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(16/05/2008 09:30:17)

Les Européens regrettent le gaspillage lié aux impressions sans se juger responsables

Les salariés européens prennent conscience de l'enjeu environnemental lié au gaspillage du papier utilisé pour l'impression et ont globalement diminué leur consommation en 2007. Pourtant, s'ils estiment que leur entreprise a encore des progrès à faire, ils se déclarent souvent étrangers à ce gâchis. Ce sont les principales conclusions d'une enquête réalisée conjointement par Lexmark et Ipsos auprès de 5676 salariés de 13 pays européens. Avec 31 pages imprimées quotidiennement par chaque salarié de l'UE, la consommation moyenne de papier a reculé de trois pages en 2007. Notons cependant les disparités selon les pays : alors que la Suède fait figure de bon élève (22 pages par jour et par personne), l'Espagne atteint 41 pages, soit cinq de plus qu'au cours de l'année précédente. La France se situe légèrement au-dessous de la moyenne européenne avec 28 pages (contre 31 en 2006). C'est la faute des collègues Cette diminution globale de la consommation est à mettre en parallèle avec les préoccupations environnementales : 90% des salariés se disent conscients des conséquences fâcheuses du gaspillage et plus de la moitié jugent trop élevé le nombre d'impressions inutiles réalisées dans leur entreprise. [[page]]Pourtant, ils sont nettement moins nombreux à s'estimer responsables de cette gabegie (27% au niveau européen), préférant accabler leurs collègues de travail. En France, par exemple, 60% des salariés regrettent la quantité de papier gaspillée sur leur lieu de travail, mais seuls 30% d'entre eux pensent y contribuer. Et de l'autre côté des Pyrénées, 19% considèrent qu'ils impriment trop alors qu'ils sont 48% à pointer du doigt la consommation de leur entreprise. Au-delà de la prise de conscience écolo, la maîtrise de la consommation de papier a évidemment un intérêt pécuniaire pour les entreprises. C'est pourquoi 49% ont modifié leur politique d'impression en 2007, en encourageant leurs salariés à recourir au recto-verso (dans 20% des entreprises ayant adapté leur stratégie d'impression l'an passé) ou en obligeant les salariés à s'identifier avant d'imprimer un document (12%). Curieusement, l'encouragement à imprimer moins, qui constitue pourtant la mesure la plus évidente, n'est formulé que dans 42% des entreprises. (...)

(29/04/2008 12:49:56)

Xerox invente le papier effaçable et réimprimable

Après la souris et l'interface graphique dans les années 70, les laboratoires de recherche de Xerox viennent d'inventer le papier effaçable et réimprimable. En effet, même si on a pu penser il y a bien longtemps que l'informatique réduirait la consommation de papier imprimé, c'est bien l'inverse qui s'est produit. La plupart d'entre nous impriment leurs courriels, des pages de sites Web, et de lourds rapports de plusieurs dizaines de pages... Alors, plutôt que de laisser les forêts de la planète finir dans nos corbeilles, les chercheurs de Xerox ont décidé de réagir. Ils ont donc travaillé à un type de papier sur lequel le texte imprimé s'efface tout seul dans les 24 heures et peut être réutilisé jusqu'à 100 fois d'affilée. Attention, votre impression s'autoeffacera dans les 24 heures Le secret de ce papier tient dans des molécules codées qui créent une impression une fois exposée à une lumière ultraviolette émise par une fine barre installée dans l'imprimante. La molécule se réajuste toute seule dans les 24 heures qui suivent et reprend sa forme d'origine laissant de nouveau la page totalement vierge. Pour obtenir une page blanche sans attendre 24 heures, il suffit de chauffer la feuille et on obtient instantanément le même effet. Pour l'instant, la technique ne fonctionne que pour le noir et blanc et Xerox préconise d'ailleurs de réserver ce type d'impression à du travail quotidien. Mieux vaut revenir à l'encre classique pour des documents de haute qualité. Enfin, malheureusement, le laboratoire n'a encore aucune idée de la date à laquelle l'imprimante et le papier pourraient être disponibles. En attendant, il ne reste plus qu'à réfréner nos envies intempestives d'imprimer... (...)

