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(19/08/2009 16:25:30)

A l'exception des services, HP affiche un 3e trimestre exécrable

HP clôt son troisième trimestre sur des résultats particulièrement moroses. Le CA baisse de 2% à 27,5 Md$ et le résultat net de 19% à 1,6 Md$. Ces baisses interviennent malgré une très forte hausse de l'activité de services du géant, grâce au rachat d'EDS, des réductions de salaires et le licenciement de 2% des salariés (en sus des 16 000 postes déjà supprimés dans le cadre de l'intégration d'EDS). Avec une baisse de CA de 12% à 9,9 Md$, c'est l'Europe qui affiche les plus mauvais résultats. Pendant ce temps, le CA a progressé de 8% aux Etats-Unis à 12,8 Md$. Un résultat brut opérationnel sauvé par les services L'activité de services est la seule dans laquelle HP parvient à juguler la crise. Son CA a gonflé de 93% à 8,5 Md$ et son résultat brut de 127% à 1,29 Md$ avec l'intégration d'EDS. Et c'est grâce aux services que le résultat brut opérationnel global progresse de 8% à 3,18 Md$. A l'exception du logiciel (+13% à 153 M$), toutes les autres activités voient leur rentabilité baisser : -34% pour la micro et - 35% pour le tandem serveurs - stockage et même -8% pour la division imprimantes et image. Les ventes de micros se sont effondrées de 18% à 8,4 Md$ malgré une hausse des livraisons de 2%. Le CA des portables baisse de 10% à 4,8 Md$ et celui des machines de bureau de 26% à 3,09 Md$. HP revendique toutefois des gains de part de marché, tant sur la micro que sur les serveurs x86. Sur ces derniers, il enregistre une baisse de CA de 21% à 2,26 Md$. Les ventes stockage ne font pas mieux (-21% à 820 M$). Et les serveurs d'entreprise enregistrent une chute de 30% à 578 M$. Les consommables aussi subissent la crise [[page]]Les ventes d'imprimantes souffrent avec un CA de 5,7 Md$ en régression de 20%. Même les consommables (70% du CA) accusent une diminution de 12% de leurs ventes. Quant aux logiciels, ils perdent 22% à 847 M$. HP confirme ses prévisions de mai qui anticipaient une baisse du CA annuel de 4 à 5%. Son PDG, Mark Hurd, estime toutefois que l'environnement économique a touché le fond et que son groupe résiste mieux que ses concurrents à la crise. (...)

(07/08/2009 10:03:47)

HP réduit les salaires d'EDS pour les aligner sur les siens

A la suite de l'acquisition d'EDS, HP égalise les salaires américains en les tirant vers le bas. Selon la presse texane (le siège d'EDS est à Plano, au Texas), les réductions de salaire pourraient atteindre 50% pour les plus anciens salariés de l'entreprise. Un porte-parole d'HP a précisé que ces réductions visaient à rémunérer équitablement les salariés des deux sociétés occupant des postes et des fonctions similaires. De manière générale, on indique de sources syndicales françaises que les baisses de salaires aux Etats-Unis se situeraient en moyenne autour de 20%. En France, où la loi interdit d'imposer une révision unilatérale de la rémunération, le millier de salariés ex-EDS France a reçu mi-juin un courrier recommandé. Le document proposait des baisses de salaires oscillant entre 10% pour une dizaine de managers et 2,5% pour les non-cadres. Les cadres se voyant proposer une baisse de 5%. Sauf refus explicite de la proposition, la réduction de salaire était considérée comme acceptée à la mi-juillet. Une majorité de managers aurait accepté. En revanche, il semble que, parmi les autres salariés, le refus ait été majoritaire. (...)

(06/08/2009 11:36:09)

