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(30/01/2008 17:18:42)
Les licences logicielles toujours chères et complexes, dénonce Forrester
Pour les DSI, la facture logicielle est toujours un casse-tête. Complexe, pour ne pas dire obscure, pleine de mauvaises surprises comme la hausse constante des coûts de maintenance et toujours inadaptée aux besoins de flexibilité que requiert un système d'information moderne, tels sont les principaux reproches qu'a pu recueillir le cabinet Forrester Research auprès de plus de 200 responsables informatiques dans le cadre d'une enquête intitulée : "Trends 2008: Applications Licensing and Pricing". C'est la complexité des contrats avec leurs éditeurs que les utilisateurs dénoncent avec le plus de véhémence. Pour près de la moitie d'entre eux, le vocabulaire et la structure des licences s'avèrent être les problèmes les plus difficiles à surmonter. A les entendre, on pourrait même croire que cette complexité, même si l'on peut comprendre qu'elle résulte de la difficulté à intégrer toutes les conditions d'usage, pourrait aussi bien être le résultat d'une démarche volontaire de la part des éditeurs. SOA et Saas pourraient amener à redéfinir les règles du jeu tarifaire Les utilisateurs trouvent qu'il est difficile d'identifier clairement ce que l'on obtient pour un prix donné, et de comprendre la logique qui sous-tend le montant des dépenses, des remises et des provisions pour faire évoluer leur contrat de licence. L'autre gros point noir est la hausse constante des prix d'une maintenance dont les utilisateurs ne perçoivent pas la valeur ajoutée. Elle représente en moyenne 26% du TCO (coût total d'exploitation) alors que, pour 50% des sondés, elle devrait être inférieure ou égale à 16%. Il reste aussi à dénoncer des structures tarifaires trop rigides qui ne correspondent pas à la façon dont fonctionnent les entreprises. Dans ce contexte peu amène, Forrester a beau jeu de prédire que des tendances de fond comme les architectures orientées services (SOA) et les logiciels en ligne (SaaS) devraient encore marquer le divorce entre les éditeurs traditionnels et leurs clients. (...)
(06/12/2007 09:12:49)L'Insead propose d'évaluer et de valoriser les actifs logiciels
Et si, plutôt que de considérer les logiciels comme un centre de coûts, les entreprises les valorisaient ? Micro Focus, éditeur de logiciels de modernisation du patrimoine applicatif, s'est posé la question, et a demandé à l'Insead d'y répondre. Soumitra Dutta, titulaire de la chaire « Business & Technology » de l'école de commerce, a conduit une enquête tant quantitative que qualitative, qui montre que les entreprises n'ont globalement aucune idée de la valeur de leurs actifs logiciels. Les trois quarts des 250 personnes interrogées (CIO et CFO, c'est-à-dire directeurs informatiques et financiers) aux Etats-Unis et en Europe estiment que les actifs logiciels sont critiques, voire très critiques, pour la stratégie de l'entreprise. Mais 60% n'en connaissent pas le périmètre, et 29% ne savent pas combien elles dépensent pour les actifs essentiels. Autre chiffre étonnant : seulement 10% jugent excellents (et 26% très bons) leurs efforts pour communiquer la valeur des actifs logiciels au conseil d'administration. Dans ces conditions, pointe Soumitra Dutta, le DSI ne se retrouve pas en très bonne situation face à la direction générale au moment des attributions budgétaires. Pire, dans la mesure où le DSI ne valorise pas l'existant, ce dernier n'est plus géré que par les coûts, alors que ce sont généralement ces vieux systèmes, souligne-t-il, qui constituent la pierre angulaire du système d'information. A ce titre, « ils représentent la valeur cachée des entreprises ». Un essai pour appliquer la méthode de l'analyse conjointe aux actifs logiciels Certes, ces systèmes anciens coûtent énormément. On dit généralement que 70% des dépenses sont consacrées à la maintenance. « Mais tout dépend de ce qu'ils rapportent », répond Soumitra Dutta. Son étude donne l'exemple suivant : si on dépense 100 000 $ pour un système qui en rapporte 1 million, il n'y a pas de souci. S'il ne rapporte que 200 000 $, cela peut devenir un souci. Tout le problème est de déterminer la valeur d'un actif logiciel. Le professeur de l'Insead explique que les méthodes traditionnelles, par les coûts, par la valeur de marché ou par le revenu, ne sont pas adaptées au logiciel d'entreprise. Il propose plutôt d'appliquer une technique de marketing, dite d'analyse conjointe. Cette technique s'inspire de la façon dont un consommateur fait des choix entre différents produits, en évaluant l'intérêt d'un certain nombre d'attributs liés à ce produit. Pour l'instant, cette méthode n'a pas été mise en oeuvre. L'Insead prévoit de mener deux projets pilotes dans des entreprises, pour étudier sa possible mise en application. Micro Focus a de son côté pris rendez-vous avec le Cigref, Club informatique des grandes entreprises françaises, pour lui présenter cette étude et l'inviter à mieux considérer le patrimoine logiciel existant. Comme le dit Soumitra Dutta, cela peut aussi constituer une valeur à présenter aux actionnaires. (...)
