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Linux
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(23/08/2011 11:51:18)
Microsoft et un éditeur Chinois travaillent au développement de produits cloud
Microsoft veut développer le cloud en Chine. Pour cela, il s'appuie sur son partenaire China Standard Software (CSS). Ce dernier a co-développé un système d'exploitation Linux avec l'université nationale des technologies de défense. Baptisé « NeoKylin », cet OS est destiné à l'usage de différents ministères, de la Défense Nationale, de l'Energie à d'autres secteurs de l'économie chinoise. Ce projet vise à réduire la dépendance de la Chine par rapport les systèmes d'exploitation importés (dont Windows avec une très forte proportion de copies illégales).
L'accord entre Microsoft et China Standard Software basé à Shanghai prévoit le développement de produits basés sur l'architecture Hyper-V Open Cloud (accord entre Microsoft et Open Stack, par ailleurs la firme de Redmond souhaite une plus grande intégration d'Hyper-V dans le noyau Linux). Le partenariat doit aboutir à lancer des offres de clouds publics ou privés. Ces solutions devront fonctionner aussi sur l'OS développé par CSS. Pour ce faire, les deux protagonistes vont financer la création d'un laboratoire sur les technologies de virtualisation à Pékin. Celui-ci travaillera notamment sur l'interopérabilité entre NeoKylin et l'architecture Hyper-V Open Cloud.
Les fournisseurs de solutions et les analystes s'attendent à ce que le marché chinois du cloud computing croit rapidement. Une enquête menée par le cabinet d'études Gartner a constaté que 55% des sociétés chinoises interrogées souhaitent consacrer plus de 10% de leurs budgets informatiques au cloud. Ce rapport est de 42% en Europe et 49% aux Etats-Unis.
Oracle acquiert Ksplice pour patcher à chaud sa distribution Linux
Oracle a annoncé l'acquisition de la société Ksplice. Le montant de l'opération n'a pas été divulgué. Ksplice a été fondée en 2008 et réside à Cambridge dans le Massachussetts. L'entreprise revendique 700 clients dans de nombreux secteurs. La principale solution de Ksplice est la fonctionnalité « zéro panne » qui donne aux administrateurs systèmes la capacité de faire des mises à jour de sécurité importantes sur Linux à chaud, c'est-à-dire sans avoir besoin de redémarrer l'OS. Oracle devrait intégrer ce service au sein de Unbreakable Enterprise Kernel et devenir une fonction standard dans son offre Support Premier Linux. Les clients seront en mesure d'éviter ainsi le «coûteux et perturbateur » redémarrage du système qui se produit mensuellement avec les mises à jour de sécurité du noyau Linux explique Oracle.
La firme de Redwood estime que cette fonctionnalité est un élément clairement différentiateur par rapport à des concurrents comme Red Hat, au sein des contrats de support. » L'abonnement Oracle Linux Support Premier s'applique à Enterprise Unbreakable Kernel » précise l'éditeur et ajoute qu'il « n'a pas l'intention de s'adresserà Red Hat Enterprise Linux ou SUSE Linux Enterprise. »
(...)(06/04/2011 17:27:57)
Dossier : Après les serveurs, des postes de travail virtualisés pour réduire les coûts
La virtualisation des postes de travail VDI (Virtual Desktop Infrastructure) émerge doucement en France, quelques projets sont en cours de déploiement.... Il est encore aujourd'hui prématuré de mesurer l'impact réel de cette technologie. Cela dit, le VDI intéresse les entreprises qui se posent des questions sur la remise à plat de leur poste de travail, surtout depuis l'arrivée de Windows 7. Faut-il en profiter pour adopter le VDI ?
Au travers de notre enquête, nous avons pu nous rendre compte combien le VDI suscite de nombreuses interrogations notamment sur l'investissement, la maturité de la technologie et sur l'impact des coûts d'exploitation et d'administration. Dans certains cas, une virtualisation des applications n'est-elle pas suffisante ? La question mérite d'être posée...
