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(07/07/2009 17:22:55)
Plan social HP : des négociations freinées par une dissonance intersyndicale
Les négociations se sont bien ouvertes entre la direction de HP France et les représentants du personnel. Mais l'unanimité ne s'est pas encore faite entre les différents syndicats représentés. Cinq d'entre eux -la CFTC, FO, la CFE-CGC, la CGT et Sud- sur six souhaiteraient soumettre à l'ensemble des salariés de HP, sous la forme d'un référendum, les garanties qui ont été obtenues de la direction dans le cadre du projet de restructuration du groupe en France. Ces dispositions concernent le plan de sauvegarde de l'emploi (PSE) dans les trois entités concernées (HP France, HPCCF et EDS) et les conditions du transfert de 600 employés vers EDS. La CFDT, de son côté, ne se satisfait pas de ces dispositions, jugeant insuffisantes, notamment, les garanties sur les conditions de travail des salariés d'HP qui rejoindront EDS et sur les possibilités de reclassement à l'intérieur du groupe entre les différentes entités. La synthèse des garanties obtenues par les syndicats lors de ces premières négociations ont été publiées sur le blog de la CFTC-HP. Elle fait état, notamment, d'une réduction du nombre de postes supprimés. Celui-ci a été ramené à moins de 800 contre 1 050 initialement craints. L'objectif est de réduire encore ce nombre en se rapprochant des 700 suppressions. Les conditions de départ proposées sont celles du PSE HP 2006 pour les trois sociétés (EDS, HPF et HPCCF), hors dispositif PDA (préretraite). La direction dit vouloir éviter, dans la mesure du possible, les licenciements par désignation. Le calendrier prévisionnel des négociations fixe les premières réunions d'information à la mi juillet, pour le CE HPCCF, et au 8 septembre pour les CE HPF et EDS. Les transferts des salariés HPF ou HPCCF chez EDS se ferait le 1er novembre 2009. Le même mois s'ouvrirait le volontariat chez HPCCF et, en janvier 2010, le volontariat chez HPF et EDS. (...)
(07/07/2009 15:43:56)USI 2009 : Des scénarios d'avenir à l'usage des DSI
« Les prévisions sont difficiles, surtout lorsqu'elles concernent l'avenir. » La maxime de Pierre Dac a une nouvelle fois été illustrée la semaine dernière, par Antoine Gourévitch, directeur associé du Boston Consulting Group, et François Hisquin, directeur général d'Octo Technology, qui ont réfléchi avec des DSI à des « futurs possibles » de notre environnement, qui auront des impacts énormes sur la configuration des systèmes d'information... et sur la viabilité des entreprises. La seconde journée de l'Université du SI d'Octo Technology avait commencé sous les meilleurs auspices, le généticien Albert Jacquard invitant les participants à réfléchir à leur rapport aux autres, à « profiter de cette période de mutation pour mieux organiser les rencontres », et à abandonner notre culture de la compétition qui dresse les êtres humains les uns contre les autres : « A partir du moment où je veux faire quelque chose mieux que vous, je deviens incapable de vous rencontrer. » François Hisquin et Antoine Gourévitch ont pour leur part clos cette journée, dense en sessions techniques et stratégiques (cf. nos liens ci-dessous), en invitant les gens à examiner quatre scénarios d'avenir pour l'informatique, et à en distinguer aujourd'hui les signes précurseurs. Un avenir de fusions-acquisitions mettant les entreprises à la merci de trois géants Comme nous l'avait confié François Hisquin, cette dernière présentation de la journée était une gageure, car il s'agissait de rendre compte d'un atelier s'étant déroulé la veille, avec des DSI de grands groupes, tels que Generali, Axa, Thalès, Calyon, Danone, Carrefour... Toutefois, si les DSI ont en effet planché plusieurs heures sur le sujet, Octo et le BCG avaient largement préparé le terrain, mettant au point les quatre hypothèses. Dans la première hypothèse, nommée « Big is beautiful », Octo et le BCG imaginent que « le marché s'est consolidé autour de trois géants : IBM, Oracle et ATSys (fusion d'AT&T et d'Infosys) », qui se répartissent