(10/10/2007 12:35:49)Le Cigref exhorte les fournisseurs à s'engager sur des résultats
Les DSI du Cigref, Club informatique des grandes entreprises françaises, aimeraient que les fournisseurs s'engagent sur des résultats, afin qu'eux-mêmes puissent s'engager auprès des directions générales et des utilisateurs. C'est le message essentiel qu'a tenu à faire passer Didier Lambert, DSI d'Essilor et président du Cigref, lors d'une conférence hier soir, tenue à l'issue de son assemblée générale. Après avoir évoqué l'accord renouvelé avec Microsoft et les discussions fréquentes avec SAP, Oracle et IBM, Didier Lambert a tenu à mettre les choses au point, en expliquant que cette demande ne se fait pas contre les fournisseurs, mais pour le bien commun : « Nous ne sommes pas une association anti-fournisseurs. Nous sommes dans le même bateau, engagés dans la même chaîne de valeur. » Et, s'adressant directement aux fournisseurs : « Les DSI sont vos revendeurs dans les entreprises. » Le Cigref préfère l'interopérabilité aux standards Faisant le bilan des événements marquants de l'année, Didier Lambert a noté la concentration continue des éditeurs, déplorant la disparition d'un acteur majeur de l'édition française (BO racheté par SAP). Côté technologies, il estime que la virtualisation et le logiciel délivré comme un service (Saas, software as a service) constituent deux tendances de fond, dont un des intérêts est d'améliorer le contrôle des coûts. Il a également profité de l'occasion pour rappeler que les DSI ne sont pas hostiles à ce que certaines directions métier reprennent la main en adoptant du Saas, dans la mesure où cela leur simplifie la vie. Evoquant par ailleurs la guerre des standards entre ODF et OpenXML, Didier Lambert explique que le Cigref n'a pas vocation à choisir : « Le maître-mot pour nous, ce n'est pas les standards, mais l'interopérabilité. On passe 50% de notre temps à raccorder des bouts de ficelle entre eux. Au début, ça amuse, à la fin, ça lasse. » Un peu plus tôt, Jean-Marc Lagoutte, DSI du groupe Danone, avait évoqué lui aussi des tendances de fond. Notamment le Saas, qui permet de « variabiliser les coûts » (sic), mais qui présente encore des « besoins de maturation », et l'Open Source, dont « les briques sont de plus en plus nombreuses et crédibles ». Sur ce dernier point, Jean-Marc Lagoutte adresse pour sa part un message aux sociétés de services en logiciels libres, en leur demandant de mieux prendre en compte l'existant. (...)
(14/09/2007 17:40:03)La visioconférence au service des langues du primaire en septembre 2008
Quelque mille écoles primaires devraient être équipées d'un dispositif de visioconférence pour permettre aux élèves de communiquer en direct avec leurs correspondants étrangers. C'est ce qui a été annoncé par le ministre de l'Education Xavier Darcos lors de sa visite de l'Ecole Willy Brandt à Elancourt (Yvelines), son objectif : « faire de la France une nation bilingue ». Le ministère devrait lancer un appel à projet destiner à en régler les modalités techniques. Vingt établissements pilotes devraient être équipés dès janvier 2008. « Il s'agira en fait d'une vingtaine de projets qui seront présentés par des entreprises et des collectivités locales, et que nous auront labellisés d'ici décembre », nous explique Jean-Yves Capul, sous-directeur du service TICE (Technique de l'Information et de la Communication pour l'Education) du ministère de l'éducation nationale. Ces vingt tests grandeur nature serviront à évaluer le type d'utilisation à faire d'un tel outil. Un vaste chantier Car si l'idée de base est bien évidemment de laisser les éléves discuter avec des interlocuteurs anglophones, reste à savoir à qui et comment ils s'adresseront. Plusieurs options sont envisagées. La plus séduisante serait de permettre à des classes entière de pouvoir se parler via une installation HD, qui autorise les conférences à plusieurs, et en temps réel. Il est également possible que les discussions se fassent en « one to one », seuls quelques ordinateurs équipés de web cam suffiraient alors. Reste à trouver des classes européennes jumelles qui soient aussi bien équipées que les classes françaises pilotes. A défaut, le ministére nous apprend que la correspondance pourrait se faire avec un tuteur adulte et non pas une classe entière. Enfin, le TICE souhaite également se pencher sur la possibilité d'intégrer la visioconférence aux tableaux blancs interactifs, les TBI qui commencent à apparaitre dans quelques écoles. De même, l'appel devrait rester ouvert en ce qui concerne les protocoles de transmission (H323 ou voix sur IP). « Une fois ces 20 projets évalués, poursuit Jean Yves Capul, nous choisirons le plus approprié, et il servira de modèle aux installations de la rentrée 2008. » Quoi qu'il en soit, l'Etat ne devrait pas assurer de financement au delà de celui, non précisé encore, nécessaire à la mise en place de ces 1000 "prototypes". Tout appareillage supplémentaire étant à la charge des collectivités locales. Il existe déjà quelques exemples d'utilisation de la visioconférence dans le primaire. C'est le cas de l'école de la Commanderie à Elancourt qui a opté pour le cours à distance via un TBI. « Nous faisons l'experience depuis janvier dernier avec une classe de CM1. Des professeurs leur donnent régulièrement des cours depuis l'Angleterre et le Canada, mais nous avons encore peu de retours, » nous explique Mm Selin, la directrice de l'école. L'école de la Commanderie fera partie des 20 projets labellisés par le ministère. (...)
