur.' » Jeffrey Hammond de Forrester Research tempère : « La division logiciels d'IBM devra faire face à certains défis importants pour monétiser le portefeuille Open Source de Sun. IBM ne vend pas à des développeurs mais à des patrons de divisions. Or, ce ne sont pas eux qui décident quand on parle d'Open Source. Ce sont bien les développeurs. Nos études le confirment. Sans oublier qu'IBM va devoir réconcilier son modèle économique middleware avec celui de Sun. Et ils sont très différents. » Enfin, la division logiciels de Big Blue n'est pas « structurée pour monétiser un modèle économique basé sur le support de l'Open Source. Et je me demande s'ils arriveraient à atteindre le niveau de service exigé par les clients en la matière. » Le marketing logiciel d'IBM est décentralisé, divisé en multiples marques et ce serait un vrai « défi pour eux d'appliquer le modèle resserré que Sun met en place pour doper l'adoption de l'Open Source ». Ce qui est sûr, selon un autre observateur, « c'est qu'une union IBM-Sun sera positive pour les clients des deux entreprises, mais il est peu probable qu'elle donne naissance à de nouvelles directions majeures dans le monde du logiciel. » Les serveurs, les datacenters et même le cloud [[page]]Et si le logiciel seul n'était pas la raison de l'acquisition ? Nombre d'observateurs voient dans cette hypothétique opération la création du futur géant des datacenters. Et pourquoi pas du cloud, d'ailleurs. IBM est sans nul doute à la tête d'une des gammes de serveurs les plus denses et les plus complètes du marché. De la machine x86 la plus basique jusqu'au grand système (sous Linux aussi, s'il vous plait) en passant par des serveurs Unix et les inépuisables iSeries (toujours connus sous le nom d'AS/400 malgré d'innombrables changements de nom). Sun apporterait sa technologie de containers pour les datacenters IBM exploite ses propres processeurs Power, spécifiques, mais aussi des cartes électroniques reines du supercalcul, les BlueGene. Et malgré ses performances récentes, le Sparc de Sun pourrait bien être la première victime du mariage, s'il a lieu. Peut-être juste avant Solaris... qui aurait du mal à trouver sa place au milieu des nombreux OS d'IBM dont son propre Unix, Aix. Là encore, le salut de la technologie pourrait venir de la stratégie Open Source entamée avec OpenSolaris. Big Blue a aussi développé depuis quelques temps une forte compétence dans le datacenter qu'il s'est fait une spécialité d'optimiser en matière d'efficacité énergétique (matériel, logiciel, climatisation, service, etc.). Sun a lui aussi déployé beaucoup d'efforts en la matière. Et il apporterait entre autres les technologies de son container qu'il a été le premier à maîtriser. Des qualités essentielles en ces temps d'économie d'énergie et de respect de l'environnement. Les deux géants fondus en un seul pourront par ailleurs facilement mixer leurs clouds car ils n'en sont qu'à leurs balbutiements. Mauvais plan pour Cisco, mais surtout pour HP Ces expertises complémentaires des deux Américains dans le monde des centres serveurs, distribués ou non, associées à leurs compétences logicielles, doit sérieusement inquiéter la concurrence. A commencer par HP qui a choisi de son côté d'avaler une énorme société de services, EDS. Il se tord pour l'instant dans des difficultés qui le conduisent à réduire ses effectifs et diminuer les salaires. Que dire de Cisco ? Qu'il se fait voler la vedette de son entrée dans le monde des serveurs par une simple rumeur ? Mais au delà de ça, l'union du Texan et du Californien pourrait lui barrer la route du datacenter pendant quelques temps. Même si un futur IBM-Sun le met moins en danger que HP. Interrogé par Business Week, Steve Ballmer, le patron de Microsoft, a estimé de son côté que l'opération « donnerait à Microsoft un avantage compétitif pendant toute la durée nécessaire à l'intégration des nombreux actifs de Sun dans une seule entreprise. » Une chose est sûre. L'union d'IBM avec Sun donnerait naissance à une famille recomposée de taille avec quelques enfants indésirables. Les doublons seront légion et les choix, cornéliens. Et c'est sans parler pour l'instant, de la réorganisation commerciale. Enfin, aucune fusion ne va jamais sans réduction d'effectifs. Si elle a lieu, celle-ci se concrétisera en pleine tempête économique et n'échappera pas à des coupes massives. Ce ne sera pas le moindre des maux. (...)

