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(08/02/2011 17:23:56)
TechDays 2011 : l'évangélisation se poursuit autour du cloud
Bernard Ourghanlian, directeur technique et sécurité de Microsoft a inauguré les TechDays 2011 en citant Baudelaire « j'aime les nuages... les nuages qui passent... là-bas... les merveilleux nuages ! ». Et de cloud, il va en être question pendant les 3 jours que dure le salon. L'objectif étant selon le dirigeant d'accompagner les clients vers cette évolution du modèle économique. Il ne s'agit pas selon Bernard Ourghanlian d'une révolution technique, mais bien d'une évolution économique ou d'une autre manière de consommer de l'informatique. Windows Azure a ainsi fêté ses 31 000 ème clients. Cette transformation a été l'occasion d'entendre plusieurs témoignages clients, comme Ysance qui gère des projets informatiques. Pour son PDG, Laurent Letourmy, « le cloud est la libération des développeurs, plus de problème de logistique, de commandes, une forte réactivité lors des fortes montées en charge » et d'ajouter « quand nos clients comprennent l'intérêt du cloud, ils ne reviennent pas en arrière ». Pour mettre le pied à l'étrier et évangéliser sur le cloud, Microsoft va déployer une stratégie baptisée starter et la décliner sur plusieurs produits, Azure (pour le PaaS), BPOS/Office 365 et CRM Online (pour le SaaS), etc.
Un écosystème dynamique
Les TechDays, c'est aussi l'occasion de dialoguer avec les partenaires de Microsoft sur différents sujets. Ainsi, Sogeti, spécialiste des services informatiques et de l'ingénierie a, lors d'un atelier sur la migration vers Windows 7, annoncé la création d'une entité à Moumbaï en Inde qui va être en charge de l'automatisation de la compatibilité des packs applicatifs avec l'OS de Microsoft. La société a fait appel à un éditeur de solution de migration, App-DNA et de son logiciel App Titude. « Le concept est simple, au sein d'une entreprise, on prend l'ensemble des applications, le logiciel teste et évalue en affectant des codes couleurs sur la compatibilité, vert aucun problème, orange cela nécessite quelques modifications et rouge l'entreprise choisira si elle change ou fait évoluer cette application » explique un responsable de l'éditeur.
La sécurité en filigrane
Si l'évangélisation du cloud devient un leitmotiv pour Microsoft, la question de la sécurité est un obstacle à lever. Pour cela, la firme de Redmond a déployé plusieurs solutions comme nous l'indique Christophe Bonnot, Chef de produit Identité et Sécurité chez Microsoft « tous les services en mode hébergés nécessitent des protections, des garanties de sécurité ». La première des solutions à bénéficier de toutes les attentions est la messagerie, via la solution Forefront Online Protection Exchange. C'est au total « 6 milliards de messages filtrés chaque jour » assure Christophe Bonnot. Ce dernier constate que les prochains chantiers en matière de sécurité sont la convergence entre l'administration et les solutions de sécurité, depuis une même console. Par ailleurs, la protection des espaces collaboratifs et la gestion des contenus, via Sharepoint, sont des sujets en devenir.
« Cloud City » : La Chine construit une ville pour le cloud computing
Ces investissements dans le domaine des technologies de l'information reflètent typiquement le genre de projets qui contribuent à la croissance à deux chiffres de ce pays. L'ensemble du complexe de Hebei couvrira environ 2 millions de mètres carrés, le centre de calcul occupant à lui seul 200 000 mètres carrés, selon IBM, qui collabore avec une compagnie chinoise pour le construire.
Une croissance rapide, mais des investissements en deçà du niveau américain
L'ampleur de ce projet, annoncé le mois dernier, est à peu près équivalent à la taille du Pentagone, sauf que, dans le cas chinois, il est réparti sur plusieurs bâtiments regroupés dans un parc de bureaux et, d'après les plans, pourrait inclure certaines zones résidentielles. Il se peut aussi que l'approche très spécifique et unique vise à réunir sur un même lieu des datacenters et des développeurs. Ces grands projets, que ce soit la construction de superordinateurs ou des zones de bureaux tentaculaires destinées au développement de logiciels, suscitent à coup sûr beaucoup d'attention. Néanmoins, le niveau global de dépenses IT en Chine, bien qu'en croissance rapide, est seulement le cinquième de celui des États-Unis. Selon IDC, les dépenses de la Chine, qui comprennent le matériel, les logiciels et les services, devraient s'élever à environ 112 milliards de dollars cette année, en hausse de 15,6% par rapport en 2010 où elles étaient de 97 milliards de dollars. Comparativement, les dépenses des États-Unis devraient atteindre pour leur part 564 milliards de dollars cette année, en augmentation de 5,9% par rapport à 2010.
