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Secteur public
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(06/02/2007 15:01:49)
Un cartable électronique pour les collégiens savoyards
Le Conseil général de la Savoie, le Rectorat de Grenoble et France Télécom (Orange Business Service) expérimentent le cartable électronique dans 18 collèges du département. Développée dans le cadre de l'appel à projet lancé par le ministère de l'Education national et mise en oeuvre par la Caisse des dépôts et consignations, cette plateforme permet d'accéder à un espace de travail collaboratif ainsi qu'à un bouquet de services numériques accessibles depuis n'importe quel ordinateur. Le projet, auquel a participé l'Université de Savoie, concerne l'ensemble des élèves, enseignants, personnels administratifs et techniques des établissements, soit près de 4 500 personnes à ce jour. Ses auteurs souhaitent ainsi améliorer la communication entre le collégien, ses professeurs et l'équipe éducative (partage de ressources, groupe virtuel, envoi de cours en cas d'absence des uns ou des autres...), encourager les échanges des professeurs entre eux grâce aux pratiques pédagogiques collaboratives, faciliter les relations entre l'administration et les enseignants et favoriser l'apprentissage des nouvelles technologies par les élèves. Ces derniers pourront notamment avoir accès à des contenus fournis par le Centre régional de documentation pédagogique de Savoie. Dans un second temps, les parents seront associés à la démarche. A l'horizon 2010, la totalité des 46 collèges publics et privés devraient avoir accès au cartable (...)
(05/02/2007 12:49:00)Al Gore exhorte la Sillicon Valley à sauver la Planète
La Sillicon Valley doit prendre sa part dans le sauvetage de la planète. C'est le message qu'Al Gore, l'ancien vice-président des Etats-Unis et candidat malheureux à la Maison Blanche, a fait passer aux industriels californiens dans le cadre de son combat contre le réchauffement climatique. Le quatrième rapport de l'ONU sur le changement climatique, publié vendredi, fait du réchauffement une certitude, a expliqué Al Gore aux représentants des industries californiennes. Selon le document, c'est l'activité humaine - notamment l'exploitation des énergies fossiles - qui est la première cause du réchauffement global. L'ancien vice-président de Bill Clinton a imploré ses 1500 spectateurs de mettre en commun leur savoir pour promouvoir des technologies vertes engendrant une pollution moindre et susceptibles d'inverser les incidences sur les changements climatiques : « le monde fait face à un défi sans précédent, et la Sillicon Valley peut apporter une contribution inédite pour y répondre, a expliqué Al Gore. Vous pouvez décider de l'orientation que vous allez prendre et changer ainsi le futur de la civilisation ». Les entreprises IT ont commencé à montrer, récemment, un certain intérêt pour une production plus respectueuse de l'environnement, en fabricant notamment des processeurs dégageant moins de chaleur, en gérant mieux la consommation électrique dans les data centers, ou en mettant l'accent sur le recyclage par exemple. Mais selon Al Gore, il leur faut faire plus encore. La Silicon Valley promet des réponses innovantes L'auteur d'Une vérité qui dérange s'en est alors pris à l'administration Bush, coupable d'avoir rompu avec le protocole de Kyoto. A l'issue de la remise du rapport, la Maison Blanche a certes reconnu l'influence de l'homme sur les bouleversements climatiques, mais a réitéré sa volonté de ne pas imposer de réduction d'émission de gaz à effet de serre aux Etats-Unis : « ce n'est pas comme si le lobby pétrolier avait trop d'influence à la Maison Blanche. Le problème c'est que le lobby pétrolier c'est la Maison Blanche », a asséné Al Gore. Il a, par ailleurs, jugé non éthique la stratégie mise en place par les compagnies pétrolières consistant à verser 10 000$ pour chaque rapport scientifique qui nierait le potentiel nocif du changement climatique. L'auditoire d'Al Gore, pressenti pour le prix Nobel de la paix, a semblé convaincu par les arguments avancés. « Nous devons nous organiser et nous mobiliser pour que la Silicon Valley puisse continuer à produire le type d'innovations qui nous a rendus célèbres », a résumé Russell Hancock, le PDG de Joint Venture Sillicon Valley Network, qui accueillait l'événement. Même son de cloche du côté du fabricant de puces Cypress Semiconductor, initiateur d'une start-up (SunPower) qui conçoit des systèmes fonctionnant à l'énergie solaire : « la Sillicon Valley est un centre d'innovation technologique unique, explique Eric Benhamou, le président de Cypress, nous avons les meilleures universités capables de relever le défi de la protection du climat ». Titre de l'encadré:Sur le même sujet (...)
