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(04/12/2009 16:59:12)

Bouygues Immobilier reçoit le 1er Grand prix de la croissance verte numérique

Bouygues Immobilier, Watteco, Alcatel-Lucent, l'Ecole des Mines de Nantes et Greenext sont les premiers récipiendaires des Prix de la croissance verte numérique, remis ce vendredi matin à Paris. Ce nouveau trophée a été imaginé et mis sur pied par Acidd (Association communication et information pour le développement durable), le Medef (Mouvement des entreprises de France) et la Fédération française des télécoms afin de distinguer les entreprises s'appuyant sur les NTIC pour oeuvrer à la fois dans le sens de l'écologie (réduction des gaz à effet de serre, diminution de la consommation de ressources naturelles, etc.) et dans celui des affaires. Comme l'a précisé sur la scène de l'amphithéâtre du Medef le maître de cérémonie Gilles Berhault, président d'Acidd, « il ne s'agit pas seulement de réduire l'empreinte carbone, mais aussi de proposer des produits, de créer de la valeur ». Sous le haut patronage de Michèle Pappalardo, commissaire générale au développement durable (qui dépend du ministère de l'Écologie, de l'Énergie, du Développement durable et de l'Aménagement du Territoire), se sont succédé les représentants des diverses organisations patronales et industrielles partenaires de l'événement : le président de Microsoft France Eric Boustouller en sa qualité de co-président du comité développement durable de Syntec Informatique, Gabrielle Gauthay, présidente d'Alliance TICS, Joël Karecki, vice-président de la Fédération des industries électrique, électronique et communication (Fieec), Marc Dufau, responsable du pôle environnement, énergies, transports d'Oseo, Yves Le Mouël, directeur général de la Fédération française des télécoms, Daniel Clément, directeur de la recherche de l'Ademe, Marie Nouvel, chargée de communication de la Direction générale de la compétitivité, de l'industrie et des services (DGCIS), Henri Verdier, directeur de la prospective de l'Institut Télécom et président du pôle de compétitivité Cap Digital et Charles Beigbeder, président de la commission recherche, innovation et nouvelles technologies du Medef. Quatre prix, plus un « coup de coeur » Ce bel aréopage s'est assez maladroitement évertué à faire comprendre - à quelques jours de la réunion de Copenhague - que l'industrie et le gouvernement sont conscients des enjeux et font tout ce qui est en leur pouvoir pour y répondre. Il fut donc beaucoup question de futurs « capteurs intelligents », « réseaux intelligents » ou « smart grids », « transports intelligents »... Seul le bâtiment n'a pas eu l'heur de recevoir ce qualificatif d'intelligent ; il dut se contenter d'être « à énergie positive ». Heureusement, le jury, présidé par Claudie Haigneré (ex-spationaute, ex-ministre de la Recherche et des Technologies, aujourd'hui présidente de la Cité des sciences et de l'industrie de La Villette), a retenu, sur les 98 dossiers soumis, 11 cas franchement exemplaires de ce que l'alliance entre écologie, business et NTIC peut donner (autrement dit, du Green IT). Le Grand prix numérique et développement durable de cette première édition a ainsi été décerné à quelqu'un qui n'est pas un inconnu pour LeMondeInformatique.fr : Christian Grellier, directeur de l'organisation et des systèmes d'information de Bouygues Immobilier, nous avait déjà exposé son « Green IT Center », un datacenter pensé - et facturé par l'hébergeur - en fonction de sa consommation énergétique. Christian Grellier explique qu'un datacenter représente environ 25% de la consommation d'un bâtiment de bureaux. « Et cela montera à 50% avec les immeubles à énergie positive. » Pour