respectivement la finance, l'industrie et la high-tech. Du coup, tout est externalisé et le DSI n'est plus qu'un gestionnaire de contrats... pressuré. Exemple de clause : « Le client versera durant toute la durée du présent contrat une redevance égale à 5% de son chiffre d'affaires. Durant les 15 années suivant la rupture du présent contrat, le client versera au prestataire un dédit égal à 2% de son chiffre d'affaires. » Comme l'a souligné sur scène François Hisquin, les clients SAP, qui subissent actuellement la hausse de la maintenance, ont ri jaune à la lecture de ce scénario. AppStore et Green Detox : les scénarios les plus probables aux yeux des DSI [[page]] Le deuxième scénario, nommé « AppStore », imagine un monde déstructuré : les informaticiens peuvent faire fortune chez eux en inventant des logiciels, qu'ils proposent sur une plateforme en ligne née de la fusion de Google et d'Apple. De leur côté, les directions métier picorent les logiciels dont elles ont besoin sur cette plateforme, ou au pire composent des services à partir de ce qui y est proposé, réalisant « un système d'information à la demande ». Les offres de Google, Salesforce, et de bien d'autres en Saas (Software as a service, services applicatifs accessibles en ligne) préfigurent ce que cela pourrait devenir. Bien entendu, le poste de DSI n'est plus nécessaire dans cette configuration. Des mesures simples pour anticiper la taxation des ressources énergétiques Le troisième scénario présenté, « Green Detox », est apparemment celui qui a le plus fait réagir. Il imagine les conséquences d'une « guerre de l'eau » au Proche-Orient, ayant entraîné la décision de diviser par trois la consommation énergétique mondiale, et une politique de taxation drastique de l'IT. Dans cette hypothèse, « la recherche Google est taxée à 5$ » et tout le monde cherche le moyen d'écrire des programmes qui consomment le moins de ressources possibles. Ainsi, « SAP qui a sorti une version 'Logan' de son ERP prend des parts de marché »... De leur côté, les DSI mutualisent au maximum. Ceux qui ont planché sur le scénario l'ont apparemment jugé très plausible, puisque Antoine Gourévitch a rapporté que plusieurs ont fait part de leur décision de prendre des mesures proactives en matière de Green IT : inventorier les systèmes pour détecter ce qui est sous-utilisé, arrêter de refroidir les datacenters à moins de 20°C, placer des indicateurs sur les dépenses carbone... Le quatrième et dernier scénario, « Reboot », joue à se faire peur : « La généralisation d'un activisme anticapitaliste fait suite à la crise financière. Les virus 'Spoutnik' et 'Longue Marche' se sont combinés, ce qui a entraîné l'effacement de 30% des données des centres de calcul et empêché l'Internet de fonctionner pendant 8 semaines. » S'ensuivent faillites en série, réinternalisation des infrastructures IT pour plus de sécurité, résurgence des technologies propriétaires... Soit qu'il fasse trop peur, soit que les DSI s'estiment à l'abri, ce scénario n'a guère soulevé de commentaires. « L'incertitude doit être explorée, car elle est source d'opportunités » Si l'exercice peut paraître vain, il est en fait essentiel pour le développement à moyen et long terme des entreprises, ont fait valoir François Hisquin et Antoine Gourévitch. Pour le DG d'Octo Technology, une telle approche aurait peut-être permis à DEC de perdurer. En 1977, le dirigeant de Digital, Ken Olsen, expliquait qu'il ne voyait aucune raison pour que les gens aient un ordinateur chez eux. Comme le rappelle Luc de Brabandère, directeur associé de BCG et inventeur de la méthode, en préambule d'un document remis à tous les participants ce jour-là, « il est probable qu'aucun de ces scénarios ne se produise, car ce sont des caricatures de l'avenir ». Néanmoins, dit-il, cette incertitude doit « être considérée et explorée, car elle est source d'opportunités ». « En plus du ''probablement que'' qui mobilise vos réflexions quotidiennes, il faut faire de la place aux ''mais au fond si...'' qui vous aideront dans les décisions de demain à prendre dès aujourd'hui. » (...)