Un premier semestre difficile pour les SSII françaises

A l'évidence, ces six premiers mois marquent d'abord une chute des chiffres d'affaires. Quasiment toutes les SSII, quelle que soit leur taille, sont dans le rouge. Groupe Open affiche - 2,9% en organique à 153,6 millions d'euros (M€). Le deuxième trimestre atteint même - 6,5% alors que le premier restait à + 0,8%. Dans la même catégorie, Devoteam est stable avec 228,4 M€ de CA au premier semestre, le même chiffre que pour les six premiers mois de 2008. Mais le deuxième trimestre, là encore, marque une chute avec - 4%. Les acteurs de taille plus petite sont logés à la même enseigne. Aedian est ramené à -2% pour 40,1 ME au semestre. Proservia est en recul avec -2,4% pour son chiffre d'affaires organique. Umanis plonge même avec - 11,7% pour 26,9 millions d'euros de CA. Coheris reste presque stable à 15,12 M€ contre 15,15 un an auparavant. Mention spéciale à Ausy dont le CA semestriel se monte à 72,1 M€ en croissance de 3,3%, dont 1,6% en organique. Les Atos et Cap Gemini ne sont pas épargnées Le poids lourd, Atos, ne réchauffe guère l'ambiance avec - 2,4 % à 2,589 milliards d'euros de CA au 1er semestre. La SSII présidée par Thierry Breton n'est pourtant pas sanctionnée en bourse après l'annonce de ses résultats. Le PDG a apparemment su convaincre de la crédibilité de sa stratégie. Le numéro un Cap Gemini est dans les mêmes eaux avec - 2,2% à 4,4 milliards d'euros de CA. Lui non plus n'est pas sanctionné en bourse. Il affiche pourtant un résultat net de 78 M€ contre 231 un an auparavant et une marge opérationnelle de 6,6% du CA semestriel (en recul d'un point). Ares reste un cas à part. A plusieurs titres. La SSII publie ses résultats annuels et non pas semestriels, sort d'une période d'observation (huit mois achevés au 30 mars dernier) et a réduit ses activités de manière drastique. Le CA (90,1 M€ contre 99,2) était connu, la perte nette du périmètre conservé se monte à 23,1 M€ contre 21,3 un an auparavant. Elle se réduit quand même passant de 17,5 au 1er semestre à 5,6 au second. Les SSII préfèrent parler des mesures déjà en place plutôt que de la crise [[page]]Reste à expliquer de tels chiffres. Les SSII invoquent le contexte de crise économique, sans surprise, mais il ne saurait tenir lieu d'excuse. Elles préfèrent mettre en avant les mesures déjà mises en place pour contenir les effets de ce tsunami économique et financier. Elles avaient adopté ce même mode de communication lors de l'annonce des résultats annuels 2008 il y a quelques semaines. L'ampleur de la crise les incite visiblement à insister sur ces plans de restructuration. Atos parle ainsi de l'impact déjà visible de son plan TOP (Total operationnel performance) qui ne devait faire sentir ses effets qu'au deuxième semestre. Groupe Open met en avant la simplification de ses structures et l'optimisation de son système d'information et l'intégration réussie des sociétés fusionnées. Devoteam met en relief son bon positionnement : la société n'est pas présente sur l'automobile, elle a réussi l'intégration de Danet en Allemagne et d'ailleurs son activité internationale affiche un + 8% qui rattrape le - 8 % enregistré en France. Les SSII ont plus de mal à parler de l'avenir. Seule Atos se risque à diagnostiquer la fin de la dégradation de la situation économique. Juin serait même son meilleur mois depuis un an. Les analystes vont attendre l'annonce des taux de marge et des résultats opérationnels dans quelques semaines pour se faire une idée plus claire de la solidité des SSII. Soit ces chiffres compensent la dégradation des chiffres d'affaires, soit les sociétés de service confirment leurs mauvais CA semestriels avec une mauvaise rentabilité. Les prévisions pour 2010 restent pessimistes Les SSII vont également devoir se risquer aux prévisions de résultats annuels. 2010 permettra d'enregistrer les effets de la restructuration de 2009 mentionne simplement Groupe Open. Devoteam se veut plus concret en mentionnant les points sur lesquels les clients peuvent se décider à investir dès maintenant : optimisation des infrastructures (Itil et virtualisation), plans de continuité d'activité, services de communication (infrastructures unifiées, systèmes collaboratifs). Pour sa part, Atos s'attend à une décroissance de 2 à 3% de son chiffre d'affaires organique sur l'année. Le taux de marge opérationnelle serait compris entre +0,5 et +1. Le cash flow étant positif. Cap Gemini en revanche prévoit une baisse de 4% de son CA annule, alors que la société ne prévoyait « que » - 2% en début d'année. Rappelons que le Syntec Informatique a prévu en début d'année un croissance moyenne du secteur (SSII et éditeurs) comprise entre -2 et +2%. Depuis 2003, la prévision s'est toujours vérifiée. Les résultats semestriels publiés ces derniers jours et l'absence de perspectives positives sur le second semestre avivent les craintes d'un dérapage. Les SSII communiquent d'ailleurs moins sur les perspectives du marché que sur leurs efforts de restructuration. En l'absence de croissance, il faut réduire les coûts, seule manière d'être crédible. (...)