Efficacité énergétique : la normalisation reste à faire
Selon Dale Sartor, ingénieur au Département Américain de l'Énergie du Lawrence Berkeley National Laboratory, qui a visité environ huit datacenters en Chine l'année dernière, l'industrie technologique chinoise n'est pas aussi importante que cela, et « dépend à plus d'un titre des vendeurs » pour la conception des centres de calcul. L'ingénieur évalue, avec son équipe d'experts spécialisés dans le domaine de l'efficacité énergétique des salles informatiques, la possibilité d'aider les Chinois sur cette question, une entreprise que le Département de l'énergie a déjà effectuée en Inde pendant plusieurs années. Dale Sartor travaille notamment à l'élaboration de normes pour les datacenters, en collaboration avec l'Institut de normalisation électronique de Chine. Car, s'il existe une importante réglementation en matière de conception de centres de calcul en Chine, elle est beaucoup plus diluée pour ce qui concerne l'efficacité énergétique. L'ingénieur s'attend à une accélération du développement des datacenters en Chine, en particulier de très grands centres destinés à offrir d'importants services de cloud computing, et qui risquent bien de devenir la norme. « J'ai le sentiment que le cloud va prendre une place énorme en Chine, à la fois pour des raisons d'efficacité, mais aussi pour la capacité de contrôle qu'il apporte, » a déclaré Dale Sartor. « Si tout est dans le cloud et si le cloud appartient au gouvernement, alors il est beaucoup plus facile de garder un oeil sur l'Internet et d'autres choses qu'avec un modèle distribué. » La Chine utilisera, entre autres, les services d'IBM pour la conception du complexe en construction dans la province du Hebei, en collaboration avec Range Technology Development.
IBM : une activité en croissance de 25% en Chine
La rapide croissance de la Chine en matière d'IT a été un atout pour IBM, qui a déclaré que son activité avait augmenté de 25% dans ce pays en 2010 par rapport à l'année précédente. La première phase du chantier concerne la construction de sept datacenters surbaissés. Mais l'espace occupé par le centre de calcul de Hebei pourrait facilement s'étendre à plus de 300 000 mètres carrés. Le projet prévoit en effet, si nécessaire, une autre tranche de six datacenters, qui viendront s'ajouter au complexe initial. Selon IBM, Cloud City devrait être achevé en 2016. En terme de taille, ces centres de calcul seront parmi les plus grands du monde. Selon le classement des datacenters établi par Data Center Knowledge, les centres de calcul chinois dépasseront la taille du plus grand complexe connu situé à Chicago : une installation de 330 000 mètres carrés détenue par Digital Realty Trust.
Illustration principale : Plan de la « Cloud City » en cours de construction en Chine, crédit photo IBM
(...)(07/02/2011 14:35:07)Microsoft corrige un bug de sécurité affectant Windows Azure
Le bug concerne les sites web et les services Internet qui utilisent des cookies pour conserver certaines informations de statut entre deux sessions de navigation, et fournir aux clients de Microsoft qui gèrent des sites web sur Azure certaines informations générées par les visiteurs pendant leur connexion. Quand le processus fonctionne correctement, le cryptage des cookies fait que « les clients peuvent constater que des informations de statut sont effectivement transmises, mais sans qu'ils soient en mesure ni de les voir, ni de les modifier » a indiqué Microsoft. La faille identifiée rend visible ces informations contenues dans le cookie. « Ce problème affecte les applications développées avec ASP.NET et utilisant la nouvelle fonctionnalité « Full IIS» du SDK v1.3 qui implémente le Web Role (en charge de traiter les requêtes HTTP/HTTPS) » a indiqué la firme de Redmond. « Dans le cas où ces Web Roles sont vulnérables, le client peut voir le contenu des informations de statut (sans pouvoir les changer). La confidentialité du contenu n'étant plus assurée, la sécurité du site web se trouve compromise. » Les clients Azure concernés par ce problème doivent télécharger la mise à jour du SDK, redéployer leurs applications et vérifier que le correctif assure son rôle. Des instructions pour la mise en oeuvre du correctif sont disponibles sur le blog de Windows Azure. En plus de ce correctif spécifique, l'éditeur doit corriger cette semaine 22 bogues, conformément à son calendrier Tuesday Patch mensuel. Toutes les versions de Windows doivent recevoir plusieurs correctifs critiques. Pus Internet Explorer, qui n'échappe pas à cette campagne de correctifs.