réduire la facture, le DSIO de Bouygues Immobilier a choisi la solution du container, où deux rangées de machines (serveurs, alimentation, climatisation) forment un corridor fermé protégé par un toit et équipé de portes à chaque bout. Combiné à « un pilotage temps réel de la performance énergétique », Christian Grellier estime atteindre les 30% d'économies d'énergie. [[page]] Le prix PME de l'innovation numérique pour le développement durable est revenu à Watteco, qui a inventé des micromodules permettant d'échanger des informations entre appareils sur le réseau électrique. Cette utilisation intelligente du concept de courant porteur en ligne laisse entrevoir des possibilités étonnantes : avec des capteurs intégrés dans les appareils électriques, les prises ou les compteurs électriques, Watteco se fait fort de pouvoir indiquer en temps réel la consommation électrique tant au consommateur, pour qu'il adapte ses comportements, qu'au fournisseur, pour qu'il régule au mieux la distribution. La PME sortira d'ailleurs d'ici peu un « barowatt », baromètre de la consommation électrique destiné aux particuliers, qui a fait sensation parmi le public de l'événement. Le prix Entreprise du numérique et développement durable, qui visait à récompenser une démarche « éco-engagée », a été décerné à Alcatel-Lucent, pour son projet de stations de base mobiles alimentées par énergies alternatives (solaire, éolien...). L'équipementier offre ainsi aux opérateurs une solution pour déployer des antennes relais dans des zones jusqu'alors impossibles à couvrir, ou « de rénover leurs sites existants avec des solutions permettant de réduire leur impact environnemental ». Alcatel-Lucent estime qu'il s'agit d'un marché de plus de 100 000 stations à déployer d'ici à 2012, « permettant d'économiser environ 7 millions de tonnes de CO2 par rapport à l'utilisation de groupes électrogènes ou de réseaux électriques classiques ». Mais il s'agit aussi d'une opportunité de business conséquente : ces 100 000 stations représentent quelque « 3 à 5 milliards d'euros ». Le prix Enseignement supérieur et recherche est revenu à l'Ecole des Mines de Nantes, pour le projet Entropy, fruit des travaux de Fabien Hermenier, post-doc, et Jean-Marc Menaud, maître assistant. Le but du logiciel Entropy est de réduire l'empreinte énergétique d'un datacenter grâce à une manipulation très fine des machines virtuelles. La première étape est déjà franchie : il s'agit d'allouer au mieux les ressources, et cela réduirait déjà de moitié la consommation électrique des serveurs. Le logiciel est actuellement testé en ce sens chez Orange, chez Bull et à la Direction générale des finances publiques. Beaucoup plus originale, la seconde étape, en cours, consistera à déplacer les charges des serveurs en fonction de la carte thermique du datacenter, de façon à réduire au maximum les besoins en climatisation. Le jury, qui avait initialement prévu quatre prix, a tout de même décerné un cinquième prix, « coup de coeur », à une start-up qui a su concilier questions environnementales et outils informatiques pour créer un nouveau métier. Fondée en 2007, Greenext a en effet anticipé l'obligation qui sera faite aux industriels et distributeurs d'afficher l'impact environnemental des produits de consommation dès 2011 (loi Grenelle de juillet 2009). La start-up a mis au point à leur intention une méthode de calcul du coût carbone des produits, « en s'appuyant sur une base de données unique comprenant le profil carbone de 500 000 produits de consommation courante ». Il n'est pas sûr que la mention « équivalent CO2 » sur les paquets suscite davantage l'intérêt que celle de la quantité de glucides ou de lipides, mais c'est déjà un début. (...)