(18/03/2009 16:35:23)

Annuels GFI : des résultats stables et un nouveau patron

La SSII française GFI Informatique a clos son exercice 2008 sur un chiffre d'affaires consolidé en hausse de 11,6 % à 768,1 M€, comme l'indiquaient les résultats préliminaires. Le résultat net du groupe s'est établi à 14,3 M€, un montant quasi équivalent à celui dégagé en 2007 (14 M€). Le résultat opérationnel courant est également resté stable à 44,9 M€. La France a réalisé un chiffre d'affaires de 514,4 M€ (67% du CA total), soit une croissance organique de 5%, et une croissance totale de 14%. Toujours dans l'Hexagone, la marge opérationnelle courante s'est établie à 32,3 M€, soit 6,3% du CA. Le fondateur s'apprête à passer la main Sur le quatrième trimestre, toujours en France, les activités de GFI ont toutefois subi les effets du ralentissement économique, essentiellement dans les secteurs banque/finance. Le taux d'activité a baissé de 1,5% lors de ce dernier trimestre notamment à cause du retard pris dans le démarrage chez les clients de contrats signés. Côté perspectives, la SSII s'attend à ce que les mesures d'économies mises en place en 2008 aient plein effet en 2009, sans donner davantage de précisions. Enfin, dans le cadre de cette publication, la SSII a annoncé la nomination de Vincent Rouaix, actuellement directeur des opérations France, au poste de directeur général en remplacement de Jacques Tordjman qui avait fondé le groupe il y a plus de 15 ans. Ce dernier restera toutefois président du conseil d'administration jusqu'à l'assemblée générale du 20 mai 2009, date à laquelle Vincent Rouaix prendra ses nouvelles fonctions de PDG. (...)

(18/03/2009 12:02:50)

Seuls 13% des chefs d'entreprise inquiets face à la crise, selon l'Institut Sage

Une seule question obsède tous les acteurs du marché : comment vont réagir les clients face à la crise ? Simple reports d'investissements ou abandons complets de projets ? Sérénité ou panique ? Pour en avoir le coeur net, l'Institut Sage, émanation de l'éditeur du même nom, a interrogé 403 dirigeants d'entreprises. Une enquête menée au mois de février auprès de sociétés de toutes tailles et de tous secteurs. La conclusion est plutôt modérée. Parmi leurs priorités, les chefs d'entreprises classent le client en première place avec 64% des réponses : développement du portefeuille clients et fidélisation. Ensuite vient la trésorerie avec 38%. Sur ce point, l'industrie et la construction sont les secteurs les plus inquiets. Troisième et quatrième critères : la relation avec les fournisseurs (27%) et la gestion des ressources humaines (24%). Côté fournisseurs, les dirigeants de l'industrie souhaitent en augmenter le nombre et renégocier leurs tarifs. Pour les ressources humaines, il s'agit, tous secteurs confondus, d'activer différents leviers : mobilité des collaborateurs, valorisation des talents, réduction des effectifs, recrutements, réorganisation des processus métier ou des méthodes de travail. Un quart des entrepreneurs attentistes ou opportunistes Globalement, les dirigeants se montrent vigilants (52% des cas), c'est la tendance principale. A une extrémité, on trouve les inquiets, mais ils ne sont que 13%. Inversement, on découvre des entrepreneurs sereins (14%), ou même opportunistes (10%). 11% seulement se montrent attentistes, c'est-à-dire sans vision à court et moyen terme. Ils recherchent des solutions internes mais sont quand même 55% à attendre des mesures gouvernementales pour faciliter l'investissement. Pour 2009 (plusieurs réponses possibles), 49% des interrogés vont se concentrer sur leur coeur de métier, 40% se tourneront vers la croissance externe, 34% rechercheront des débouchés à l'international. (...)

