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(28/03/2011 17:37:42)

HP Technology Work à l'heure du cloud et de la convergence

« Le cloud est un voyage, il ne faut pas y aller d'un coup, mais progressivement », souligne Xavier Poisson-Gouyou Beauchamps, directeur commercial converged infrastructure pour la zone EMEA. L'édition 2011 du HP Technology Work est résolument orientée vers le cloud avec deux axes. Le premier à destination des clients. « HP propose plusieurs outils pour accompagner l'entreprise dans sa migration et la transformation de son datacenter », précise le dirigeant et de lister les solutions de type Cloud System comprenant les outils Blade Matrix auxquels s'ajoutent des services d'automatisation. Il a parlé aussi de Cloud Map, un programme pour aider l'intégration du patrimoine applicatif au sein du cloud. « Nous avons travaillé avec les principaux éditeurs de logiciels pour fournir des guides de bonne pratiques, l'offre va s'étoffer avec le temps » confie Xavier Poisson Gouyou Beauchamps. Bien entendu, le voyage proposé par HP repose à la fois sur des standards pour apporter de l'interopérabilité, mais aussi sur la sécurité,  pilier essentiel des services proposés.

Il rappelle pour ceux qui s'interrogent sur la pertinence du choix d'HP que sur les 10 plus grands fournisseurs de cloud dans le monde, 7 utilisent les outils de la marque. Par ailleurs, pour les indécis, il cite plusieurs analyses qui prédisent que 20% de l'utilisation des ressources IT se feront en externe d'ici 2012.

Mise au point et unification des évènements


Ce rendez-vous était aussi l'occasion pour les responsables d'HP et Intel de réitérer la position officielle des deux sociétés à continuer à travailler sur l'architecture Itanium. La semaine dernière, Oracle a annoncé la fin du développement logiciel, middleware pour cette plate-forme, provoquant ainsi quelques inquiétudes pour les entreprises. Pascal Nègre, PDG d'Intel France s'est voulu rassurant en montrant la roadmap sur 10 ans des puces Itanium. Il a également indiqué que la prochaine offre Xeon, baptisée E7 comprenant de 1 à 8 sockets serait disponible la semaine prochaine.

En parallèle de ces mises au point, cette édition Tech Work va laisser dans les prochains mois la place à un évènement plus global nommé Discover. Deux versions sont attendues, la première à Las Vegas du 6 au 11 juin 2011 et la seconde à Vienne du 29 novembre au 1er décembre 2011. L'objectif est de regrouper sous le même giron, l'aspect infrastructure, service, partenaire éditeurs. La convergence se déroule aussi sur l'aspect évènementiel, mais elle est symbolique de cette évolution de l'IT.

(...)

(28/03/2011 11:30:07)

Sage s'essaye au SaaS progressivement

Resté longtemps frileux sur le sujet, Sage engage une stratégie mondiale sur le Saas (software as a service). Annoncée depuis quatre mois en interne, celle-ci reste encore prudente. Elle repose sur la mutualisation des développements assurés dans un pays et réutilisables dans d'autres grâce à la technologie Sdata de Sage (**). Chaque pays évoluant ensuite à son rythme au plan commercial. La comptabilité en Saas par exemple, déjà engagée en Grande-Bretagne avec la solution SageOne, ne le sera pas tout de suite en France, le marché n'étant pas jugé suffisamment mûr.

Sage France conduit une stratégie en deux volets, d'un côté des « add on » en ligne, de l'autre des solutions de gestion complète. Dans le premier cas, il s'agit de modules, ce que Sage appelle des « services connectés », de l'autre des « solutions de gestion », soit pour TPE, soit pour ETI (entreprises de taille intermédiaire), par exemple une comptabilité ou une gestion des ressources humaines. Les services connectés sont des fonctionnalités complémentaires pour des clients de Sage possédant déjà des solutions sur site. Les services de gestion sont des solutions complètes pour des créateurs d'entreprise ou des PME de taille importante.

Sur le premier point, les services connectés, Sage France propose par exemple un fichier prospects et une solution de génération et de suivi de commandes pour compléter le logiciel de CRM Act ! Autres exemples : la visualisation en temps réel sur un smartphone des compteurs d'activité de l'entreprise (encours clients, portefeuille de commandes en cours), l'interfaçage d'un site de e-commerce avec la gestion commerciale Sage, le passage de déclarations fiscales ou sociales en ligne (en complément du logiciel de Sage directDéclaration). « On amène ainsi des services en ligne sur le poste client et on propose à nos utilisateurs des fonctionnalités nouvelles », souligne Antoine Henry.