(27/11/2009 17:01:14)

Le PDG d'Avanquest entre au conseil d'administration de Syntec Informatique

La représentativité des éditeurs de logiciels gagne un peu de terrain au conseil d'administration de Syntec Informatique avec l'arrivée de Bruno Vanryb, PDG d'Avanquest Software, société d'édition de logiciels pour le grand public, (ex-BVRP Software). Au printemps dernier, déjà, Viviane Ribeiro, présidente de Lefebvre Software, éditeur de solutions de gestion financière, avait intégré le comité exécutif de la chambre professionnelle qui compte aussi Romain Hugot, directeur de Sage France. Sur les vingt-huit membres du conseil d'administration de la chambre professionnelle, huit représentent désormais le monde de l'édition de logiciel. Aux côtés de Gérard Claverie, 1er vice président de Syntec Informatique et vice président du conseil de surveillance de l'éditeur Générix Group, figurent aussi Pascal Rialland, DG de SAP France, Eric Boustouller, PDG de Microsoft France, Eric Bantegnie, président d'Esterel Technologies et Philippe Ozanian, DG d'Infovista. Mais les acteurs des services restent majoritaires avec dix-huit membres siégeant au Collège Conseil et services informatiques et deux au Collège Conseil en technologies. Cette volonté réaffirmée de Syntec Informatique de donner plus de voix aux éditeurs dans ses structures a peut-être été aussi suscité par les initiatives qui se multiplient dans ce domaine, notamment du côté de l'Afdel, association française des éditeurs de logiciels créée fin 2005. Mieux faire connaître l'énorme vivier d'éditeurs en France et tenir compte de leur diversité Président d'honneur de Middlenext, association représentant des valeurs moyennes cotées, Bruno Vanryb fut aussi président de l'association d'entrepreneurs Croissance Plus. En rejoignant les instances dirigeantes de Syntec Informatique, il compte apporter son expérience des relations avec les pouvoirs publics pour mieux faire connaître son secteur d'activité. « Le métier d'éditeur de logiciels est très mal cerné en France. On connaît très bien les sociétés de services et les très grands éditeurs, comme Microsoft, ou encore ceux qui sont spécialisés sur un créneau, comme Dassault Systèmes sur la CAO, ou sur un métier - les médecins par exemple. Mais on méconnaît les éditeurs plus généralistes. On ne sait pas qu'il y a en France un vivier énorme d'éditeurs de logiciels. » Le PDG d'Avanquest constate que les pouvoirs publics appréhendent mal ce secteur qui n'est donc pas considéré comme un secteur prioritaire, alors qu'il s'est bien développé dans d'autres pays, aux Etats-Unis notamment. « Le retard que l'on constate en France n'est pas lié à un manque de compétences des acteurs, mais à une méconnaissance, insiste Bruno Vanryb. Les Français ne savent pas qu'ils ont des leaders, comme Ubisoft par exemple, qui est en concurrence directe avec les leaders internationaux du jeu vidéo. » Le marché des logiciels grand public sur lequel évolue Avanquest est un secteur très internationalisé. C'est une certaine forme d'édition de logiciels qui offre l'intérêt de représenter des éditeurs français aux Etats-Unis. « Jean Mounet et son conseil d'administration ont bien compris, et je les en remercie, que nos métiers d'éditeurs de logiciels étaient très divers et que Syntec Informatique devait être représentatif de cette diversité, apprécie Bruno Vanryb. Avanquest est peut-être, par son côté grand public, un peu plus sur le devant de la scène que d'autres éditeurs. Cela permettra peut-être de donner un coup d'accélérateur. » Bruno Vanryb prône l'investissement, rejette les subventions [[page]] En acceptant de venir renforcer le pôle éditeur d'une organisation comme Syntec Informatique, « qui a bâti une présence forte, historique et légitime en raison du poids qu'elle représente dans l'industrie en termes de chiffre d'affaires et d'emplois », le président d'honneur de MiddleNext souhaite mettre au service de l'édition sa « très grande expérience des actions qui permettent de faire connaître les entreprises et les filières auprès des pouvoirs publics. » Il rappelle au passage qu'il est totalement hostile à toute forme de subventions. En revanche, il trouve intéressant qu'un organisme comme le FSI (fonds stratégique d'investissement) s'intéresse à des entreprises de technologies. Sa société, Avanquest, vient d'en bénéficier puisque le fonds a décidé d'y investir 9 millions d'euros pour l'aider à se développer à l'international. Le marché grand public : un autre éclairage sur le métier d'éditeur Les métiers représentés par Syntec Informatique sont essentiellement tournés vers les entreprises alors qu'Avanquest vend d'abord au grand public et aux TPE/PME. Au conseil d'administration de la chambre syndicale, c'est avec Microsoft et peut-être Infovista que la société de Bruno Vanryb a le plus de points communs. « Sur le grand public, nous faisons le même métier que Microsoft mais avec une taille de PME. Nous réalisons un pourcentage énorme de nos ventes sur Internet, environ 14 ou 15 M€ en téléchargement chaque année avec un panier moyen inférieur à 20 euros, explique le PDG. C'est intéressant car c'est une autre façon de faire ce métier d'éditeur de logiciels. L'activité et le poids relatif d'un éditeur qui réalise un chiffre d'affaires annuel de 100 M€ auprès des entreprises, avec une centaine de produits vendus, ne peut pas être vraiment comparé à un éditeur qui diffuse des centaines de milliers de produits par an sur le marché. » Vu sous cet angle, Bruno Vanryb pense que son expérience du grand public peut lui permettre d'apporter un autre éclairage sur le métier d'éditeur. (...)