(18/03/2009 09:28:43)

IBM serait en pourparlers pour acheter Sun

Selon le Wall Street Journal qui a contacté des sources proches des deux enterprises, IBM serait en discussion pour acheter Sun Microsystems. La publication signale que l'opération pourrait être concrétisée dès cette semaine et estime à 6,5 Md$ le montant de la possible transaction. Les rumeurs d'un rachat de Sun ne sont pas nouvelles. Et qu'il s'agisse de Java, du cloud computing, des datacenters, du marché des télécoms, les raisons pour IBM d'être candidat ne manquent pas. Sans surprise, ni IBM, ni Sun, contactés en France, ne souhaitent commenter ces rumeurs. (...)

(17/03/2009 18:32:07)

Steria confiant dans son avenir dans le offshore et le nearshore

Steria détaille ses résultats financiers pour 2008, un mois après l'annonce de son chiffre d'affaires annuel (1,765 M€, +24,7%), tiré par l'infogérance, le secteur public et le BPO (business process outsourcing). Confortée par sa bonne intégration de la Britannique Xansa, la SSII française voit son avenir solidement ancré dans les services offshore et nearshore. « Nous avons signé en 2008 trente nouveaux contrats qui intègrent 100 000 jours de production en offshore », a souligné François Enaud, PDG de Steria, lors de la présentation des résultats. L'an dernier, les effectifs indiens du groupe ont progressé de 11% pour atteindre 5 671 salariés fin 2008 (sur un effectif mondial de 19 141 personnes). Le rythme des embauches dans cette région devrait encore augmenter cette année, a confirmé ce matin le président de la SSII. Cet été, pour ses 40 ans d'existence, le groupe pourrait totaliser autant de salariés sur le sous-continent indien qu'en France où la SSII compte aujourd'hui 6 000 personnes. Dans l'Hexagone, en revanche, aucun plan de recrutement n'est prévu cette année. La SSII se bornera à embaucher des profils spécifiques en fonction des besoins. « On ne recrute plus en masse des ingénieurs comme on l'a fait en 2008 », a confirmé François Enaud. Une dette ramenée à 235 M€ Comme pressenti en février, la SSII a amélioré en 2008 sa rentabilité opérationnelle pour la sixième année de suite. Elle récolte les fruits du rachat de Xansa effectué à l'été 2007. La marge opérationnelle du groupe, qui a progressé de 30,8% à 135,5 M€, représente 7,7% de son chiffre d'affaires global, soit une hausse de 0,4 point du taux de marge opérationnelle par rapport à son exercice 2007, et de 0,9 point si l'on tient compte de l'activité Xansa sur douze mois. « Nous avons terminé l'année sur une situation financière très solide, avec un ratio de prise de commandes sur chiffre d'affaires supérieur à 1 », a commenté François Enaud, en rappelant les inquiétudes que l'acquisition de la SSII britannique et la dette ainsi créée avaient suscitées sur les marchés financiers. Fin 2008, la dette a été ramenée à 235,3 M€ (contre 306,9 M€ fin 2007), à un niveau très sensiblement inférieur au montant prévu. La SSII affiche également une « excellente génération de cash flow [71,6 M€, contre -397,7 M€ fin 2007]», note son PDG. « Nous avons développé avec Xansa davantage de synergies que prévu en dépensant moins que ce que nous avions annoncé ». Au Royaume-Uni, la totalité des contrats a été renouvelée à Steria après le rachat de Xansa, à l'exception de deux d'entre eux [LSC et My Travel] non reconduits avant même l'acquisition. En dépit de ces deux défections, la croissance organique au deuxième semestre 2008 a progressé de 2,2%. Quant au ratio de prise de commandes sur chiffre d'affaires, il a atteint 1,7 au quatrième trimestre. En 2008, le groupe Steria a également réalisé de bonnes performances en Allemagne et en Scandinavie. En France, l'organisation, plus compliquée, a manqué d'efficacité commerciale. Coûts de structure trop élevés, difficultés dans la réalisation de certains projets (surcoûts de dépassement) ont conduit à changer l'équipe de direction trois mois avant la fin de l'année. Steria France est actuellement dirigé par Olivier Vallet. Etendre le modèle d'intégration vertueux de Xansa [[page]] Dans les mois qui viennent, Steria a l'ambition de diffuser dans son organisation le modèle de production de services totalement intégré que Xansa a réussi à mettre en place par son expérience de l'offshore. François Enaud décrit les trois étapes qui conduisent à ce modèle mature. « Dans le modèle classique de sous-traitance, les projets sont vendus localement et une partie est sous-traitée en Inde avec les risques d'incompréhension entre les besoins et l'exécution, et la non qualité qui peut en découler, rappelle le PDG. A la deuxième étape, on gagne en intégration avec des équipes «front-end» focalisées sur les relations avec les ressources offshore, ce qui permet d'éviter la perte de compréhension entre front-end et back-end. Enfin, à la troisième étape, on atteint le modèle vertueux, avec une seule direction et des équipes intégrées dans la même organisation où qu'elles se trouvent. » Steria forme ses équipes françaises à ce modèle. 110 commerciaux sont actuellement sur place pour comprendre cette démarche. Un investissement de 100 000 euros, mais « que nous allons récupérer au centuple », affirme François Enaud. (...)