Pour lire la suite du dossier, cliquez sur le lien (...)(19/07/2011 16:31:56)
Microsoft veut une plus grande intégration d'Hyper-V dans le noyau Linux
« Microsoft a été le cinquième plus grand contributeur au noyau Linux version 3.0 » explique sur son blog le développeur Open Source et chercheur en informatique, David Wheeler et de préciser « le principal travail de Microsoft a été de nettoyer le driver d'Hyper-V pour qu'il puisse intégrer le noyau Linux ».
L'intégration de l'hyperviseur passe par le stagging tree du noyau Linux (une arborescence dans laquelle résident des pilotes, systèmes de fichiers et autres additions majeures utilisables) et les questions traitées par Microsoft résident dans la volonté d'intégrer des parties principales du noyau, affirme le chef de projet Linux, Greg Kroah-Hartman. Il indique que « des toilettages supplémentaires et des modifications sont nécessaires pour optimiser définitivement Hyper-V dans le noyau Linux », mais il ne sait pas quand cette tâche sera terminée.
Assurer une compatibilité avec les distributions Linux
Ce travail est essentiel pour s'assurer que la plate-forme de virtualisation de Microsoft soit compatible avec l'ensemble des distributions Linux. Aujourd'hui, Hyper-V fonctionne avec CentOS et des pourparlers sont en cours avec Canonical pour le rendre compatible avec Ubuntu.
Le dossier d'Hyper-V dans le stagging tree contient deux douzaines de fichiers, y compris une liste « to do » avec les problèmes qui doivent être résolues. Cette liste montre que Microsoft doit « résoudre des avertissements et des erreurs sur le checkpatch (validité du chemin) ; auditer le VMBus afin de vérifier qu'il fonctionne correctement; contrôler l'aspect réseau et les pilotes SCSI ». La liste s'interroge aussi sur la possible fusion entre VMbus et d'autres types de bus virtuels. Microsoft a encore du travail, mais la concurrence avec VMware et Citrix est une émulation supplémentaire pour activer ce processus d'intégration.
F5 Networks présente deux appliances de virtualisation de fichiers
Les produits entrée de gamme (ARX1500) et milieu de gamme (ARX2500) de F5 sont de taille 1U en hauteur. Le ARX1500 coûte environ le même prix que son prédécesseur l'ARX 500, mais intègre huit ports Gigabit Ethernet - seulement deux ports sur le ARX500, selon Renny Shen, directeur marketing produit de F5. Le constructeur n'a pas voulu révéler la tarification spécifique pour les récents produits, mais il a évalué le prix de base à 30 000 dollars pour l'entrée de gamme et jusqu'à 200 000 dollars pour le haut du marché. « Nous pensons que pour beaucoup d'entreprises l'ARX500 était devenu vraiment trop petit», explique le responsable en ajoutant « selon la licence du logiciel acheté avec le ARX 1500, l'appliance peut évoluer de 1 500 à 3 000 utilisateurs finaux ».
Le ARX2500 s'adresse lui a des environnements de partages de fichiers intensifs et est livré avec quatre ports Gigabit Ethernet et deux ports 10 Gigabit Ethernet.
Une gamme complète et interopérable
La gamme des ARX s'étend maintenant de l'ARX VE, qui a un seul port Gigabit Ethernet et supporte jusqu'à 500 utilisateurs, à l'ARX4000, une solution de taille 4U avec 12 ports Gigabit Ethernet et deux ports 10 Gigabit Ethernet qui peut accueillir jusqu'à 12 000 utilisateurs. Sans oublier, la gamme ARX Cloud Extender, que nous avions vu à Boston récemment.Michael Raposa, DSI du fournisseur de vidéo à la demande In Demand LLC, a déclaré que proposer des ports 10 Gigabit Ethernet sur une appliance facilite la gestion du partage de trafic sur les différents ports. In Demand fournit un service de pay per view et de VOD que les consommateurs achètent auprès des câblo-opérateurs comme Cox, Comcast et Time Warner. L'entreprise a installé deux ARX 4000 en corrélation avec des baies NetApp d'une capacité de 300 To et les serveurs de fichiers. Les appliances de virtualisation de fichiers ont permis de créer un seul nom de domaine sur l'ensemble des 300 To de capacité, de sorte que les applications n'ont plus besoin d'avoir une LUN (logical unit numbers) dédiée et ainsi accroître les performances.