(26/11/2009 13:04:47)

Semestriels Solucom : Cosmosbay-Vectis en difficulté

Solucom publie les résultats des six premiers mois de son année fiscale 2009-2010, achevés au 30 septembre. Le chiffre d'affaires, 48,3 millions d'euros (M€), progresse de 1% en organique. Le résultat opérationnel courant, 3,2 M€, baisse de 35%. Le résultat opérationnel, également 3,2 M€, baisse, lui, de 33%. Le résultat net part du groupe, à 2 M€, baisse de 33%. Solucom explique ces résultats par les difficultés de sa nouvelle filiale, Cosmosbay-Vectis, rachetée au mois d'avril 2008 afin de lui permettre de dépasser les 100 M€ de chiffre d'affaires. Lors de son rachat, elle réalisait 21,7 M€ de CA annuel pour une marge d'exploitation de 7%. Son taux d'activité est en baisse à 57% au 2e trimestre 2009/2010 contre 65% lors du 1er trimestre. Le taux d'activité de l'ensemble du groupe se monte à 78% sur le semestre contre 79% sur l'ensemble de l'exercice précédent. Le prix de vente journalier moyen (722 euros) a reculé de 2% par rapport l'année précédente. (...)

(24/11/2009 16:04:13)

Annuels HP : les services tirent le quatrième trimestre

Pour HP, l'année fiscale se termine au 31 octobre. Son chiffre d'affaires (présenté sur une base GAAP) s'est élevé à 114,6 milliards de dollars sur son exercice 2009, en baisse de 3% par rapport au précédent exercice, mais de 1% seulement si l'on intègre les effets de change. La faiblesse des résultats annuels serait compensée par un bon quatrième trimestre, notamment dans les services, annonciateur, selon la direction, d'une année 2010 profitable. Il y a quelques jours, Dell présentait les résultats des neuf premiers mois de son année. Malgré le décalage entre les exercices des deux fournisseurs, le contraste est évident entre la méforme du constructeur texan Dell et un HP proche du retour à l'optimisme. Sur le quatrième trimestre, le chiffre d'affaires de la société dirigée par Mark Hurd baisse de 8% à 30,8 milliards de dollars, mais HP a réalisé un bénéfice en hausse de 14%, à 2,4 milliards de dollars principalement grâce à son activité services (+18% sur le bénéfice dilué par action). Sur la zone Europe-Moyen Orient-Afrique, le chiffre d'affaires baisse de 17% à 11,7 milliards de dollars. Le recul n'est que de 3% sur le continent américain à 13,6 milliards et de 1% en Asie-Pacifique à 5,4 milliards de dollars. Si l'activité « services » progresse de 8% à 8,9 milliards de dollars, en revanche les autres activités accusent un fort retrait. Les ventes d'ordinateurs fléchissent de 12% à 9,9 milliards de dollars et les ventes d'imprimantes de 15% à 6,5 milliards de dollars. Sur la partie « stockages et serveurs d'entreprises », la chute atteint 17% à 4,2 milliards de dollars. Forte hausse du bénéfice d'exploitation sur les services Arrivée en tête de la croissance, la partie « services » va bénéficier de l'intégration d'EDS. Sur le 4ème trimestre, elle se répartit en quatre activités : l'outsourcing (4,1 milliards de dollars de CA), les services de technologies (2,5 milliards de dollars), les services d'application (1,5 milliards de dollars) et le BPO -business process outsourcing (778 millions de dollars). Sur ces activités de services, le bénéfice d'exploitation s'est élevé de 1,4 milliard de dollars (contre 945 millions de dollars au quatrième trimestre 2008). Sur l'activité PC, les ventes de portables sont en baisse de 8%, alors que celles des desktop ont chuté de 16%. Le bénéfice d'exploitation de