(16/03/2009 16:33:48)

Annuels Altran : bénéfice en recul et premières mesures de chômage partiel

Altran a clos son exercice 2008 sur un chiffre d'affaires consolidé en hausse de 3,7% à 1,65 Md€, comme l'indiquaient les résultats préliminaires. Le spécialiste français du conseil en technologies a publié aujourd'hui, lundi 16 mars, un résultat opérationnel 2008 en hausse de 27,8% à 127 M€, contre 99,4 M€ en 2007 (soit 7,1% du chiffre d'affaires sur le premier semestre 2008 et 8,3% au second semestre 2008). En revanche, le bénéfice net est en chute libre : il a quasiment été divisé par deux pour s'élever à 11,4 M€ en 2008 contre 21,6 millions d'euros, un an auparavant. En conséquence, les perspectives 2009 du groupe n'augurent rien de bon : dans un communiqué, la société de conseil indique qu'elle réagira en temps réel aux difficultés de ses clients dans certains secteurs (comme l' automobile), mais qu'elle continuera de croître dans les zones d'Europe du Sud et sur des périmètres dans lesquels la visibilité restera clairement plus positive. Le chômage partiel pourrait s'étendre en fonction des perspectives économiques Pour l'heure, le groupe de conseil entend renforcer ses efforts dans la gestion de ses intercontrats, en développant les mobilités internes, en accélérant la formation, et en recourant, comme STMicroelectronics, à des mesures de chômage partiel. Il s'agirait en fait d'une extension du procédé, puisque le groupe y a déjà eu recours, depuis le début de l'année, chez ALD (ex Arthur D. Littlle), filiale d'Altran rattachée au secteur automobile, et dans sa filiale hollandaise. Le chômage partiel pourrait s'étendre en France et gagner d'autres pays et d'autres secteurs si la conjoncture venait à se dégrader, nous a-t-on précisé du côté d'Altran : « A ce stade, Altran ne s'interdit pas d'appliquer des mesures similaires à d'autres pays et secteurs si ces derniers subissent une forte dégradation tout au long de l'année 2009. » (...)

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