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(03/06/2010 14:03:35)

EnterpriseDB propose un support forfaitaire autour de PostGres

Pour 40 000 dollars par an, une entreprise pourra déployer autant de fois qu'elle le veut la base de données Postgres Plus Standard Server distribuée par l'éditeur EnterpriseDB. C'est ce que vient d'annoncer la société créée en 2004 pour délivrer services et produits autour de la base de données Open Source PostgresSQL, qui se pose en concurrente du SGBD d'Oracle. Avec cette offre, EnterpriseDB cherche à attirer aussi les utilisateurs de MySQL qui chercheraient une alternative, maintenant que la plus célèbre base de données Open Source se retrouve entre les mains d'Oracle, admet Karen Tegan Padir, la vice-présidente produits et marketing de la société. « Les entreprises qui ont investi à la fois dans MySQL et dans la base Oracle n'ont pas l'impression d'y avoir gagné [avec le rachat de Sun] », souligne-t-elle en ajoutant que l'offre de support illimité est aussi destinée aux groupes qui souhaiteraient migrer vers PostGres, mais qui ne disposent pas du budget pour le faire.

EnterpriseDB fait miroiter des économies substantielles

Avant cette offre réduite, le coût d'exploitation de Postgres Plus Standard Server s'élevait à 47 000 dollars pour deux serveurs bi-processeurs. Le nouveau forfait annuel établi par EnterpriseDB comprend un support Premium (disponible 24 h/24, 7 jours sur 7, par téléphone, courriel ou accès distant pour un nombre d'incidents illimités), ainsi que l'outil de surveillance Postgres Plus HQ Monitoring et le logiciel de réplication xDB Oracle Replication Server, auxquels s'ajoutent des  mises à jour logicielles. Sur son site, le fournisseur publie un tableau comparatif de l'économie qui, selon lui, peut être réalisée par rapport à l'utilisation de MS SQL Server, IBM DB/2 ou Oracle (de 45 000 à 420 000 dollars, selon ses estimations).

L'offre de support d'EnterpriseDB court sur une année à l'issue de laquelle l'entreprise peut renouveler le contrat aux mêmes conditions pour deux ans de plus. Au bout de trois ans, les droits acquis pourront être pris en considération, à moins qu'EnterpriseDB ne décide de continuer à proposer le contrat sous sa forme actuelle. « Il n'est pas dans nos intentions d'attirer les clients pour leur imposer ensuite une hausse des tarifs », promet Karen Tegan Padir. Cette ancienne vice-présidente de Sun, chargée de l'offre MySQL, considère que PostGres est une base de classe entreprise qui gère bien les montées en charge, ce qui la rend particulièrement adaptée aux transactions en ligne.

(...)

(03/06/2010 11:51:05)

Sonic Solutions acquiert Divx

L'opération est estimée à 322 millions de dollars et devrait être finalisée en septembre prochain. Sonic Solutions va proposer aux actionnaires de DivX un échange d'une action DivX contre 3,75 dollars et 0,514 action Sonic. L'acquisition va lui permettre d'intégrer les technologies de compression de la vidéo au sein de son catalogue de services, mais surtout de fonctionner sur un plus grand nombre de terminaux.

Pour mémoire, DivX a été créé aux alentours de 1999 à Montpellier par le Français Jérôme Rota (connu sous le pseudonyme de Gej). Le codec de Microsoft, initialement prévu pour l'encapsulation dans un format de streaming ASF a été transformé pour permettre son stockage à l'intérieur de fichiers AVI - c'est le codec DivX 3.11. L'entreprise créée par Jérôme Rota, DivXNetworks, Inc., a par la suite produit une version 4 du codec totalement indépendante du codec de Microsoft (et de sa version 3.11).

(...)