La paye en SaaS pour les TPE

Quant aux solutions complètes de gestion, Sage France propose déjà Ciel e-service Paye pour gérer la paye avec une facturation au bulletin de salaire. Ce logiciel est destiné aux entreprises de moins de 20 salariés, plutôt des entreprises jeunes, peut-être venues à l'environnement Sage par le logiciel « auto-entrepreneur ». Sur 1 200 000 entreprises de moins de 20 salariés, 300 000 seulement sont équipées d'un logiciel de gestion. Le Saas sera peut être un moyen de leur faciliter le passage à la gestion informatisée, espère Antoine Henry.

Les entreprises de taille plus importante se voient proposer leurs logiciels habituels, Sage 100, FRP Treasury, Transport, en mode Saas et par les partenaires en indirect. L'éditeur a également mis au point une approche hybride. Dans ce cas, son client peut utiliser le même logiciel, soit dans la formule traditionnelle, soit dans une formule en Saas pour certains de ses utilisateurs. Deux produits sont actuellement concernés : Sage 100 Entreprise Etendue et Sage SalesLogix (CRM vendu aux Etats-Unis).

Sage a réalisé 315 millions d'euros de chiffre d'affaires l'an passé en France, en progression de 3%. Sur ce total, 10 millions d'euros venaient du Saas. En 2009, selon Pierre Audoin Consultants, l'éditeur britannique Sage réalisait 80 millions d'euros dans le monde dans le domaine du Saas. C'était le premier éditeur en Saas, devant son compatriote Misys (74 M€), Linedata Services (38 M€), SAP (14 M€) et Cegid 12,5 M€. Les chiffres 2010 sont en cours d'enquête.

(*) En remplacement de Pascal Houillon, parti diriger l'Amérique du nord.
(**) http://sdata.sage.com/sdatacore_covers.html

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(25/03/2011 10:23:02)

Système U a choisi HP pour migrer tous ses serveurs

Système U Ouest est l'une des quatre centrales d'achat du groupement de commerçants indépendants Système U.  Son système d'information héberge les donnés des centrales d'achats et des points de vente, dont dépendent 20 000 utilisateurs. 

Fin 2009, le groupement Système U dans son ensemble comptait 1 178 points de vente pour le réseau discount - les enseignes Hyper U et Super U - et pour le réseau de proximité - Marché U, U Express et Utile. Système U Ouest hébergeait son infrastructure informatique dans deux bâtiments situés sur son campus près de Nantes. L'entreprise a décidé de fiabiliser son infrastructure, en construisant un nouveau datacenter, avec une priorité lors du déménagement : assurer la continuité des opérations pour les utilisateurs. 

450 serveurs à déménager

Il s'agissait de migrer 240 équipements physiques, soit près de 450 serveurs.  La criticité des applications abritées par le centre de données et les contraintes organisationnelles imposaient le respect d'un cahier des charges strict et limité dans le temps. L'opération a été programmée pour l'été 2010. Le déménagement s'est déroulé sur deux week-ends, impliquant jusqu'à 55 personnes, dont 20 pour le prestataire retenu et ses sous-traitants, qui ont pu s'appuyer sur des éléments facilitateurs tels que l'interconnexion réseau des anciens et des nouveaux locaux ou encore la proximité géographique des installations. 

Afin de tenir le cahier des charges, une phase d'étude a été menée pendant un mois pour dresser l'inventaire des équipements à déménager et définir les lots et les grands principes de l'opération. A la suite de cette étape, un projet de gouvernance a été lancé pendant trois mois pour régler le déménagement dans les moindres détails afin de prendre en compte tant les contraintes des métiers que les contraintes techniques : poids des équipements - certaines armoires pouvant peser une tonne -, hauteur des passerelles sur le site, etc. 

Une migration en 4 vagues

La bonne réussite d'un projet si important nécessite une implication totale. « Le déménagement d'un data center se prépare, plus qu'on ne le croit. Faire une répétition comme nous l'avons fait permet d'anticiper tous les cas », souligne Stéphane Cesbron, responsable du pôle Intégration de Système U Ouest. « Nous avons  réalisé cette migration, en quatre vagues, dans la plus grande transparence pour les utilisateurs : ils ne se sont aperçus de rien », ajoute-t-il.  Le prestataire retenu par Système U pour l'aider dans ce déménagement est HP Technology Services France.