(22/09/2006 13:02:11)LiMux/ Munich: les premiers PC ont enfin migré
La ville de Munich démarre enfin la migration Linux de ses 14 000 postes de travail Windows, trois ans après avoir annoncé le projet de chantier. Limux, nom du projet qui comprend également le passage d'Office à OpenOffice, accuse un an de retard par rapport au calendrier fixé initialement. Un décalage qui avait attiré l'attention du Sénat allemand en juillet dernier. Depuis mardi, cent PC ont migré vers l'OS Open Source dédié, bâti sur une distribution Debian 3.1, l'interface KDE 3.5 et OpenOffice 2.x. Pour aider les utilisateurs, les équipes de développeurs ont notamment publié un guide de conversion de formats bureautiques, d'Office vers OpenOffice. Au total, ce sont près de 200 postes de travail qui devraient basculer, "ceux utilisés pour des tâches basiques" nuance le chef du projet, d'ici à la fin de l'année. Avant d'entamer le gros du chantier: la migration des départements tenus par les processus métiers complexes. L'objectif est toujours de réaliser 80% du projet en 2008, rappelle le chef de projet. Rappelons que Limux ne couvre qu'une partie de l'infrastructure de la Mairie. Certaines applications resteront équipées en Windows et une petite partie du parc restera sur Apple. (...)
(12/07/2006 18:06:59)Fast, la dématérialisation pour les collectivités locales (Corrigé)
Mise au point depuis plusieurs années, la plate-forme d'échanges dématérialisés sécurisée Fast, destinée aux collectivités locales, est lancée commercialement par CDC Confiance Electronique Européenne, une filiale à 100% de la Caisse des Dépôts et Consignations. Le premier service proposé est la dématérialisation du contrôle de légalité mais d'autres devraient suivre sous peu. Fast n'intègre pas le certificat de signature électronique qui doit être acheté auprès d'une autorité de certification tierce. Le tarif d'accès à la plate-forme et à ses services varie selon la population et la nature juridique de la collectivité y ayant recours, sans limitation du nombre d'opérations : par exemple, une petite commune accède gratuitement à la plate-forme et s'abonne au service « contrôle de légalité » pour 14 euros par mois; un Conseil général accède à la plate-forme pour 9020 euros et le contrôle de légalité lui coûte 4975 euros par trimestre. L'installation et la formation sont facturées forfaitairement à partir de 450 euros. Jusqu'à la fin 2006, des tarifs préférentiels sont proposés. (...)
(05/07/2006 12:32:52)Le Sénat allemand s'inquiète du devenir de LiMux
LiMux, le vaste projet de migration Linux de la Ville de Munich, est bien dans les rails, clament haut et fort les responsables du programme de la Mairie bavaroise. LiMux, qui couvre la migration vers la distribution Debian de quelque 14 000 postes de travail, a débuté en 2004. Aujourd'hui, le Sénat allemand, après avoir été informé d'une éventuelle suspension de la procédure, tape du poing sur la table. Et s'inquiète de l'état du projet et de l'avancement de travaux. Peter Hofman, le directeur du projet, confirme que LiMux est bel et bien une réalité. Le prototype d'OS est en phase de test depuis mai dernier, auprès d'une centaine d'utilisateurs. Reste que l'administration essaie de planifier une transition vers LiMux en douceur, en passant par une plate-forme neutre reposant sur un simple navigateur, admet Hofman. Le pari, pour l'heure, est donc de "webiser" les applications métier. Le service d'enregistrement des plaques d'immatriculation est déjà opérationnel. Notons que dès la mise en place des travaux, la migration des applications métiers représentait le principal enjeu du projet. Selon la feuille de route initiale, la procédure de migration devrait s'étaler sur deux ans. Les premiers tests de plate-forme finalisée doivent débuter cet automne. (...)