(03/06/2010 11:07:16)

Annuels Solucom : le cabinet de conseil maintient son chiffre d'affaires

Cabinet de conseil, Solucom publie ses résultats financiers annuels, pour un exercice clos fin mars. Le chiffre d'affaires (CA) se monte à 103,4 millions d'euros (M€) en hausse organique de 1%.  A l'inverse plusieurs indicateurs de rentabilité sont négatifs : le résultat opérationnel courant, notamment, baisse de 12%, à 10,1 M€. Par ailleurs, en raison des difficultés rencontrées sur l'exercice, parmi lesquelles le redressement de Cosmosbay-Vectis (SSII rachetée il y a deux ans), et des incertitudes qui subsistent sur le marché, Solucom a en effet procédé à un amortissement de goodwill de 3 M€ qui pèse sur le résultat opérationnel et le net. Le résultat opérationnel s'élève à 7 M€ (contre 11,1 M€ l'an dernier, soit une baisse de 37%) et le résultat net part du groupe est à 3,3 M€, en baisse de 54% par rapport aux 7 M€ de l'exercice précédent.

Les relatives bonnes nouvelles se situent dans la marge opérationnelle courante. Celle-ci s'élève à 9,7% alors que l'objectif se situait entre 7 et 9%. La trésorerie nette, non affectée par l'amortissement goodwill, s'élève à 2 M€ au 31 mars 2010. A comparer aux 5,3 M€ d'endettement net de l'exercice précédent.

A la fin de l'exercice, le cabinet de conseil rassemblait un effectif de 978 collaborateurs, légèrement supérieur à celui qu'il avait un an auparavant  (966 personnes au 31 mars 2009). Solucom réalise la plus grande part de son activité (40%) sur le secteur industrie/fourniture d'énergie. L'autre part de son portefeuille clients se scinde entre les secteurs des services, du transport et de la distribution (26%), la banque/assurance (20%), le secteur public (9%) et les télécoms (5%). Ses cinq premiers clients sont GDF Suez, EDF, La Poste, SNCF et Crédit Agricole.


Illustration : Chiffre d'affaires 2009/10 de Solucom par secteur d'activité (crédit : site Solucom.fr)

(...)

(03/06/2010 10:48:57)

Urbanisation commune pour Malakoff Médéric

Les groupes Médéric et Malakoff ont fusionné leurs activités le 1er juillet 2008 pour former Malakoff Médéric, le leader de la protection sociale paritaire en France. Avec ses 6 500 collaborateurs, le Groupe a réalisé en 2009 un chiffre d'affaires de 3,3 milliards d'euros dans ses activités d'assurances et a versé environ 14 milliards d'euros d'allocations retraite. Malakoff Médéric est le premier groupe de retraite complémentaire AGIRC-ARRCO (204 000 entreprises clientes, 3,1 millions de cotisants et 2,7 millions de retraités), et le deuxième assureur collectif (180 000 entreprises clientes et 3,2 millions de salariés assurés). Il compte plus d'un million d'assurés à titre individuel.

La fusion a été l'occasion d'une réflexion sur l'architecture informatique du nouveau groupe, son urbanisation et le destin des applicatifs issus des deux anciens groupes.

« Suite à la fusion, nous disposions de deux applicatifs complémentaires que nous souhaitions faire communiquer » explique Pol Evlard, Directeur des Projets et Systèmes d'information de Malakoff Médéric. Il détaille : « Le premier, G3C, est un système de gestion des contrats clients et des cotisations collectives. Le second, SIP, sert quant à lui à verser des allocations aux assurés dans des problématiques bien définies : incapacités de travail, décès, etc. ».

Le groupe a confié un audit à Sodifrance pour valider la faisabilité du projet de rapprochement des deux systèmes. Mais, se souvient Pol Evlard, « la communication entre les deux systèmes G3C et SIP n'était pas possible, ceux-ci ayant été conçus à partir de modèles conceptuels totalement différents et incompatibles. Dans le cadre de notre stratégie d'urbanisation nous avons donc décidé de ne pas rapprocher les deux systèmes en raison du coût engendré qui aurait été supérieur à celui de la création d'un nouveau système ».