Crédit photo : D.R.
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(24/03/2011 15:33:36)

Abandon d'Itanium, la décision d'Oracle passe mal chez HP

Oracle a déclaré en début de semaine qu'il avait décidé « de cesser tout développement de logiciel sur Itanium ». Ce faisant, la firme de Redwood a expliqué avoir eu des discussions avec Intel et a pris en considération les décisions similaires prises par Microsoft et Red Hat, il y a quelques temps. L'éditeur de bases de données a également mis en  exergue le PDG de HP, Leo Apotheker. Ce dernier n'aurait pas fait mention d'Itanium lors de la présentation de la stratégie d'HP au début du mois.

« Nous sommes choqués par la décision d'Oracle qui risque d'engendrer une perte de productivité estimée à des centaines de millions de dollars pour les entreprises et les administrations », a déclaré dans un courriel, Dave Donatelli, vice-président d'HP. Crawford Del Prete, analyste chez IDC, a déclaré que la position de Dave Donatelli est juste, « que vont perdre les clients dans cette affaire » s'interroge-t-il et d'ajouter « Pourquoi Oracle a fait cette déclaration à ce moment-là ». « Si vous êtes un client Itanium, vous devez vous interroger. Qu'est-ce qui se passe, et quelle est la motivation derrière tout cela? Je n'ai pas de réponse à cette question » précise le consultant. HP détient environ 90% du marché Itanium, selon IDC.

Un calendrier serré et Intel en support

Oracle a fait suivre son annonce d'un calendrier de cessation de soutien pour les systèmes Itanium. Dans certains cas, le support technique peut se terminer assez rapidement.  Par exemple, la dernière version de PeopleSoft par Oracle sur Itanium est la 9.1. La société prévoit d'expédier PeopleSoft version 9.2 l'année prochaine. L'actuelle version de la base de données Oracle 11gR2 sera la dernière à soutenir Itanium.  Charles King, analyste chez Pund-IT, a déclaré qu'avec cette décision « les clients qui ont investi sur Itanium et Oracle vont devoir commencer à enquêter sur d'autres options pour maximiser leurs performances. »

Pour sa part, Intel a réaffirmé mercredi le soutien à Itanium et a contesté l'affirmation selon laquelle cette architecture serait « presque en fin de vie. » Dans un communiqué, Paul Otellini, CEO d'Intel, a déclaré la société reste « fermement engagé » envers Itanium et continue à travailler sur les évolutions comme Poulson et Kittson .

Plus tôt ce mois-ci, l'Itanium Solutions Alliance avait publié un livre blanc d'HP et Intel, indiquant que les utilisateurs de serveurs Sparc de Sun qui migrent vers la plate-forme Itanium réalisent 41% d'économies. L'angle d'attaque d'HP est donc de dire qu'Oracle, avec cette décision, souhaite mettre en avant ses serveurs Sparc dont les parts de marché s'effritent.

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(23/03/2011 14:59:22)

Oracle ne développera plus de logiciels pour Itanium (MAJ)

« Après plusieurs conversations avec les dirigeants d'Intel, Oracle a décidé de cesser tout développement de logiciel sur le processeur Itanium, » a déclaré l'éditeur dans un communiqué et d'ajouter « Les responsables d'Intel nous ont clairement indiqué que leur objectif stratégique était axé autour des processeurs x86 et non sur Itanium qui était en fin de vie ». Nick Jacobs, un porte-parole d'Intel à Singapour, a nuancé ces propos  en rappelant que le fondeur « reste engagé sur Itanium. »

La perte d'Oracle, l'un des plus grands éditeurs au monde de logiciels d'entreprise, est un coup dur pour Itanium. La puce Itanium IA-64 a une architecture différente baptisée EPIC (une évolution de la plate-forme RISC) des processeurs x86 CISC et les entreprises doivent écrire le code des logiciels spécifiquement pour Itanium. De son côté, Microsoft a pris la même décision en avril dernier lors du lancement des puces Xeon 7500. Cette série repose sur l'architecture  x86 et intègre des caractéristiques de fiabilité haut de gamme qu'Intel réservé habituellement au système Itanium. Red Hat avait effectué la même démarche à la fin 2009.