L'annonce de configurations Extra Small
Indépendamment de ces annonces de sécurité, Microsoft a annoncé qu'il offrirait des instances de calcul « de très petite taille » dans Windows Azure. Avec la nouvelle version bêta publique, l'entreprise veut apporter aux développeurs un moyen peu onéreux de démarrer avec le Cloud computing. En effet, Microsoft a fixé le prix de ces mini instances de calcul dans Windows Azure à 5 centimes de l'heure, contre 12 à 96 centimes actuellement pour les quatre offres d'instances de calcul de plus grandes tailles. La nouvelle instance se compose d'un CPU à 1GHz, de 768 Mo de mémoire vive, 20 Go de capacité de stockage, et des performances I/O inférieures aux configurations plus conséquentes. Des instances de deuxième niveau avec un CPU de 1.6GHz, 1.75GB de mémoire vive et 225 Go de stockage, plus une meilleure performance I/O sont également proposées. L'éditeur indique que ces instantes de petite taille, disponibles en version bêta privée depuis octobre dernier, ont reçu un très bon accueil.
« Cette configuration de petite taille permet aux développeurs d'accéder à un environnement de développement et de test à un prix très avantageux, » a indiqué Microsoft. « Les développeurs peuvent également utiliser la configuration Extra Small pour tester des solutions cloud à un moindre coût.» La version bêta publique est accessible à tous. Les petites instances Windows Azure proposées par Microsoft sont semblables aux configurations « micro » proposées par son concurrent Elastic Compute Cloud (ECC) d'Amazon. Aujourd'hui, un an après son lancement commercial, Windows Azure compte 31 000 abonnés actifs et héberge 5 000 applications.
OpenStack dévoile Bexar et recrute Cisco et Canonical
« Cisco devrait contribuer au code du projet pour rendre plus facile la configuration de ses commutateurs dans un environnement OpenStack », a déclaré Mark Collier, vice-président du développement commercial chez Rackspace. Dans une déclaration par e-mail, Lew Tucker, directeur technique de la division Cloud Computing de Cisco, a déclaré que son groupe était «heureux d'annoncer sa participation en tant que membre à part entière de la communauté OpenStack. » et d'ajouter « allouer des ressources réseau ou des services basés sur le réseau est une des composantes fondamentales du cloud computing et nous sommes impatients de travailler avec le reste de la communauté pour assurer le succès de ce projet Open Source». Avec Cisco, d'autres membres vont accompagner les efforts d'OpenStack, comme Extreme Networks, et Grid Dynamics. Le projet comprend maintenant environ 50 membres, dont Dell et Citrix. Microsoft n'est pas membre, mais a indiqué que son logiciel de virtualisation Hyper-V supportera OpenStack.
Canonical, membre récent, va distribuer le projet avec la prochaine version de sa distribution Linux, qui devrait rendre plus facile l'intégration dans un environnement OpenStack. L'éditeur a indiqué la compatibilité de son offre avec Eucalyptus (concurrent d'OpenStack) souligne le président de Canonical, Mark Shuttleworth. « Nous aurons deux options de service cloud, OpenStack et Eucalyptus dans Ubuntu 11.04, à paraître en avril, et nous verrons alors comment ils se positionnent en termes concurrentiels », dit-il dans une vidéo sur le site web de Dell. Il ajoute « nous commençons à avoir une idée de l'importance de la normalisation au niveau de l'infrastructure du cloud, et les deux projets mis en avant vont être au coeur de ce processus ».
Bexar dévoilé en attendant Cactus
Le projet est encore récent - sa première version, Austin, est sortie seulement en octobre dernier. Rackspace a annoncé le lancement d'une prochaine version d'OpenStack, sous le nom de code Bexar, qui ajoute des capacités de stockage, un logiciel de sauvegarde des images et de soutien pour le protocole IPV6. «Les gens sont amenés à prendre des décisions stratégiques sur le cloud qui auront un impact durant plusieurs années. Si quelqu'un envisage d'adopter une plateforme cloud, en particulier Open Source, soutenue par des sociétés crédibles, il aura plus confiance sur le long terme » indique Mark Collier. Le support IPv6 dans Bexar a été fourni par l'opérateur japonais NTT, qui est aussi membre OpenStack. La prochaine version comprendra également une traduction en huit langues, confirme Mark Collier. La solution de sauvegarde d'image, appelée Panorama, fournit des services de recherche, de sauvegarde et la restauration des images de machines virtuelles. Bexar élargit la capacité de stockage des objets qui passe de 5 Go par objet dans la version Austin à une taille illimitée, ajoute Mark Collier.