Dans le cadre de son programme d'urbanisation, Malakoff Médéric a réalisé plusieurs migrations de données pour améliorer ses bases clients, et ainsi sa qualité de service.

La fin du programme de convergence vers un SI unique est prévue pour fin 2011 avec un budget non-communiqué. (...)

(03/06/2010 10:33:44)

La vision de l'éthique numérique selon l'UMP

Hadopi, Dadvsi, diatribes aberrantes et répétées du porte-parole de l'UMP Frédéric Lefebvre... Le parti du Président de la République a bien besoin de se refaire une santé dans l'opinion des internautes et des informaticiens. Dans cette optique, des députés UMP ont constitué le groupe de travail « Ethique du Numérique » qui vient de publier un rapport.

L'angle de ce travail est clairement sécuritaire. Internet est avant tout une source de dangers et de menaces, en dehors de banalités dans l'introduction et d'un rapide paragraphe sur les « opportunités du monde numérique ». Il est vrai que le souci des députés UMP était de voir le rôle du législateur face au développement du numérique en général, de l'Internet en particulier.

On trouve dans le rapport beaucoup d'idées courantes sur la nécessité d'améliorer la gouvernance d'Internet. Les députés proposent, de façon plus originale, de créer une « CNIL européenne » qui émanerait des différentes autorités de protection des données personnelles et issue du fameux G29 qui coordonne déjà les travaux des organismes nationaux. Son rôle serait d'amener une harmonisation des règles (ce que fait déjà le Parlement Européen au travers des Directives et le G29) et de proposer des référentiels de bonnes pratiques pour les fournisseurs, ceux les suivant étant labellisés.

L'identité numérique et le droit à la vie privée est, à juste raison, considéré comme une source importante de problèmes.On notera ainsi un paragraphe (de rédaction prudente) fustigeant le pseudo-anonymat sur Internet qui déresponsabiliserait les internautes et les inciterait à commettre toutes sortes de délits (diffamation, contrefaçon...). La contradiction entre refus de l'anonymat et défense de la vie privée n'a pas effleuré les députés, même dans un dialogue à l'Assemblée Nationale entre l'un des auteurs et la secrétaire d'Etat à l'économie numérique.

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Mais le coeur du rapport est clairement sur l'un des thèmes chers à Nathalie Kosciusko-Morizet : le droit à l'oubli numérique. Les actions envisagées relèvent à la fois de la sensibilisation des internautes et autres usagers mais aussi par, encore une fois, des référentiels de bonnes pratiques pour les acteurs eux-mêmes (au premier rang desquels Google ou Facebook), la CNIL pouvant se charger de les labelliser (à leur frais).

La sensibilisation est clairement insuffisante

Au-delà de la sensibilisation, les députés sont conscients d'un manque de formation de la population. Ils désirent donc accroître la formation des enseignants et des étudiants du supérieur. Le développement des connexions haut débit des écoles est une nouvelle fois réclamé, avec un objectif de 100% de couverture. S'il n'est pas prévu de faire passer leur B2I aux députés, sénateurs et membres du gouvernement, le rapport mentionne enfin, page 25, la nécessité de former les élus.

Mais c'est pour aussitôt revenir à la marotte de l'UMP dès que l'on parle Internet ou numérique : la défense coûte que coûte de la propriété intellectuelle. Les errements sécuritaires autour de la DADVSI ou de l'Hadopi n'ont donc pas suffit. Cependant, il faut reconnaître que les députés prennent enfin conscience que l'approche adoptée jusqu'à présent est d'une part déjà techniquement obsolète, d'autre part favorisant une relation déséquilibrée entre vendeurs et consommateurs, avec faveur aux premiers.

LCEN : la remise en cause d'une distinction trop dichotomique

Autre marronnier des députés, la remise en cause de la distinction simple entre prestataire technique et responsable du contenu posée par la LCEN (loi sur la confiance dans l'économie numérique). Les députés UMP ne sont toujours pas convaincus que la jurisprudence ait bien fixé les limites de responsabilité et d'irresponsabilité... sans poser de cas concret de problème relevant du législateur.