(23/04/2008 15:52:33)

Avec Live Mesh, Microsoft adapte son Porte-documents au Web 2.0

Accéder à ses fichiers de façon transparente sur n'importe lequel de ses appareils (PC de son domicile, ordinateur portable du travail, téléphone mobile...), connecté ou non, telle est la promesse de Live Mesh, une plateforme introduite par l'architecte en chef de Microsoft, Ray Ozzie. A l'image du porte-documents des anciennes versions de Windows, Live Mesh offre de synchroniser ses fichiers, mais en tirant parti des nouvelles possibilités techniques offertes par le Web : stockage en ligne, centralisation de l'authentification, partage avec des amis, flux d'informations et alertes, etc. Ainsi, un document mis à jour sur tout appareil du réseau maillé sera automatiquement dupliqué et/ou synchronisé sur les autres terminaux. Les formats de publication (flux RSS Atom, technologie Rest) laissent aussi entrevoir la possibilité de mettre à jour ces fichiers sur les réseaux sociaux. Relativement discret jusqu'ici, Ray Ozzie avait brièvement évoqué lors de la conférence Mix (en mars dernier à Las Vegas) le principe de Mesh, un terme emprunté au vocabulaire des réseaux, désignant les réseaux maillés. Aujourd'hui, Microsoft dévoile une 'technology preview' de cette plateforme, une étape qui permet de commencer à tester la technologie et à recueillir des commentaires avant la réalisation d'une bêta. Une étape importante dans la stratégie S+S de Ray Ozzie A la fois logiciel et service, Live Mesh s'inscrit dans la stratégie S+S (Software plus services) de l'éditeur définie par Ray Ozzie, qui a succédé à Bill Gates pour participer à la transition du modèle économique de l'éditeur. En ce sens, Live Mesh apparaît donc beaucoup plus stratégique qu'un simple service de synchronisation ou de stockage en ligne. Soucieux de montrer l'évolution de Microsoft vers les applications Web tout en préservant l'importance des logiciels installés sur les appareils accédant au Web, Ray Ozzie explique qu'il faut considérer le Web non pas comme une fin en soi, mais comme un hub servant à relier ses terminaux. Dans un memo aux employés de Microsoft, Ray Ozzie explique ainsi : « Pour les individus, le concept de 'mon ordinateur' cèdera la place au concept de 'maillage personnel d'appareils' - une façon de rassembler l'ensemble de ses appareils et de les gérer via le Web comme un tout. Une fois qu'un appareil sera identifié comme vous appartenant, alors l'ensemble de ses réglages de configuration, ses applications et leurs propres réglages ainsi que les données qu'il héberge seront disponibles et synchronisés au travers du réseau maillé. » Seuls XP et Vista sont supportés pour l'instant [[page]] Pour l'heure, cette 'preview' accessible à quelques milliers d'utilisateurs américains n'est disponible que sur Windows XP et Vista. Mais, précise sur son blog Amit Mital, qui dirige l'équipe Live Mesh, l'objectif est d'élargir le nombre de clients possibles, en commençant par les Mac et les appareils mobiles. En théorie, dans la mesure où les protocoles d'échange utilisés sont standards et les interfaces de programmation (API) ouvertes, il devrait être possible à un tiers de réaliser son propre client. Toutefois, les modalités en termes de licence ou de conditions tarifaires « ne sont pas encore déterminées », indique Laurent Ellerbach, responsable marketing de la division Plateforme et écosystème de Microsoft France. Licence et conditions tarifaires restent à préciser De même, Laurent Ellerbach précise qu' « il faudra une authentification Windows Live ID ». Avant d'ajouter qu'il est « possible que cela s'ouvre à d'autres technologies ». Même flou sur la partie stockage en ligne. Si les 5 Go alloués le seront sur Skydrive, rien n'empêche, toujours théoriquement, un service tiers de s'insérer dans ce maillage. « C'est possible technologiquement, mais pas encore déterminé », explique Laurent Ellerbach. L'inclusion de mobiles dans ce maillage fera aussi naître d'autres questions, notamment du fait des limitations en bande passante et en quantité d'octets transférés. « On n'en sait pas plus pour l'instant, indique Laurent Ellerbach. J'imagine qu'il sera possible de choisir ce qu'on veut synchroniser en fonction de critères comme la taille du fichier, la date de mise à jour... » Le financement du service par la publicité ou via un abonnement n'est pas non plus déterminé. « C'est un début, conclut Laurent Ellerbach. Il n'y a pas de date de sortie, justement pour se laisser le temps de s'adapter. » (...)

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