(26/06/2006 18:32:57)Le ministère de l'Intérieur programme la migration de sa messagerie vers le Libre
Le ministère de l'Intérieur a discrètement lancé le 11 mai dernier un appel d'offres pour un projet de migration de sa messagerie. Au programme, la "modernisation de messageries du ministère de l'Intérieur et de l'Aménagement du territoire" qui vise à remplacer le couple Exchange 5.5 / Outlook par l'infrastructure libre de messagerie Icasso / Pablo. Icasso rassemble notamment un serveur d'entité, un service de réplication d'annuaire et un service d'administration-supervision. Outre une bascule vers le Libre, cette migration doit permettre la mise en place d'un service de synchronisation avec des solutions mobiles, tels que les PDA. L'appel d'offres couvre également des prestations d'assistance et de support. Si, pour l'heure, le ministère de l'Intérieur s'est refusé à tout commentaire, le projet porterait sur quelque 100 000 postes de travail. Rappelons que Microsoft mise sur les fonctionnalités liées à la mobilité et à la messagerie unifiée pour imposer la prochaine mouture d'Exchange 12, dont la sortie est prévue début 2007. Pour en savoir plus: L'annonce parue dans le BOAMP (Bulletin officiel des annonces de marchés publics) ministère de l'Economie: contrat record dans les logiciels libres La Mairie de Paris confirme son engagement pour le Libre (...)
(29/03/2006 16:33:59)La mairie de Joinville-le-Pont met en place un annuaire électronique des professionnels
Pour trouver plus simplement et plus facilement un professionnel sur la commune, la mairie de Joinville-le-Pont vient de mettre en place une version pilote d'un annuaire où sont répertoriés tous les professionnels. Pour faciliter la recherche, ceux-ci sont classés par rubriques (service, transport, loisirs, etc.) et sous rubriques (activités comptables, activités de banques de données, etc., ambulances, taxis, etc., agences de voyages, clubs sportifs, etc.). Chaque professionnel dispose gratuitement d'une carte de visite virtuelle, sur laquelle il peut placer un message publicitaire et un lien vers un site Web, en plus bien sûr des coordonnées téléphoniques et postales. Ce service, mis au point par la société Online & Groupware a été lancé le 24 mars dernier à l'occasion du premier Festival Multimédia Jeunesse organisé par la commune. (...)
(22/03/2006 17:08:25)Collectivités locales : les dépenses informatiques en progression
Entre 2004 et 2005, les dépenses informatiques des collectivités locales ont augmenté de 6,5 %. Elles se sont élevées à 2,115 milliards d'euros l'an dernier (contre 1,985 milliard d'euros en 2004). Cette progression a été mise en évidence par une étude réalisée par Oracle et IDC sur l'informatique dans le Secteur Public. D'ici à 2009, IDC prévoit un taux de croissance annuel de 6,2 % des dépenses informatiques du secteur public français. En 2005, celles-ci ont représenté 6,8 % des dépenses informatiques du pays. Dans les collectivités locales, ce sont les achats de services qui ont pesé le plus lourd (1,265 milliard d'euros), suivis par les achats réalisés sur le matériel (457 millions d'euros) et ceux effectués sur les logiciels (393 millions d'euros, + 7,8 % par rapport à 2004). Les communes représentent le segment le plus important de l'investissement informatique des collectivités locales (58 %), mais c'est dans les structures intercommunales que les dépenses ont crû le plus (+12,8 % à 194 millions d'euros en 2005). Quant aux conseils généraux et régionaux, qui pèsent 29 % de ce marché, ils ont respectivement fait progresser leurs investissements de 5,5 % et 10,1 %. L'étude note qu'après plusieurs années de projets non coordonnés, des approches informatiques globales sont mises en place. Le plan ADELE (services administratifs en ligne) a notamment défini un cadre dans lequel l'administration centrale supporte des projets pour les collectivités locales. (...)