(16/07/2009 16:54:10)

Sogeti ouvre un centre d'évaluation de la sécurité avec le CEA-Leti

Sogeti, la SSII française filiale de Capgemini, a signé un partenariat avec le CEA-Leti (le Laboratoire d'électronique et des technologies de l'information dédié au Commissariat à l'énergie atomique) pour créer un centre d'évaluation de Sécurité des systèmes informatiques (SSI). Sogeti, et plus particulièrement son pôle High Tech, inauguré en novembre 2008, vise le statut de CESTI (centre d'évaluation de la sécurité des technologies de l'information). Les deux labels - SSI et CESTI - sont délivrés par l'Agence nationale de la sécurité des systèmes d'information (ANSSI), créée la semaine dernière à la place de la DCSSI. L'offre proposée par Sogeti repose sur trois expertises. La première vient du laboratoire de R&D en électronique du CEA, situé à Grenoble. La seconde comprend les compétences en logiciels embarqués et en systèmes complexes du pôle High Tech de la SSII, basé à Issy-les-Moulineaux. La troisième s'appuie sur les six types de prestations proposées par l'ESEC, le centre européen dédié à la sécurité appartenant à Sogeti : audit, gouvernance sécurité, continuité d'activité, solutions de sécurité (analyse de code, stratégie de sourcing...), formations et évaluation. (...)

(16/07/2009 14:56:19)

Les patrons de l'IT face à la crise #8 : Didier Lamouche, PDG du groupe Bull

Pour clore notre série d'entretiens vidéos "les patrons de l'IT française face à la crise", nous avons rencontré Didier Lamouche, PDG du groupe Bull. Malgré une histoire plus que chaotique, le constructeur national traverse aujourd'hui la crise économique et financière avec une certaine sérénité et des résultats plutôt satisfaisants depuis un an (près de 250 M€ de CA, en croissance de 6,5% au 1er trimestre). Le patron du géant français de l'informatique explique au MondeInformatique.fr comment la transformation engagée il y a quatre ans lui donne les moyens de tenir le cap aujourd'hui. Ainsi, la répartition géographique du CA entre pays occidentaux et pays émergeants, avec une France qui continue de jouer le vaisseau amiral, et l'accent mis sur des marchés de niche en forte croissance comme le calcul haute performance sont devenus de vrais atouts pour le groupe. C'est dans ce type de technologies qu'il continue d'ailleurs de recruter. Enfin, Didier Lamouche a souhaité partager avec nos lecteurs sa déception face à l'absence des TIC dans le plan de relance gouvernemental mais aussi ses espoirs de voir la trajectoire corrigée à l'occasion du lancement de l'emprunt national. Ce dernier entretien de notre série est aussi l'occasion pour LeMondeInformatique.fr de remercier toutes les entreprises françaises qui ont accepté de nous répondre (et que vous retrouverez ci-dessous) sur leur façon de traverser ces temps difficiles. Voici la liste de nos 7 précédents entretiens : - Viviane Ribeiro, présidente de Lefebvre Software. - Rafi Haladjian, patron et cofondateur de Violet. - Bertrand Diard, CEO et cofondateur de Talend. - Jean-Louis Henriot, PDG et fondateur de Lascom. - Hervé Obed, PDG et fondateur de ProConsultant Informatique. - Jean Ferré, président de Sinequa. - Jean-Michel Planche, PDG de Witbe. L'interview vidéo de Didier Lamouche est à voir ici. (...)