(07/07/2009 12:23:29)SQLI se convertit au SaaS avec son offre de dataroom électronique
Destinée aux secteurs de la finance et de l'immobilier, l'offre de dataroom électronique de SQLI est désormais proposée en mode SaaS. Plusieurs formules de location ou d'abonnement sont déclinées pour accéder en ligne à une ou plusieurs salles virtuelles adaptées à la mise à disposition sécurisée de documents confidentiels. Ces datarooms en ligne sont par exemple utilisées par les banques d'affaires, les cabinets de conseil, les études notariales ou les fonds d'investissement dans le cadre d'opérations de fusion/acquisition, de cessions d'actifs immobiliers, d'appels d'offres, de LBO, etc. Il est possible de stocker, dans un de ces espaces sécurisés, de 1 000 à 50 000 documents, voire davantage, pour faciliter les échanges d'informations entre des vendeurs et des acquéreurs potentiels. Pour encadrer son entrée sur le marché des solutions en ligne, « SQLI a constitué en début d'année une agence SaaS qui travaille de manière transversale pour le groupe », explique Olivier Larribe, directeur du développement Solutions SaaS. La SSII française compte développer d'autres offres en ligne, pour ses propres besoins ou pour le compte de tiers. La mise à disposition d'une salle virtuelle en 48h La transposition de l'offre de dataroom vers le mode SaaS s'est faite en deux temps. Il y a eu d'abord une refonte ergonomique du logiciel, puis l'application a été portée dans une architecture multitenant. « L'application a fortement évolué. Les projets de dataroom se gèrent sur un seul écran, en utilisant notamment des fonctionnalités de glisser/déposer », détaille Olivier Larribe, précisant que le client peut désormais gérer seul des fonctions qui nécessitait auparavant une intervention de la SSII : ajouter des rubriques ou des dossiers, créer de nouveaux utilisateurs, ajouter des documents, ouvrir une dataroom pour un intervenant pendant une période déterminée, ou bien la désactiver. La mise à disposition d'une salle virtuelle se fait en 48 heures dès que le client a fourni l'arborescence des rubriques qu'il souhaite voir apparaître et précisé le nombre d'utilisateurs. Pour 3 990 euros HT, on accède pendant trois mois à une dataroom où peut être chargé un nombre illimité de documents. Le tarif est dégressif pour trois ou cinq projets. Quant à la formule d'abonnement, elle permet d'utiliser un nombre illimité de datarooms sur six ou douze mois, pour 3 750 €HT ou 3 250 €HT par mois. « Le client peut également acheter les sources de l'application pour l'installer en interne », rappelle Olivier Larribe. (...)
(30/06/2009 17:35:39)Christian Estrosi ne veut pas s'immiscer dans le dialogue social chez HP
A l'issue de son entretien avec le PDG d'HP France, Yves de Talhouët, ce mardi 30 juin, le tout nouveau ministre chargé de l'industrie, Christian Estrosi, a déclaré qu'il veillerait à ne pas faire d'ingérence dans les discussions que la direction de HP France va mener avec ses salariés, rapporte l'AFP. Le ministre avait suscité cette rencontre à la suite de l'annonce, jeudi dernier, de 540 suppressions de postes sur l'Hexagone au sein des effectifs français du numéro 1 mondial de l'IT. Des réductions qui s'ajoutent aux 580 suppressions de postes déjà prévues dans le cadre du rapprochement entre HP et EDS. Une première réunion de négociation entre la direction de HP France et les représentants syndicaux de HP-EDS doit avoir lieu le 2 juillet. Cette date a été proposée la semaine dernière par Yves de Talhouët au Comité de groupe de HP France. Des commandos de la réindustrialisation Christian Estrosi a également précisé avoir été informé par Yves de Talhouët qu'HP avait l'intention de réaliser de nouveaux investissements en France. Ce matin, le ministre a également reçu à Bercy les dix commissaires à la réindustrialisation pour faire un point sur les actions menées et leur donner leur feuille de route. Dans un communiqué, il indique que les commissaires ont « la responsabilité de montrer que l'Etat se bat aux côtés des élus, des entrepreneurs et des salariés » et affirme sa volonté de créer dans les régions des « commandos de la réindustrialisation ». (...)