cette entité chute de 616 M$, à 460 M$. Quant aux ventes d'imprimantes aux entreprises et au grand public, elles ont respectivement reculé de 32% et 17%, mais le bénéfice d'exploitation de cette division imprimantes se maintient à 1,2 milliards de dollars comme au 4e trimestre 2008. L'activité stockage et serveurs enregistre un chiffre d'affaires de 4,2 milliards de dollars en baisse de 17%. Le stockage, seul, baisse de 20%, la ligne de produit milieu de gamme EVA de 23%. Les produits « Industry Standard Server » sont en recul de 10%, « Business Critical Systems » de 33%, « ESS lame » de 8%. Le bénéfice d'exploitation de cette division se monte à 481 millions de dollars (contre 705 millions de dollars l'année précédente). Pour l'année à venir, HP prévoit un CA compris entre 118 et 119 milliards de dollars. Sur le 1er trimestre de l'exercice 2010, HP s'attend à un chiffre d'affaires de 29,6 à 29,9 milliards de dollars. Des prévisions qui ne tiennent pas compte du rachat de 3Com mais indiquent un CA en progression par rapport à celui de 2009 (retour au niveau de 2008 qui était de 118,4 milliards de dollars) et des bénéfices en nette hausse. (*) Au quatrième trimestre, HP a utilisé 2,1 Md$ de cash pour racheter quelque 46 millions d'actions sur le marché. (...)

(24/11/2009 10:50:03)

Logica plaide pour un système de bonus/malus entre SSII et clients

« Pour répondre aux nouveaux défis de la compétitivité, j'ai la conviction que les règles dans les relations entre les SSII et leurs clients doivent changer », a martelé Thierry Siouffi, DG externalisation des services de Logica France, lors d'une rencontre avec la presse. Il se fait notamment le défenseur du « co-management » de projet. Les fameux « nouveaux défis » sont classiques : la pression croissante de la concurrence avec son corollaire du recentrage métier et donc du BPO, les exigences croissantes réglementaires et enfin l'anticipation de la sortie de crise pour s'y préparer. Selon Thierry Siouffi, les SSII peuvent mieux répondre à ces défis en s'appuyant sur une confiance mutuelle construite sur la durée avec leurs clients, une innovation dans la collaboration entre clients et fournisseurs, qui se traduit notamment par une innovation dans les contrats. L'externalisation doit donc se traduire non seulement par une baisse des coûts financiers mais aussi par de l'innovation pour le client. Les projets d'externalisation ou de sous-traitance bien bordés ne posent que peu de soucis mais, dans le contexte actuel, les « projets flous » sont fréquents. Dès lors, la tendance à la forfaitisation atteint vite ses limites. Au lieu du système des pénalités sur le résultat insuffisant, qui fait supporter le risque projet à la seule SSII, Thierry Siouffi préfère le système du bonus-malus qui permet le partage du risque et du bénéfice. Cette logique peut directement bénéficier au client : un grand compte, contraint d'arrêter temporairement un projet, a ainsi pu éviter des pénalités. Logica a gelé l'équipe et les actifs déjà développés pour permettre une reprise rapide du projet en capitalisant sur ce qui avait été déjà réalisé. Thierry Siouffi se fait également le chantre, surtout pour les « projets flous » de l'innovation collaborative et du co-management du pilotage de projets afin d'éviter dans une logique d'avenants à un contrat forcément insuffisant. Les indicateurs de performance doivent également passer d'un mode technique à un mode basé sur les innovations métier. (...)