(09/07/2009 10:44:53)

Le G9+ se penche sur l'avenir des TIC à l'horizon de 2015

L'entité Prospective 2012 du G9+ a publié un livre blanc dans lequel elle émet une série de onze conseils pour aider l'industrie des TIC (SSII, opérateurs télécoms, éditeurs) à se développer à l'horizon de 2015 (les données utilisées ont été récoltées dans les 3 dernières années). L'association, qui réunit les anciens diplômés en TIC de grandes écoles françaises, a présenté cet ouvrage mercredi 1er juillet lors d'une conférence qui réunissait des DSI, des dirigeants de SSII, de Syntec Informatique, du Cigref et des analystes du cabinet d'études PAC (Pierre Audoin Consultants). Ce livre blanc rappelle que les industries TIC et leurs marchés représenteront à l'échelle mondiale plus de 2 500 Md€ à l'horizon 2015. L'écosystème français des TIC pèse de son côté plus de 150 Md€ de chiffre d'affaires et plus de 1,2 millions d'emplois (dont 60% de cadres). Le document souligne également que le secteur est le premier recruteur d'ingénieurs et de cadres dans l'Hexagone, avec 50 000 embauches en 2008, et que quelques groupes français apparaissent parmi les leaders mondiaux. Les SSII doivent se spécialiser, innover et se regrouper Le groupe Prospective 2012 souligne que le secteur des SSII est constitué de centaines d'entreprises employant entre 10 et 500 salariés et pas seulement de poids lourds. Le groupe de travail les encourage à « croire en leur avenir dans un monde économique qui évolue fortement ». Pour cela, elles doivent développer trois axes : investir dans la R&D et innover (dans les usages, les services et les technologies), privilégier la spécialisation métier (santé, sécurité civile, développement durable, transports...), et ce quelle que soit sa taille, et protéger leurs qualités propres, comme les relations de proximité avec les clients. Autre conseil publié dans le livre blanc, les petites et moyennes SSII doivent se regrouper si elles veulent éviter d'être avalées par les géants américains ou nippons. Comme toujours en période de crise, des leaders émergent alors que d'autres sociétés disparaissent. Le groupe Prospective enjoint les SSII à faciliter les restructurations en France, mais aussi à l'échelle européenne. Selon les participants de la table ronde, ces mouvements ne se feront pas avant 2010, voire 2011, le marché étant encore immobilisé dans un attentisme craintif. Elles subissent toutefois relativement bien la concurrence internationale puisqu'elles contrôlent 60% du marché français (contre 90% pour les opérateurs de télécommunication). L'accélération du SaaS et du cloud et le ralentissement de l'ERP « Les informations que nous avons analysées n'ont pas énormément changé avec la crise, explique Jean-François Perret, animateur du groupe et vice-président de PAC. La récession a essentiellement servi de catalyseur pour précipiter des tendances déjà en marche. » Des phénomènes comme l'industrialisation des services (un secteur qui génère 60% des revenus des SSII, soit trois fois plus qu'en 1980) et des technologies comme le SaaS, le cloud computing, le M2M (machine to machine), les applications 'x.0' (comme les réseaux sociaux) ou encore l'Internet mobile et les systèmes embarqués s'accélèrent. « Ces projets, prévus sur le long terme dans les entreprises, sont devenus des priorités à moyen terme voire à court terme », précise encore Jean-François Perret. Leur généralisation nécessite toutefois un effort de collaboration transverse de la part des acteurs IT (SSII, opérateurs, éditeurs), de manière à faciliter l'ouverture de nouvelles technologies et de nouveaux usages professionnels et domestiques. Bien positionnée sur le marché mondial de l'Open Source, la France est appelée à exploiter ses capacités en industrialisant une production qualifiée de « quasi artisanale » par le G9+. Toujours dans le logiciel, le groupe encourage les éditeurs à se concentrer sur deux autres secteurs : les applications développées pour les PME ainsi que les applications domestiques orientées jeux. La France excelle sur ce marché, mais il reste encore trop cantonné à l'univers de l'ordinateur et des consoles alors qu'il pourrait être déployé dans des applications au quotidien. D'autres secteurs en revanche ont tendance à ralentir, comme celui des ERP traditionnels ou l'externalisation. Même si l'offshore s'accapare toujours une partie du marché, il ne bénéficie plus du même engouement aveugle que les années précédentes. « Les entreprises sont à la recherche de modèles plus raisonnables, elles veulent améliorer leur rentabilité avec des solutions de proximité », relève Jean-François Perret chez PAC. Environ 250 personnes assistaient à la table ronde animée par 34 personnes et présidée par Nathalie Kosciusko-Morizet, secrétaire d'Etat chargée de la Prospective et du Développement de l'économie numérique. Le G9+ devrait publier une deuxième version de son livre blanc à l'automne prochain. (...)

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