(30/06/2009 17:26:53)Altran : le plan de départs volontaires est contesté par les syndicats
[mise à jour] La direction d'Altran Technologies et ses différents comités d'entreprise se sont réunies le 26 juin à Paris et le 29 juin à Toulouse afin d'éclaircir certains points concernant la mise en oeuvre d'un plan de départs volontaires de 500 personnes. Initialement ouvert au volontariat jusqu'au 15 juillet prochain selon les syndicats, l'échéance de ce plan a été repoussée de quelques semaines. « On ne peut admettre que la consultation se fasse en deux semaines, trop de questions restent en suspens », déplore Loïc Deschamps, délégué syndical CGT Sud Ouest et conseiller aux prud'hommes. Lors de ces réunions, Yves de Chaisemartin, PDG du groupe, a insisté sur le fait que le plan reposait uniquement sur la base du volontariat. Les syndicats ont obtenu la nomination d'un expert comptable, qui sera chargé d'examiner à la loupe les résultats du groupe. Une mesure qui ne satisfait pas complètement les syndicats. « Bien qu'étant externe, cet expert a été choisi par la direction, nous sommes donc en droit de nous poser des questions sur sa légitimité », précise Jean-Pierre Matanovic, délégué syndical CGT chez Altran. Les syndicats dénoncent le gaspillage des millions d'euros alloués par la Fafiec Pour la énième fois, les syndicats ont tenté d'obtenir de la direction que le plan de départs « volontaires » soit étendu à d'autres branches que celle du secteur automobile. En vain. Seule une poignée de salariés a pu basculer vers l'aérospatiale ou l'énergie, après avoir suivi une formation. Pour les autres, essentiellement des salariés en inter-contrat, la sortie semble inévitable. Les syndicats dénoncent par ailleurs le gaspillage « de millions d'euros alloués par la Fafiec en formations bidon, trop généralistes, alors que cet argent aurait pu servir à former des spécialistes ». Enfin, dernier point, le comité d'entreprise de Toulouse a refusé l'ouverture du numéro vert pour informer les salariés, prévue le 15 juillet, une responsabilité qui a été confiée à un cabinet externe. « Yves de Chaisemartin, PDG de la société, interdit aux délégués syndicaux de communiquer des informations aux salariés, mais veut lancer en parallèle un point conseil. Cette politique de communication est complètement illogique », s'insurge Loïc Deschamps. Pour lui, le lancement de ce numéro vert est prématuré, les négociations étant pour le moment au point mort. « Tout ce que nous risquons, c'est que les salariés obtiennent des renseignements erronés à propos de leurs conditions de départ, car elles ne sont pas fixées pour le moment, et se précipitent un peu trop rapidement vers la sortie, comme le souhaite la direction », met en garde Loïc Deschamps. Le lancement du numéro vert sera effectif le 15 juillet. Pour la partie Altran Sud-ouest, ce point devrait être rediscuté le 8 juillet, lors de la prochaine réunion du CE. (...)