Tous les appareils ARX prennent en charge le protocole CIFS pour l'environnement Windows et NFS pour les équipements sous Unix et Linux. F5 indique que ses solutions sont compatibles avec presque tous les périphériques NAS et serveurs de fichiers du marché.
La vente liée en informatique toujours en débat
Les grands comptes ne se sentent pas a priori concernés par la question de la vente liée ordinateur-logiciels. En général, ils négocient de tels volumes d'achats que les conditions sont spécifiques à leur cas et qu'ils peuvent acheter des PC nus pour y installer des masters obtenus directement auprès d'éditeurs avec des licences particulières (Software Assurance de Microsoft par exemple). Mais cette appréciation est erronée.
Dans un contexte juridique encore fluctuant comme il est mentionné sur le site de nos confrères de Distributique, les petites entreprises, qui ne bénéficient pas de cet effet de volume, sont, elles, au même régime que les particuliers : leurs PC sont achetés avec des logiciels qu'elles n'ont pas choisis mais qu'elles doivent payer tout de même (système d'exploitation, antivirus...). Cela peut constituer un coûteux doublon de licences qu'elles possèdent éventuellement déjà sur d'anciennes machines mises au rebut, licences souvent transférables aux nouvelles machines (sauf dans le cas des licences OEM).
La licence Windows toujours au coeur du débat
Si l'emploi de logiciels libres (notamment du système d'exploitation Linux en lieu et place du Windows imposé en vente liée) reste très marginal, le refus de payer une licence Microsoft Windows lors de l'acquisition d'un ordinateur reste l'origine de la plus grande part des jurisprudences. Les militants de l'initiative Racketiciel sont le plus souvent à l'origine des procédures engagées. Côté entreprises, la contestation vise plutôt à obtenir des rabais de la part des éditeurs ou des distributeurs.
Cependant, la question revient dans l'actualité par le simple fait de l'évolution des comportements et du marché, au delà de la succession des jurisprudences. Et toutes les entreprises sont, de fait, concernées directement (en achetant et payant des logiciels non-choisis) ou indirectement (via leurs collaborateurs ou partenaires).
Un matériel personnel généralement plus cher
Notamment, la tendance au « bring your own device », c'est à dire à l'emploi par les salariés de leur propre matériel et de leurs propres logiciels pour le compte de leur employeur transfère dans les entreprises la question de la vente liée. Les salariés se font en effet rembourser leurs frais et si ces frais sont plus élevés que nécessaires, l'entreprise subit ainsi un surcoût. Au delà du cas de Microsoft Windows sur les PC, les nouveaux terminaux entrant dans les SI sont autant concernés : smartphones (iOS, Android, Windows...), tablettes...
Plus insidieusement, les salariés sont désormais équipés chez eux d'outils sur lesquels ils s'auto-forment. Les entreprises sont ainsi tentés d'utiliser, donc d'acquérir, les outils auxquels leurs salariés sont habitués mais sans capacité de mise en concurrence ou de choix véritable. Où est, du coup, leur capacité à développer une politique d'achat avec mise en concurrence réelle des éditeurs sur la question du prix mais aussi sur les fonctionnalités ou la sécurité ? (...)
Une alliance pour contrer VMware
HP, IBM, Red Hat, Intel, Eucalyptus Systems et Suse ont annoncé la semaine dernière la création de l'Open Virtualization Alliance (OVA). Le consortium souhaite promouvoir l'adoption de technologies de virtualisation Open Source et encourager l'interopérabilité entre les solutions. Au centre de l'alliance, le KVM (Kernel-based Virtual Machine), un hyperviseur libre concurrent des outils de VMware et de Microsoft.
Une initiative anti-VMware?L'initiative vise plus ou moins explicitement VMware, qui, partie de la virtualisation, étend peu à peu sa domination à d'autres domaines dont le cloud, au point que le site spécialisé Gigaom qualifiait récemment la société de «nouveau Microsoft». Scott Crenshaw, vice-président cloud chez Red Hat déclare à ce propos dans le communiqué de l'OVA: «Lorsqu'une entreprise domine une industrie, l'innovation en souffre et les clients en payent le prix». D'autres commentateurs estiment toutefois que la nouvelle alliance va surtout nuire à Citrix et à son hyperviseur Xen. IBM aurait ainsi l'intention de se focaliser sur KVM en lieu et place de Xen.