(20/11/2009 14:20:01)

Bercy rappelle l'échéance de la dématérialisation des marchés publics au 1er janvier

Le texte étant publié depuis 2006, certains l'ont peut-être oublié. Le Ministère du Budget, des comptes publics et de la fonction publique vient donc de rappeler au travers d'une note sur son site qu'acheteurs publics et vendeurs allaient avoir des obligations nouvelles au 1er janvier 2010, dans un peu plus d'un mois, pour tous les marchés de plus de 90 000 euros. En matière de marchés publics, à cette date, les acheteurs pourront imposer aux fournisseurs de répondre aux marchés publics de manière dématérialisée. Pour les marchés informatiques, cette obligation ne sera même pas une option : la réponse dématérialisée sera imposée à l'acheteur. Les appels d'offres devront d'ailleurs obligatoirement être publiés sur un portail Internet à cette date. Les acheteurs auront donc dans tous les cas la possibilité de consulter de manière dématérialisée les documents constituant cet appel d'offres. Depuis l'origine du texte, en 2006, le fournisseur pouvait imposer à l'acheteur une réponse dématérialisée. Dans la pratique, cependant, si beaucoup de fournisseurs consultent les appels d'offres sur Internet, la très grande majorité des réponses se faisait jusqu'à présent en format papier. (...)

(20/11/2009 14:46:01)

Suivant leur taille, les SSII ont plus ou moins résisté au 3e trimestre

Accusant des baisses de chiffre d'affaires entre -3 et - 10%, les grandes SSII françaises ont différemment résisté au troisième trimestre. Certaines sont plus touchées, comme Steria qui affiche -9,1% sur la période, Cap Gemini -7%, GFI -9,9% ou Atos-Origin -5,6%. Pour d'autres, comme la Britannique Logica ou Sopra, la baisse de revenus, un peu moins marquée, s'établit à -4% et -3,1%. A noter que Sopra se prépare à se séparer de sa filiale Axway en 2010. Spécialisée dans les solutions d'échange interentreprises et d'intégration de données, cette filiale pèse 15% de son activité avec un chiffre d'affaires de 43 M€ sur le trimestre (-1,8% en recul organique, +11,7% en croissance totale). Certaines SSII de taille moyenne tirent davantage leur épingle du jeu sur ce troisième trimestre. Ainsi Neurones ou SII qui enregistrent respectivement un chiffre d'affaires en progression de 10,4% et 8%. Overlap Group et Devoteam limitent la casse avec un chiffre d'affaires étal par rapport au troisième trimestre 2008. Ce n'est pas le cas de Business & Decision dont le CA recule de 15% sur ce trimestre (sur les neuf premiers mois de l'année, la SSII contient sa baisse à -4% pour un CA de 169,5 M€). Au début du mois du novembre, Syntec Informatique a estimé que le chiffre d'affaires généré par le secteur des logiciels et services en France devrait reculer de 2 à 3% sur l'ensemble de l'année, revoyant ainsi à la baisse ses estimations moins pessimistes communiquées en cours d'année. La chambre syndicale constate que seule l'infogérance a progressé en 2009. Le retrait le plus important concerne le conseil en technologies (-6,5%) touché par la crise de l'automobile. De fait, Altran a enregistré une baisse de chiffre d'affaires de 17,1% sur le troisième trimestre. (...)