(30/06/2009 16:44:08)Observatoire EITO : très légère reprise de la croissance pour 2010
Le marché européen des TIC devrait voir le bout du tunnel en 2010. C'est en tous cas le point de vue de l'Observatoire européen des technologies de l'information (EITO) et du Syntec Informatique. Selon eux, le marché devrait timidement renouer avec une croissance de l'ordre de 0,3% (718,6 Md€). En attendant, en 2009, le chiffre d'affaires généré en Europe par ce secteur continuera de chuter de 1,7% à 716,6 Md€. C'est largement en dessous des prévisions de l'EITO datant de novembre 2008 qui envisageait une croissance de 4% puis de 1,8%. Le marché des seules télécommunications devrait générer un CA de 362 Md€ en 2009 en Europe, en baisse de 0,1%. En France, le secteur se porte un peu mieux, avec une légère hausse de 0,7% à 55,7 Md€. C'est surtout le marché de l'Internet haut débit qui tire le secteur des télécoms (7,2% de croissance, 9,8% en France) alors que celui de la téléphonie fixe est en baisse significative (-6,8%) et que celui de la téléphonie mobile stagne. « La guerre des prix et les réglementations émanant de Bruxelles ont lourdement pesé sur les opérateurs de téléphonie mobile », explique Bruno Lamborghini, président de l'EITO. Les dépenses en matériel informatique baisseront de 2,2% en volume, les entreprises ayant tendance à repousser leurs investissements IT en raison de la crise. « Les clients sont plus sélectifs, ils attendent des nouvelles technologies qu'elles les aident à améliorer leur efficacité », commente Bruno Lamborghini. D'où le succès des services d'externalisation (+5%) par exemple. Enfin dernière catégorie, le secteur de l'électronique est en chute libre (-8,2%), notamment en raison de la baisse des ventes d'écrans plats. Les appareils photos numériques, les lecteurs MP3 et les GPS sont également en recul, alors que les lecteurs Blu-Ray et les consoles de jeux se maintiennent. Aussi importante qu'elle paraisse, la crise économique épargne relativement les TIC en France. L'Hexagone fait en effet partie des pays les moins ébranlés par la récession : -1,7% (112 Md€), contre -2% en Grande-Bretagne et -2,4% en Allemagne. En 2010, la France devrait arborer une croissance légèrement plus importante que la moyenne, à 0,4%. (...)
(29/06/2009 16:30:07)IBM décline en France ses services autour des projets décisionnels
IBM diversifie ses angles d'approche des projets décisionnels avec une offre de services spécifique au sein de sa division GBS (Global Business Services). Baptisée Business Analytics and Optimization (BAO), soit en français « pilotage et optimisation des performances par l'analyse d'indicateurs métiers », cette offre implique 4 000 personnes dans le monde. Sur l'Hexagone, elle se concentre sur une centaine de personnes, consultants, architectes, experts en décisionnel. A la tête de cette équipe, Wilfrid Guerit met en avant la capacité de s'appuyer sur des actifs déjà constitués par IBM sur d'autres projets décisionnels. Il s'agit d'actifs « au sens large », à la fois capital immatériel et développements spécifiques pour un client, sur lesquels IBM a gardé la propriété intellectuelle, et qui peuvent être répliqués dans d'autres entreprises ou administrations aux métiers comparables (la gestion de la fraude, le suivi des dossiers de crédit, les déclarations de sinistres, la gestion du trafic routier...). L'accès aux expertises internes disponibles au niveau mondial est facilité par les outils de collaboration mis en place par Big Blue depuis plusieurs années, en particulier l'intranet BluePages et le réseau social Small Blue. Une organisation qui permet de « faire gagner du temps et de l'argent aux clients », résume Wilfrid Guerit en rappelant aussi la possibilité, pour les équipes BAO, de faire appel à la R&D d'IBM. IBM intègre son offre avec celle de ses concurrents Cette offre de services axée sur le décisionnel est évidemment soutenue par la division software. Celle-ci regroupe l'ensemble des solutions