(10/03/2006 00:00:00)Recrutement : « Les collectivités déploient des technologies novatrices »
Entretien avec Laurent Claeys, DSI de la ville de Dunkerque, qui participe au salon de l'emploi public qui s'est tenu du 9 au 11 mars à Paris. Laurent Claeys est à la tête d'une direction des systèmes d'information de 21 personnes et d'un parc de 1200 PC ( 1000 à la mairie et 200 dans les pôles informatiques liés aux écoles). Dématérialisation, logiciels libres, SIG, il fait le point sur ses projets et sur les besoins de compétences informatiques des collectivités, à la fois techniques, relationnelles et administratives. Lemondeinformatique.fr : Comment est organisée la direction des systèmes d'information ? Laurent Claeys : elle est structurée en quatre équipes. La première est centrée sur le déploiement des applications NTIC. Elle comprend des chefs de projets ayant des spécialités à la fois métier et applicatives. La deuxième équipe est en charge du support technique matériel et logiciel via un centre d'appels interne et des interventions des techniciens support. La troisième traite l'administratif, assure le suivi comptable, budgétaire et le traitement des appels d'offre. La dernière est dédiée à architecture des systèmes, l'administration et à l'exploitation des serveurs et des réseaux. Quels sont les grands chantiers informatiques de la ville ? L'un de nos chantiers concerne la dématérialisation. Il poursuit deux objectifs, faciliter les démarches des administrés et accroître l'efficacité de nos services. Il concerne par exemple les documents d'état civil et ceux que nous adressons à la trésorerie générale et à la préfecture. C'est un axe prioritaire comme pour toutes les collectivités. Nous avons parallèlement en projet la mise en place avec la communauté urbaine de Dunkerque, d'un Système d'information Géographique (SIG), entre autres pour la gestion du patrimoine, qui fédérera les informations contenues aujourd'hui dans un patchwork d'applications métier. C'est un vaste projet. A la mairie, nous avons par ailleurs quatre migrations en cours : les mises à jour de nos logiciels financier (GFI), de paie et ressources humaines (Sedit Marianne) et de gestion des bibliothèques (Ever) et le changement de notre applicatif de gestion de la restauration scolaire, de l'éducation et des sports. Nous avons également une volonté de privilégier les logiciels libres aux solutions propriétaires lorsque nous trouvons des applications stables et pérennes, pour les intégrer à notre système d'information. A Dunkerque, nous souhaitons d'ailleurs travailler avec l'association Adullact, qui propose de faire l'intermédiaire entre nous et les communautés du logiciel libre. Quelles compétences techniques sont nécessaires pour participer à ces projets ? Il y a plusieurs types de profils : des personnes ayant eu une expérience - qui a pu être acquise en stage- dans l'échange de données informatiques, dématérialisées et les portails web, ou des informaticiens avec des connaissances sur les architectures ouvertes (trois tiers), la mise en place de solutions intégrées, d'applications web sécurisées et/ou d'applications métiers liées aux collectivités sur ces architectures. Cela peut être par exemple des informaticiens qui ont participé à un projet d'interconnexion de bibliothèques, d'échanges de catalogues électroniques, etc. Globalement, nous avons des besoins de compétences métiers et en architecture systèmes plutôt qu'en développement. Notre rôle est de déployer et d'intégrer des solutions développées à l'extérieur, non pas d'en concevoir. Qu'attendez-vous comme compétences complémentaires chez vos futurs collaborateurs, notamment ceux qui vont intervenir sur les projets transverses? Nous attendons qu'ils puissent être à l'écoute des utilisateurs, comprendre et répondre à leurs attentes. La DSI et les agents doivent en effet travailler ensemble sur les solutions adaptées au projet et donner du sens à la façon de déployer le système. Les informaticiens ont pour rôle de proposer des solutions en fonction de contraintes et d'opportunités technologiques mais aussi métiers. Pour faciliter les échanges sur les projets, nous avons d'ailleurs identifié 50 « domaines métier » au sein de la mairie afin que les représentants de la DSI puissent avoir un référent aux côtés des directions métier et vice-versa sur les projets. Nous avons aussi besoin de compétences administratives pour traiter les appels d'offre. J'ai eu l'occasion de discuter avec des homologues sur ce sujet et nous avons tous le même difficulté à absorber le volume d'appels d'offre à réaliser. Cela conduit parfois à retarder le démarrage de projet. A Dunkerque, nous avons par exemple quelque 120 dossiers de renouvellements de logiciel à traiter par an et autant d'appels d'offre. Pour nous aider à les prendre en charge, nous avons besoin de personnes ayant des compétences sur les procédures des marchés publics avec un vernis informatique. Comment convaincre les jeunes informaticiens de rejoindre les collectivités locales ? Nous travaillons dans des domaines novateurs. Les systèmes d'information géographique et la géomatique vont être très présents dans les projets des collectivités. Beaucoup d'informations liées à leurs métiers et à ceux des communautés de communes peuvent en effet être traitées via des SIG, celles liées au cadastre, à la gestion de patrimoine, issues de la police municipale, de la voirie, etc. De la même façon, jusqu'à présent, les systèmes d'informations des différentes directions dans les collectivités n'étaient pas forcément intégrées. Aujourd'hui, nous allons réaliser cette intégration grâce aux architectures trois tiers web et la réunion des applications à travers des portails web. C'est un terrain encore relativement vierge dans les collectivités et une vraie opportunité de déployer des compétences sur des technologies attractives. (...)
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