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Il est vrai que plusieurs soucis sont soulignés : les sites de notation (restaurants, hôtels, médecins...) sont parfois aux limites de la diffamation, les procédures judiciaires sont souvent trop lourdes face à de nombreux petits litiges...

L'ogre Google face au gentil Microsoft

Le rapport contient également une partie au titre prometteur : « des abus de position dominante dans le monde numérique ». Mais l'UMP continue de soutenir Microsoft, seul éditeur de logiciels à avoir été consulté selon la liste fournie en annexe. Il n'est donc pas mentionné dans cette partie le problème des ventes liées logiciels-matériels (notamment l'installation de Windows sur presque tous les PC vendus en grande surface) ou celui du respect de formats vraiment ouverts. Par contre, la position dominante de Google dans la recherche et le domaine de la régie publicitaire en ligne est bien mentionnée. Les accords entre Yahoo et Microsoft ainsi que la sortie de Bing n'ont donc pas été suffisants pour abattre Google : l'UMP est appelée au secours.

Notons cependant que le rapport mentionne la faible contribution fiscale des acteurs du numérique au regard des chiffres d'affaires générés. Les députés songeraient-ils à des éditeurs installés en Irlande pour vendre leurs produits en France ? De même, le seul site d'éditeur mentionné dans les liens recommandés par Ethique du Numérique, c'est encore une fois Microsoft.

(...)

(03/06/2010 11:06:44)

Silicon Valley 2010 : Rencontres avec Fusion-IO, Nexenta et Coraid (2e partie)

Bien connu des utilisateurs à la recherche de plus de performances sur les stations de travail et les serveurs, Fusion-IO, basé à San José, conçoit des cartes PCIe équipées de mémoire Flash SLC ou MLC (selon la capacité) pour accélérer les applications. Cette mémoire additionnelle, qui vient se placer entre la RAM et les disques SSD, dope les échanges entre les processeurs et les logiciels. HP, IBM et Dell revendent aujourd'hui ces produits. Avec succès puisque Neil Carson, CTO de la compagnie, nous précise que Fusion-io n'arrive pas à fournir suffisamment de cartes. « Nous vendons aujourd'hui plus que ce que nous produisons ». Très performantes, ces solutions sont également sécurisées avec de la redondance sur les contrôleurs et les composants mémoires. « Nous proposons une architecture à plusieurs niveaux pour éviter la perte et la corruption de données ».

Neil Carson, CTO de Fusion-IO à San Jose

Pour poursuivre son développement, cette start-up qui compte dans ses rangs le co-fondateur d'Apple Steve Wozniak, en tant que responsable scientifique, a levé 45 millions de dollars lors d'un troisième tour de table en avril dernier ce qui porte à 111 millions le financement global. En mars 2008, la compagnie avait démarré avec un capital de 19 millions de dollars. Rapidement rejoint par les 47,5 millions de dollars fournis par Lightspeed Venture Partners et d'autres financiers. En plus de Meritech, les investisseurs comprennent Accel Partners, Andreessen Horowitz, Triangle Peak Partners, et New Enterprise Associates (NEA). La mémoire Flash est aujourd'hui un des secteurs les plus dynamiques sur le marché du stockage. Fusion-IO va investir son argent neuf dans « l'élargissement de ses infrastructures pour soutenir l'augmentation rapide de ses ventes » et « soutenir le développement des technologies de prochaine génération de ses produits. »

Stockage en mode Open Source avec Nexenta

Le monde du stockage est aujourd'hui particulièrement bien représenté dans le monde des start-ups. Nexenta Systems, installé à Mountain View et employant 30 personnes, propose un système de stockage, NexentaStor 3.0, qui repose sur le format de fichiers Open Source ZFS (Zettabyte File System) développé par Sun Microsystems. NexentaOS, le coeur du système, est un assemblage des distributions Linux Debian et Ubuntu, et du kernel d'Open Solaris qui apporte la gestion des processeurs multicoeurs et du clustering. « Tous les pans de l'industrie évoluent vers plus d'ouverture et de standardisation à l'exception du stockage. Nous nous efforçons de soutenir ce changement », ajoute Jon Ask, vice-président et responsable des ventes chez Nexenta.