logicielles d'IBM, notamment celles acquises ces dernières années dans le domaine de l'analyse de données. IBM a directement participé au mouvement de concentration du secteur de la BI (business intelligence) en rachetant le Canadien Cognos, puis le Français Ilog et ses outils de gestion des règles métiers. Les solutions de gestion de contenu précédemment rachetées avec Filenet complètent l'offre. Big Blue est donc plutôt bien placé sur un marché du décisionnel qui pâtira moins de la crise que d'autres secteurs du logiciel cette année. IDC prévoit notamment en France une progression de 5,9% à 545 M€, sur les solutions et services BI. C'est toutefois un terrain sur lequel évoluent d'autres poids lourds du logiciel et de la BI, SAP/Business Objects, Oracle/Hyperion et Microsoft, ainsi que des spécialistes, comme SAS, Teradata ou MicroStrategy. Dans ce contexte, l'équipe BAO d'IBM compte agir avec pragmatisme et n'hésitera pas, sur le terrain, à intégrer ses produits avec ceux de ses concurrents. « Pourquoi remettre en question des produits qui donnent satisfaction », admet Henri Thouvenin, responsable des solutions Information Management de la division IBM Software Group France. Il présente comme une évidence la nécessité, pour IBM, de rester agnostique vis-à-vis des produits et de s'appuyer, au cas par cas, sur des solutions partenaires (comme par exemple, en France, la plateforme de marketing multicanale de Neolane). L'équipe BAO s'inspirera donc de ce qui est déjà en place chez le client pour lui proposer des solutions et elle bénéficiera des expertises mises à disposition par la division Software, par exemple pour l'élaboration d'indicateurs métiers très spécialisés. L'offre de services peut être décomposée en cinq volets. Elle comporte d'abord une approche stratégique du projet décisionnel, puis se décline sur quatre axes applicatifs : les outils de pilotage de la performance (issus de l'offre Cognos), les solutions analytiques avancées (outils de datamining, technologies issues du rachat d'Ilog), la gestion de l'information (qualité des données, gestion des données de références -MDM) et, enfin, la gestion de contenus (offre FileNet). Un ensemble d'applications qui reposent sur une architecture orientée services (SOA), souligne Henri Thouvenin. (...)
(26/06/2009 13:52:14)Microsoft et Publicis s'associent dans la publicité en ligne
Microsoft et Publicis ont signé hier un partenariat pour créer des outils numériques destinés au marketing et à la publicité. Cet accord porte sur trois axes : produire du contenu, développer des moyens technologiques pour mesurer les performances des campagnes de publicité et cibler au mieux les audiences. Le but est de suivre le comportement de l'internaute avec précision, afin de déterminer si les publicités sont judicieusement choisies et si elles se concluent par un acte d'achat. Les détails financiers de cet accord entre Microsoft et la société française de communication et de conseil en achats média n'ont pas été communiqués. Les deux groupes travailleront ensemble à travers Vivak (l'entité numérique de Pubicis) et utiliseront Admira, une solution conçue par Microsoft Advertising. Un premier projet, baptisé « The Pool », sera testé cet été sur des contenus vidéo de format court. Selon Forrester, le recours au format vidéo dans la publicité en ligne devrait quadrupler d'ici à 2013, pour atteindre un chiffre d'affaires de 986 M€ par an. Ce modèle est en effet censé retenir plus longtemps et plus efficacement l'attention des internautes, d'où son succès auprès des annonceurs. Les nouvelles maquettes publicitaires seront ensuite déclinées sur d'autres médias, comme les téléphones portables, la télévision et le marketing social (sur les réseaux communautaires). Sur le secteur très disputé du marché de la publicité en ligne, Publicis est également partenaire de Google . Les deux groupes coopèrent depuis plus de deux ans au sein d'une entité commune comptant une centaine de collaborateurs. (...)