Favoriser l'interopérabilitéL'interopérabilité entre les solutions de virtualisation est sans conteste un aspect crucial pour l'essor du cloud et pour les décideurs informatiques qui veulent éviter de se retrouver coincés avec un fournisseur. Pourtant, si l'Open Virtualization Alliance pousse l'hyperviseur KVM, elle reste vague en matière d'interopérabilité. D'autre part, des initiatives dans ce sens existent déjà, à l'instar d'OpenStack, qui supporte la plupart des outils de virtualisation dont vSphere, Xen, Hyper-V, et KVM.
www.itcjournal.ch (...)(31/05/2011 16:22:07)Ricoh eQuill, une tablette pour remplacer le papier dans les entreprises
Destinée aux entreprises, la tablette de Ricoh, baptisée eQuill, est dotée d'un écran e-paper en niveaux de gris de 9,7 pouces, et pèse environ 450 grammes. L'un des objectifs de l'eQuill est de faire baisser les coûts liés à la copie et à la numérisation dans l'entreprise, mais aussi de s'affranchir de tâches comme le remplissage de formulaire et l'archivage. L'appareil peut numériser différentes données, que ce soit à l'aide d'un stylet, d'un appareil photo, ou d'un enregistreur vocal. Il est aussi doté d'un clavier souple. L'eQuill dispose d'un appareil photo de 5 mégapixels plus d'un écran de 0,95 pouce pour afficher des instantanés. « Le dispositif fonctionne comme un client léger sécurisé, capable d'automatiser la gestion des documents dans l'entreprise, » a déclaré Ron Barr, vice-président du marketing chez le constructeur japonais.
Pas vraiment un concurrent de l'iPad
« Des tablettes comme l'iPad, suscitent un intérêt croissant dans les entreprises pour des applications comme la saisie de données et la téléphonie. Mais ces dispositifs ne sont pas conçus pour gérer les documents dans l'entreprise, » a poursuivi le responsable marketing. « Contrairement aux tablettes grand public où toute la gestion des médias est faite par l'utilisateur, notre tablette est intégrée à un système informatique global, » a poursuivi Ron Barr. « L'eQuill peut remplacer l'usage du papier dans environ 80 % des flux de travail effectifs dans l'entreprise, » a affirmé le responsable de Ricoh. « Cela peut être conséquent en terme de gestion de documents, et pour les applications mobiles et autres, des domaines comme la santé où la conformité réglementaire et les contraintes de sécurité conditionnent des solutions fermées d'accès aux données, » a poursuivi Ron Barr.
Les formulaires peuvent être remplis directement sur l'appareil, et un certain nombre de mesures de sécurité ont été mises en oeuvre pour assurer que les documents ont été correctement numérisés et transmis. « Les documents sont vérifiés grâce à un système de suivi des signatures qui analyse la vitesse, l'écriture et la pression. La technologie de vérification permet des signatures inviolables, plus fiables même que celles réalisées au stylo sur du papier, » a indiqué le constructeur. Les documents peuvent circuler en utilisant une connexion sans fil 3G ou des connexions WiFi. La tablette tourne sous Linux et supporte un langage de script avancé, ce qui permet aux développeurs d'écrire des formulaires personnalisés, visualisables à l'aide d'un navigateur internet.
Le prix de base de l'eQuill se situe autour des 500 dollars US. Comme l'a indiqué Ricoh, les premiers appareils seront commercialisés aux États-Unis dans les prochains mois. Mais pour l'instant, l'entreprise ne dit pas à quelle date l'appareil sera disponible ailleurs dans le monde.