Jon Ash, vice-président en charge des ventes chez Nexenta à Mountain View

Gérant nativement la déduplication, cette solution augmente la quantité de données pouvant être conservée sur un serveur en la stockant de manière plus efficace. Rappelons que la déduplication réduit la quantité de stockage demandée par certains types de données, en identifiant les bits identiques et en les réduisant à un seul bloc. La déduplication est généralement effectuée lors de la sauvegarde ou de la reproduction de copies de données.

 

Illustration : siège de Coraid à Redwood City, crédit Serge Leblal

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« Nous ne vendons pas de matériel, mais une solution software à installer sur une machine », nous précise Brad Stone, vice-président en charge des systèmes chez l'éditeur. NexentaStor offre une alternative aux systèmes de stockage propriétaire avec une plateforme Open Source qui fonctionne sur des serveurs x86 ou une appliance dédiée. Le service est principalement vendu comme une "boîte blanche" par des éditeurs de plateformes de stockage qui l'intègrent à leur matériel. L'un des marchés cibles de l'entreprise est constitué des fournisseurs de services Internet qui souhaitent développer des offres Cloud comme celles d'Amazon.com.

La dernière version de NexentaStor propose de nouvelles fonctions, comme le support des trois principaux hyperviseurs dans un environnement unifié baptisé Nexenta Virtual Machine Datacenter. VMDC 3.0 travaille avec VMware, Citrix Xen et Microsoft Hyper-V, permettant ainsi aux administrateurs de superviser avec un outil unique les trois environnements et de gérer le stockage de données utilisé par chacun d'eux. En outre, un administrateur peut utiliser VMDC pour cloner un bureau virtuel préconfiguré et destiné à plusieurs utilisateurs. Le support des trois hyperviseurs dans VMDC devrait faciliter la vie des administrateurs gérant plusieurs systèmes de virtualisation, car il n'est pas toujours facile de déplacer les données d'une plate-forme à l'autre.

L'ajout de la déduplication des données primaires contribue également à améliorer la gestion de l'espace de stockage, mais sous certaines conditions. La déduplication consiste en effet à trouver un compromis entre les cycles des processeurs (qui effectuent la déduplication des données et le retour à la forme originale) et la capacité de stockage. Si les besoins d'une entreprise ne tolèrent pas les retards, elle ne pourra pas tirer profit de la déduplication des données primaires. NexentaStor peut être téléchargé pour un essai gratuit sur le site Web de l'entreprise.

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Concluons cette journée avec un passage chez Coraid à Redwood City. Installée dans un bâtiment qui fait face au campus d'Oracle, cette start-up créée en 2000 par Brantley Coile, aujourd'hui CTO, sort de la clandestinité grâce au renouvellement de l'équipe dirigeante et à l'arrivée de nouveaux investissements. Kevin Brown, fondateur de Kidaro (qui a été rachetée par Microsoft), puis de Decru (acquis par NetApp) et d'Inktomi, a été chargé de relancer Coraid (pour Cluster of Raid) et sa solution de stockage reposant sur la technologie ATA over Ethernet (AoE). Pour renforcer le capital, la compagnie a reçu en mars dernier 10 millions de dollars d'Allegis Capital et d'Azure Capital Partners. La société a également annoncé qu'Audrey MacLean assumait désormais la présidence du conseil d'administration et que Mark Leslie et Charles Giancarlo avaient investi dans la start-up et rejoint le conseil consultatif.  Rappelons pour mémoire qu'Audrey MacLean a été la fondatrice de Network Equipment Technology, Mark Leslie le PDG fondateur de Veritas Software, et Charlie Giancarlo, l'ancien vice-président exécutif et directeur du développement de Cisco. Une armée de vétérans chargés de réveiller la start-up.