(23/06/2009 15:45:03)Altran pousse 500 salariés vers la sortie
Les actionnaires d'Altran Technologies se réunissent aujourd'hui, mardi 23 juin, en assemblée générale, notamment pour parler du plan de départ de 500 personnes, un plan exclusivement basé sur le volontariat. « Cette formulation est une manière de maquiller des licenciements purs et simples, dénonce Williams Osters, délégué syndical CFE CGC. La direction culpabilise les salariés en inter-contrat, ayant quinze ou vingt ans de maison, avant de les pousser gentiment vers la sortie. » Les syndicats redoutent que ne se reproduise, à grande échelle, ce qui s'est passé pour Altran CIS (consulting and information services), la branche conseil de la SSII. « Une trentaine de postes ont été supprimés sous couvert de volontariat au cours des derniers mois », selon Williams Osters. Les syndicats dénoncent également les orientations prises par le groupe, comme la mise en place de formation « bidons, conçues pour leur prise en charge avantageuse par les fonds mutualisés », plutôt que de recourir à des formations qualifiantes et certifiantes. Les suppressions de postes concernent essentiellement les consultants qui travaillent pour des clients dans le secteur automobile. En raison de la crise économiques qui a fortement marqué ce marché, Altran a enregistré en 2008 un bénéfice net en recul de 47%, à 11,4 M€. Lors de la publication de ses résultats, le groupe indiquait qu'il « ne s'interdisait pas d'appliquer des mesures similaires à d'autres pays et d'autres secteurs si ces derniers subissent une forte dégradation tout au long de l'année 2009 ». Autrement dit, Altran envisageait de faire appel aux départs volontaires et au chômage partiel. La mise en oeuvre de ce programme sera débattue avec les représentants du personnel le 26 juin à Paris et le 29 juin à Toulouse. Les syndicats pourraient de leur côté manifester leur inquiétude et leur mécontentement dès aujourd'hui, au pied de la Tour Libertis qui abrite le siège social d'Altran à Levallois-Perret. (...)
(22/06/2009 14:56:32)SQLI muscle son pôle formation avec le rachat d'Aston Education
Le pôle formation de SQLI s'agrandit avec le rachat d'Aston Education, un spécialiste des technologies Microsoft basé à Bagneux et à Boulogne-Billancourt. Ce rachat, d'un montant de 1,8 M€, permet à la SSII française d'enrichir son catalogue de formations de 200 cours supplémentaires, qui recouvrent diverses technologies comme le décisionnel, le Web 2.0, les ERP, l'Open Source, le SaaS, le Cloud Computing, Java et Microsoft. « Nous avons sélectionné Aston Education pour son expertise dans la gestion des formations et aussi parce qu'elle est la seule société à être agréée par Microsoft en France pour délivrer des formations concernant l'ensemble de l'offre de l'éditeur, des logiciels les plus basiques aux solutions les plus pointues (comme Sharepoint) », explique Nicolas Rebours, directeur administratif et financier de SQLI. Les deux dirigeants d'Aston Education, Marc Augier et Jean-François Castelluccia, prennent la tête de SQLI Institut, le pôle formation du groupe. Cette entité compte désormais 200 consultants (dédiés, comme le veut le modèle économique de SQLI, ou occasionnels, comme le pratique Aston Education en faisant appel à des prestataires externes) et devrait réaliser un chiffre d'affaires supérieur à 7 M€ en 2009. La SSII possède désormais douze centres de formation en France et en Suisse. Malgré un contexte économique difficile (résultat net en recul de 40% en 2008), la SSII maintient sa politique de croissance externe et réalise sa treizième acquisition depuis 2005. D'ici à la fin de l'année, SQLI n'exclut pas la possibilité de procéder à d'autres opérations pour se renforcer sur des marchés verticaux comme SAP (un pôle que la SSII a récemment agrandi avec l'intégration de Naga Conseils), la santé (plus particulièrement l'informatisation des processus de soins en hôpital) et le MCO (maintien en conditions opérationnelles), qui s'adresse essentiellement aux secteurs militaire, de l'énergie et du nucléaire. Pour l'ensemble de l'année, la SSII table sur un léger repli de son chiffre d'affaires. Au premier trimestre 2009, le CA (qui n'inclut pas Naga Services) s'établit à 38,9 M€, en baisse de 2,7% sur un an. (...)
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