Les travaux sur la prochaine version, nom de code Cactus, sont en cours. Un des principaux objectifs est de la rendre suffisamment robuste pour des déploiements à grande échelle auprès des opérateurs télécoms et des fournisseurs de services, en ajoutant de nouveaux outils pour faciliter la gestion, » conclut Jesse Andrews, co-fondateur d'Anso Labs, qui travaille avec la NASA pour exécuter son propre environnement cloud. (...)
Dell propose des serveurs cloud ready reposant sur Ubuntu
Déjà présent sur le marché du cloud clés en main grâce à son accord avec Joyent, Dell franchit une nouvelle étape avec la personnalisation de deux serveurs, les PowerEdge C2100 et C6100 (en illustration), aux couleurs de Canonical Ubuntu Enterprise Cloud (UEC), pour proposer la solution cloud privé Eucalyptus.
Le constructeur texan destine ces deux plates-formes au développement d'applications et de services qui fonctionneront sur Amazon Web Services (AWS). Les entreprises qui utiliseront ces serveurs pourront tester et valider leurs solutions en interne avant de migrer sur la plate-forme payante d'Amazon. Les serveurs sont livrés préconfigurés pour démarrer immédiatement les développements et les essais. Eucalyptus intègre en effet les API utilisées par AWS.
Un noeud ou un serveur à la base du cloud
« Ce partenariat avec Canonical permet à Dell de fournir des produits IaaS (Infrastructure-as-a-Service) intégrés et basés sur des standards ouverts », a déclaré Andy Rhodes, directeur marketing pour la division solutions pour datacenter de Dell.
Dans la configuration suggérée, le serveur C2100 agit comme le noeud d'un cloud de calcul, alors que le C6100 peut travailler à la fois comme un serveur hébergeant un cloud ou comme un noeud. Cette étape serveur est une première pour Dell qui n'avait jusqu'à présent intégré la distribution Ubuntu que sur ses PC de bureau, ses laptops et ses netbooks. En complément de l'offre Dell, Canonical propose plusieurs offres de support à partir de 1175 $ par serveur et par an.
Des services cloud chez Resadia
« Nous voulons devenir le 1er cloud maillé français » souligne Gaël Brisson, directeur de Pentasonic à Nantes et responsable de la commission »cloud » du groupe. Resadia compte disposer de 7 datacenters (niveau tiers 3 ou plus) d'ici fin 2011, de 15 dans trois ans. Un catalogue de services est disponible, comprenant : le PRA, la sauvegarde en ligne, le bureau en ligne, le poste de travail virtuel, la messagerie, l'archivage en ligne, la téléphonie, la visioconférence. En plus, un catalogue d'offres applicatives se prépare. Resadia va disposer d'un cloud public et d'un cloud privé.
Le groupe n'est pas frileux sur le cloud. « Il faut anticiper et ne pas subir » lance Pascal Chavernac, Président du groupe (et de Sigma Méditerranée). Resadia vend aussi bien auprès des PME que des grands comptes (le groupe soumissionne des appels d'offres, comme il le fait déjà pour Ocean). « Notre force c'est d'être des chefs d'entreprise qui connaissons nos clients depuis 10 ou 20 ans, souligne Pascal Chavernac.
(*) Resadia tient particulièrement à l'appellation « groupe » qui signifie que les 39 membres de Resadia sont bien des associés, que leur organisation n'est ni un syndicat, ni un groupement.
Lotusphere 2011 : En attendant Next, les labs IBM se penchent sur le futur
Une plus grande intégration des réseaux sociaux au sein des outils collaboratifs et une migration vers le cloud, tels sont les messages d'IBM lors de sa conférence Lotusphere, qui se déroule à Orlando (du 30 janvier au 3 février 2011). Au-delà de ces annonces, les évolutions ou les prospectives sont restées discrètes. Alistair Rennie, General Manager de Lotus Software et Collaboration Solution d'IBM, a laissé entrevoir lors de la session inaugurale ce que pourraient être les prochains outils. Ils seront accolés du qualificatif Next, Sametimes, Notes, etc . Chacun devra bénéficier de l'intégration de connections avec les réseaux sociaux ou d'informations issues d'applications métiers comme SAP ou SugarCRM. Le même dirigeant s'est risqué à un soupçon de futurisme en indiquant « pourquoi ne pas intégrer de la sémantique et de l'analytics au sein de nos solutions. Cela sera très important dans l'avenir ». Sur la futur « cloudisation » des différentes offres, elles seront orientées vers plus de personnalisation, explique Betthan Cregg, directrice de Lotus Online Collaboration : « l'interaction avec le serveur applicatif domino aboutira à la personnalisation du service Lotus Live Notes », mais d'ajouter « il ne s'agit pas de créer un LotusLive Store, mais de donner accès à un catalogue à la demande ».