Baie de stockage Coraid dans un caisson renforcé pour l'armée US en Afghanistan

Avec ses systèmes AoE, Coraid assure qu'elle propose une solution cinq à huit fois plus rapide que la Fibre Channel et l'iSCSI. La société, qui a lancé sa plate-forme de stockage EtherDrive en 2005, affirme que ses systèmes permettent aux utilisateurs d'assembler des architectures SAN pour moins de 500 $ par téraoctet et sont idéaux pour les infrastructures Cloud. AoE est un protocole qui permet aux baies de stockage Serial ATA de communiquer sur des réseaux Ethernet. Il ne repose pas sur le protocole TCP/IP et les paquets sont envoyés vers d'autres appareils sans utiliser d'adresse IP. D'où un gain très important en performance même si en cas d'erreur ou de collision de paquets, il est nécessaire de les renvoyer. « Le TCP/IP est parfait pour envoyer un mail d'ici en Chine, mais pour déplacer 100 Go du rack 1 au 3, c'est inutile », précise Kevin Brown. AoE diffère également des technologies Fibre Channel et iSCSI en ce qu'il utilise les commandes ATA plutôt que SCSI. « Nous sommes les plombiers du réseau pour transporter les données sur les couches basses du réseau », explique encore Audrey MacLean. »Nous sommes une compagnie logicielle, mais nous ne revendrons pas notre technologie à d'autres. Quelques fois les partenariats sont fatals ».

Etoffer les forces commerciales et marketing

Le plan de développement de Coraid prévoit un renforcement des forces de vente et de marketing. « Nous avons aujourd'hui plus de 1 100 clients dans le monde, dont la Nasa, EADS, BCM, le MIT, Sony DADC, Lockheed Martin... sans vendeurs, nous allons mettre progressivement en place l'organisation nécessaire pour accompagner la croissance de la compagnie », précise la charismatique Audrey MacLean. « Nous restons une start-up avec des produits fonctionnels qui répondent aux besoins du marché. Aujourd'hui avec la généralisation du 10 Gigabit et l'arrivée du 40 Giga, l'Ethernet reste d'actualité. Nous pouvons entrer en compétition avec l'iSCSI et le Fiber Channel avec une solution bien moins chère », complète Kevin Brown « puisque nous éliminons les topologies complexes et la gestion des architectures FC ».

Audrey MacLean, présidente du conseil d'administration de Coraid

Demain, nous poursuivrons notre tournée dans la vallée avec les sociétés Quantum et A10 Networks, à San Jose, et des rencontres particulièrement intéressantes chez l'incubateur PlugandPlay à Sunnyvale : des start-ups américaines créées par des entrepreneurs français, Cash Klick et Equinoa.

(...)

(03/06/2010 10:39:53)

Les smartphones passent au double coeurs avec Qualcomm

Les Qualcomm MSM8260 et MSM8660 sont les premiers membres de la famille Snapdragon à disposer d'une architecture double coeurs. Multimode, la puce MSM8660 peut se connecter aux réseaux haut débit HSPA + (High-Speed Packet Access) ou EV-DO Rev B, tandis que le MSM8260 prend uniquement en charge la technologie HSPA +. Ces composants apportent plus de puissance de traitement aux smartphones pour notamment supporter la vidéo en 1080p et des résolutions d'écran allant jusqu'à 1280 x 800 pixels, précise le fabricant.

L'entreprise propose d'ores et déjà des échantillons de ses deux puces aux constructeurs de smartphones. Toutefois, six à huit mois sont généralement nécessaires pour passer de la phase expédition des échantillons, ou «échantillonnage» dans le jargon de l'industrie,  et la production à grande échelle qui permettra à ces terminaux mobiles d'arriver sur les étals. Qualcomm travaille également sur un certain nombre d'autres puces double coeurs dont le QSD8672 cadencé à 1,5GHz et destiné aux ordinateurs de poche. (...)

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