(19/11/2009 17:42:15)

Grand emprunt : le rapport Rocard Juppé suggère 4 Mds d'euros pour le numérique

Le rapport de la commission sur l'emprunt national, remis ce jeudi 19 novembre par Michel Rocard et Alain Juppé au président de la République, prévoit d'investir 4 milliards d'euros dans la société numérique. La moitié de cette somme serait consacrée au déploiement du très haut débit sur le territoire, tandis que l'autre moitié serait employée pour développer les usages et les contenus numériques innovants. C'est l'un des sept axes d'investissement stratégiques retenus par la commission présidée par les deux anciens Premiers ministres. Le rapport « Investir pour l'avenir » préconise un investissement public d'un montant total de 35 milliards d'euros pour l'ensemble des sept domaines jugés prioritaires (décomposés en dix-sept actions, cf tableau ci-dessous) : l'enseignement supérieur, la recherche et l'innovation (16 Md€), le développement des PME innovantes (2 Md€), les sciences du vivant (2 Md€), les énergies décarbonées (3,5 Md€), la ville de demain (4,5 Md€), la mobilité du futur (3 Md€) et, donc, au septième rang, la société numérique (4 Md€). L'investissement total devrait atteindre 60 Md€, précise la commission, par effet de levier vis-à-vis des financements privés, locaux et européens. Une « Agence pour le numérique » pour co-financer des projets mixtes La commission propose de créer une « Agence pour le numérique » (une structure légère, précise-t-elle) qui pourrait co-investir dans l'économie numérique. Son intervention porterait, d'une part, sur le développement des infrastructures à très haut débit pour les zones les moins denses. D'autre part, elle favoriserait le financement de projets mixtes (public/privé) consacrés au développement de logiciels, d'usages et de contenus numériques dans plusieurs domaines : les réseaux intelligents (électriques et de transport), le télétravail, la télémédecine, l'e-santé, l'e-administration, l'e-éducation, l'e-justice, la numérisation des contenus culturels, etc. Au besoin, indique le rapport, « en s'appuyant sur le développement d'infrastructures partagées (cloud computing, supercalculateurs...) ». Le numérique présent dans tous les chantiers [[page]] Le numérique présent dans tous les chantiers Si les technologies de l'information et de la communication sont explicitement citées comme axe prioritaire d'avenir (arrivant au 3e rang en termes d'importance du montant à investir), elles sont également partie prenante, de façon directe ou indirecte, de tous les autres domaines d'action listés par le rapport. L'Afdel, Association française des éditeurs de logiciels, fait remarquer que « le logiciel est présent dans tous les chantiers identifiés par le grand emprunt ». Ainsi, les 10 Md€ qui doivent favoriser l'émergence de campus d'enseignement supérieur et de recherche d'excellence contribueront aussi à soutenir une industrie du logiciel « très consommatrice de R&D », rappelle l'Afdel, de nombreuses entreprises étant directement des spin-off de laboratoires universitaires. De la même façon, le rapport propose de consacrer 3,5 Md€ à la création de campus d'innovation de dimension mondiale et de valoriser les résultats de la recherche publique en synergie avec des partenaires privés. Le soutien à l'innovation se traduit aussi par des mesures visant à favoriser le développement des PME. Et au chapitre du développement durable, les actions concernant les villes de demain prévoient notamment de renforcer l'efficacité énergétique des bâtiments, domaine où les TIC sont également mises à l'oeuvre. En préface de leur rapport, les deux présidents de la commission soulignent qu'il y a « deux façons de mal préparer l'avenir : accumuler les dettes pour financer les dépenses courantes, mais aussi, et peut-être surtout, oublier d'investir dans les domaines moteurs », en précisant que les investissements proposés « doivent être au seul service des générations futures ». (...)

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