Du côté des Labs
Pour trouver les orientations d'IBM sur l'avenir des outils collaboratifs, il faut se tourner vers les travaux des Labs où plusieurs initiatives sont à souligner. Ainsi, la problématique de la recherche de l'information pertinente au sein du volume des données à disposition est un des défis relevés en partie par des programmes comme Icarius. Ce dernier est une solution de récupération d'informations contextuelles depuis plusieurs sources, disque dur, documents en ligne ou d'autres flux de messages. Le traitement analytique s'invite dans la prochaine génération du calendrier en agrégeant plusieurs informations circulant au sein de l'entreprise et d'autres sources de données. Ainsi, la tenue d'un salon peut intéresser plusieurs personnes au sein de la société. Il s'agit de proposer et d'intégrer tous les participants à cet évènement avec du contenu, des liens, la liste des exposants, etc.
Le web sémantique est aussi une autre piste de réflexion pour trouver la bonne information dans le magma de flux issus des réseaux sociaux comme Twitter par exemple. La reconnaissance du visage peut-être également une autre réponse pour trouver et dialoguer avec la bonne personne au sein des grandes entreprises ou organisations. Toujours au sein des entreprises, le projet Steer a comme objectif de tracer le comportement de l'utilisateur au sein de son intranet, pour lui proposer du contenu sur mesure. Enfin, le dernier axe est clairement la mobilité et la portabilité des outils de collaboration sur les terminaux mobiles, smartphones et tablettes. Des démonstrations ont été faites sur des applications, comme Morning Report, un tableau de bord qui agrège des contenus issus de Lotus, Cognos et d'autres sources.
IBM a donc un réservoir d'idées en attendant l'adoption des réseaux sociaux dans les outils collaboratifs. Philipe Laboureix, directeur marketing pour IBM Software en France, soulignait que « les entreprises sont intéressées et réfléchissent à accompagner les évolutions de leurs salariés qui demandent l'accès aux réseaux sociaux et d'aller chercher l'information au-delà du firewall de l'entreprise. »
Amazon va proposer la base d'Oracle comme un service dans son cloud
La base de données d'Oracle sera disponible dès le deuxième trimestre au sein d'Amazon RDS (Relational Database Service), le service proposé par Amazon Web Services permettant de configurer, dimensionner et exploiter une base de données dans le cloud. Cette annonce, que vient de faire tout juste de faire l'opérateur du cloud public EC2, semble répondre au projet de Salesforce.com, annoncé début décembre, de livrer un service de base de données facturé à l'usage, dénommé Database.com, et reposant lui aussi sur le produit d'Oracle.
A l'instar des autres offres d'infrastructure proposées dans son cloud, le futur service reposant sur Oracle sera facturé par Amazon sur la base d'une tarification horaire, qui n'impliquera aucun contrat à long terme.
MySQL déjà disponible sur AWS
Amazon offre déjà un service de base de données relationnelle s'appuyant sur le produit Open Source MySQL. Avec l'ajout de l'offre Oracle, l'opérateur affirme que les utilisateurs disposeront des mêmes bénéfices de réduction des tâches d'administration de la base et d'évolutivité du stockage associé et des ressources informatiques.
Le tarif horaire n'a pas encore été dévoilé. Il dépendra de l'édition de la base Oracle et de la taille de l'instance utilisée, a simplement indiqué Amazon. L'opérateur va proposer par ailleurs des instances de bases réservées, dans lesquelles les clients paieront une redevance unique pour exploiter l'instance à un prix réduit par rapport au prix normal. Nul doute que le coût du service sera examiné de près. De son côté, Salesforce.com a prévu une version de démarrage gratuite de Database.com, qui sera ensuite facturée en fonction du nombre d'enregistrements, de transactions et d'utilisateurs, et de services d'entreprise optionnels tels que la gestion d'identité, l'authentification et autres fonctions de sécurité.
Cette annonce vient renforcer le partenariat existant entre Oracle et Amazon, ce dernier ayant déjà permis à des utilisateurs d'exploiter des outils middleware, des applications et la base d'Oracle sur son cloud AWS. (...)
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