(...)(26/05/2011 17:18:14)Les ventes mondiales de serveurs grimpent : +12 % en valeur au 1er trimestre, selon IDC
Les fabricants de serveurs ont vu leur chiffre d'affaires progresser de 12,1% dans le monde, à 11,929 milliards de dollars, au premier trimestre de cette année (10,639 Md$ entre janvier et mars 2010), selon les estimations d'IDC. C'est le cinquième trimestre de croissance consécutif, la demande pour les serveurs continuant à augmenter au niveau mondial. En volume, les livraisons ont atteint 1,9 million de serveurs (+2,5%). Le cabinet d'études fait remarquer que, jusqu'à présent, il n'est arrivé qu'une seule fois qu'il soit sorti autant de serveurs des usines en cette période de l'année.
La progression a profité aux trois catégories représentées : les systèmes x86 (+8,7% en valeur sur la période), les machines Unix (+28,3%) et les mainframes (+14,2%). IDC souligne que c'est la première fois en huit trimestres que les trois catégories enregistrent toutes une progression par rapport à l'année précédente.
Hébergeurs et entreprises recherchent la puissance
Les achats viennent des hébergeurs et des entreprises, mais également des PME. En revanche, la demande venant du secteur public a baissé. Pour Matt Eastwood, vice-président, responsable des études pour les plateformes d'entreprise chez IDC, il apparaît évident que les systèmes hétérogènes conservent une place importante chez les clients qui doivent prendre en charge un large éventail de traitements dans leurs datacenters. Il rappelle au passage qu'IDC avait prévu que le renouvellement technologique passerait des serveurs x86 vers des systèmes apportant davantage de puissance.
Oracle repart à la hausse avec les serveurs Sun
Pour la première fois en trois ans et demi, les ventes de serveurs Sun ont augmenté. Les revenus de cette activité étaient déjà en baisse avant qu'Oracle ne décide de racheter le constructeur, il y a un peu plus de deux ans. Et ils ont continué à dégringoler tant que fut incertain le sort qu'allait réserver à ces gammes Larry Ellison, le PDG d'Oracle. Mais l'acquéreur de Sun a mis les bouchées doubles l'an dernier pour convaincre les clients qu'il allait continuer à investir dans le matériel Sun. Il semble que ces efforts se soient finalement révélés payants. Oracle aura réalisé 773 millions de dollars avec ses ventes de serveurs sur le trimestre écoulé, contre 681 M$ l'an dernier à même époque, selon les estimations d'IDC. C'est la première fois que le cabinet d'études signale une hausse dans les ventes de serveurs Sun depuis le troisième trimestre de l'année 2007, note l'analyste Matt Eastwood.
Illustration : l'un des modèles de la gamme Cisco UCS[[page]]
Bien sûr, Oracle ne peut pas s'attribuer tous les lauriers de cette embellie puisque le marché des serveurs a bien progressé dans son ensemble. La croissance du marché en valeur a également profité à HP et IBM, autres fournisseurs de serveurs haut de gamme.
D'ailleurs, HP reste le numéro un du secteur en valeur avec une part de marché qui se maintient autour de 31,5% (31,8% au premier trimestre 2010). Mais IBM le talonne désormais de plus près avec une meilleure progression : 29,2% contre 26,9% l'an dernier.
Fujitsu subit un contrecoup, Cisco fait une jolie percée
Dell a également vu ses ventes progresser. Il conserve sa troisième place avec 15,6% de part (contre 16% l'an dernier). En fait, seul Fujitsu s'en tire moins bien. Les ventes de serveurs du constructeur ont baissé de presque 16% en un an, ce qui le fait passer de la quatrième à la cinquième position, derrière Oracle. Le groupe japonais n'a pas souhaité dire si cela pouvait être lié à l'important séisme subi par le pays le 11 mars dernier, indique Matt Eastwood. La catastrophe est intervenue à la fin du trimestre et de nombreuses ventes s'effectuent souvent dans les deux dernières semaines de ce mois, note l'analyste d'IDC.
Au classement du cabinet d'études figure également Cisco Systems, entré sur ce marché en 2009 avec sa gamme Unified Computing System qui combine serveurs et équipements réseaux. Le constructeur américain détient 1,6% du marché sur ce premier trimestre. Il a fait une jolie entrée sur les serveurs x86, remarque Matt Eastwood, en vendant des configurations plus chères conçues pour les projets de virtualisation.
Illustration : l'un des modèles de la gamme Cisco UCS
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