(12/09/2007 16:40:54)Des iPod pour réduire la fracture numérique dans les Yvelines
Pierre Bédier, président du Conseil général des Yvelines, a lancé hier une initiative originale qui permettra aux élèves de huit collèges du département de tester un nouvel outil pédagogique : l'iPod. L'objectif est de « réduire la fracture numérique et donner envie d'étudier », nous a précisé Régis Blain, conseiller presse de Pierre Bédier. Le choix d'Apple était logique pour le Conseil général des Yvelines puisque la société de Steve Jobs avait signé un accord de coopération avec le ministère de l'Education en 2004. Dans ce cadre, le géant américain fournit des contenus et forme également les enseignants aux différentes technologies. Les élèves se verront ainsi prêter, pour toute l'année, les tout derniers baladeurs de la marque à la pomme, les iPod Nano et Classic. Les enseignants volontaires, soutenus par le CRDP (Centre régional de documentation pédagogique) et le rectorat, pourront proposer divers contenus sur leurs blogs ou autres sites en fonction de leur matière : podcasts, vidéos, cartes, quizz... Les élèves ne disposant pas d'Internet à domicile devraient avoir accès à ces fichiers dans leur collège. Toutes ces mesures seront financées par le Conseil général jusqu'à la fin de l'année où un bilan sera tiré. Si le succès est au rendez-vous et en fonction des avis des différentes parties (parents, enseignants, administration), la méthode sera étendue l'année suivante à tous les collèges du département. Avec l'annonce faite par Xavier Darcos, ministre de l'Education, d'un projet visant à mettre en place un dispositif de visioconférences pour améliorer l'enseignement de l'anglais, les technologies numériques semblent avoir le vent en poupe pour l'amélioration de l'enseignement. (...)
(07/09/2007 12:53:06)IVM équipe les universités de Basse-Normandie
La société de services IVM (filiale de Télécoms Réseaux Services, CA 2006 : 34,5 M€) a été retenue par la région Basse-Normandie pour équiper les universités du Calvados, de la Manche et de l'Orne. Ce contrat annuel, reconductible sur deux ans, comporte deux volets : un équipement matériel (ordinateurs de bureau, portables, imprimantes, périphériques...), ainsi qu'une série de services, comme la maintenance. Dans le cadre de ce projet, IVM travaillera avec Acer et Fujitsu-Siemens. D'après Robert Martin, président du directoire de Télécom Réseaux Services, « l'adossement d'IVM au groupe Télécom Réseaux Services a été considéré par le client comme un facteur majeur de solidité dans cet appel d'offres, qui a mobilisé de grands distributeurs internationaux ». L'Université de Caen fait désormais partie des cinq clients les plus importants d'IVM. (...)
(05/09/2007 09:04:00)Linux sur tous les serveurs de l'Education nationale
Le ministère de l'Education nationale a achevé la migration de ses serveurs vers Linux. Au total, ce sont plus de 3000 serveurs de production, répartis dans les trente rectorats, qui tournent sous Linux, dont huit sur dix hébergent Red Hat Entreprise. C'est cette même distribution qui a été choisie pour les serveurs applicatifs. « Les fournisseurs d'applications, développeurs internes et prestataires externes, sont dans l'obligation [...] d'assurer la compatibilité avec Linux et principalement Red Hat Enterprise dès le début de la phase de développement ou d'intégration », indique Michel Affre, représentant du ministère au sein du RGI (référentiel général d'interopérabilité). La migration du ministère de l'Education illustre la volonté de l'Etat d'accroître son recours à l'Open Source. Début juillet, le ministère de l'Agriculture choisissait Mandriva pour remplacer Windows NT sur ses 400 serveurs. En juin, la deuxième édition de Paris Capitale du Libre nommait l'Assemblée nationale personnalité de l'année pour le passage de tous les postes de travail des députés à Linux. (...)
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