Faut-il voir dans la décision d'Oracle, une conséquence des rapports tendus entre l'éditeur et HP ? Ce dernier est le principal supporter d'Itanium qu'il intègre dans ses serveurs integrity. Oracle, dans l'affaire TomorrowNow, avait demandé au PDG de SAP à l'époque des faits Leo Apotheker (et aujourd'hui PDG d'HP) d'être cité comme témoin. Au final, SAP a été condamné à une amende de 1,3 milliards de dollars. Cependant, Oracle a indiqué qu'il continuera de fournir un support pour les clients utilisant ses logiciels qui tournent sur Itanium.

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(22/03/2011 17:12:39)

Des microserveurs Dell PowerEdge avec puces Intel ou AMD

Pour effectuer plus efficacement des transactions que les serveurs traditionnels - performants, mais gourmands en énergie - Dell lance des serveurs PowerEdge basse consommation qui peuvent être relié ensemble très rapidement. De type monosocket, les PowerEdge C5220 et C5125, également appelés « microserveurs » par Dell, partagent un grand nombre de composants dans un châssis très dense et particulièrement coalescent afin d'assurer de meilleures performances par watts que les serveurs traditionnels, selon les dirigeants de l'entreprise texane.

Ces PowerEdge sont conçus pour les clients qui cherchent solutions pour leurs plates-formes d'hébergement web, des serveurs d'impression ou dédiés au partage de fichiers, a expliqué Deania Davidson, directeur du marketing produit chez Dell. Ce dernier a souligné que ces serveurs sont particulièrement bien adaptés à l'hébergement web, pour aider les fournisseurs à déployer des solutions dédiées et des services d'hébergement mutualisé tout en respectant les contraintes d'alimentation électrique et d'espace d'un datacenter.

Un marché déjà défriché avec des puces Via Nano

La division Data Center Solutions de Dell proposait déjà un serveur basé sur des processeurs Via Nano mais les nouveaux serveurs sont bien plus puissants même s'ils reposent sur des puces Intel Xeon Sandy bridge basse consommation (32 nm). Le PowerEdge C5220 est animé au choix par un Xeon E3-1260L (quatre coeurs à 2,4 GHz) ou Xeon E3-1220L (deux coeurs à 2,5 GHz), qui consomment respectivement 45 et 20 watts. 

Ces puces ne sont pas des Xeon au rabais, car ils intègrent les fonctionnalités traditionnellement réservées aux processeurs pour serveur, à savoir le support des instructions 64 bits, les algorithmes de correction d'erreurs mémoire et l'accélération matérielle de la virtualisation. Les C5125 PowerEdge seront quant à eux livrés avec des processeurs AMD Phenom ou Athlon avec double ou quadruple coeur.

Un marché très prometteur pour Intel

Les serveurs Dell sont les premiers à utiliser les puces Xeon E3-1200 dévoilées la semaine dernière lors d'un événement où le fondeur de Santa Clara a exposé sa stratégie. Selon Jason Waxman, en charge de l'activité serveurs haute densité, dans « dans les quatre à cinq prochaines années, les microserveurs pourraient représenter pour Intel jusqu'à 10% du marché des serveurs. De nombreux acteurs sont intéressés par ces plates-formes, notamment les hébergeurs de plates-formes jeux en réseau. »

Ces machines partagent un grand nombre de composants tels que les alimentations, les ventilateurs et les cartes réseau à l'intérieur d'un châssis 3U particulièrement dense. L'armoire rack Dell C5000, qui affiche une hauteur de 44,8 centimètres (17,6 pouces) et une profondeur de 75 cm, peut accueillir de 8 à 12 noeuds PowerEdge C5220 ou C5125 monosocket. 

Core i3 en attendant les Atom dual core

Pour proposer un produit d'entrée de gamme en attendant l'arrivée en 2012 des puces Atom double coeur 64 bits (N570) très basse consommation (10 watts), le PowerEdge C5220 pourra également être livré avec un processeur double coeur Intel Core i3-2120, qui consomme jusqu'à 65 watts. Ce serveur supporte jusqu'à 32 Go de mémoire et 4 To d'espace de stockage avec des disques SATA ou 2,4 To en SAS. Dell a déclaré que cette machine sera disponible la fin du mois de mai partout dans le monde, mais ne pouvait pas fournir immédiatement de prix. 

Le PowerEdge C5125 livré avec des puces AMD supporte jusqu'à 16 Go de mémoire et jusqu'à 4 To de stockage en SATA. Le serveur sera disponible d'ici la fin du mois d'avril. Son prix n'est pas encore divulgué. Les systèmes d'exploitation disponibles pour tous ces serveurs incluent sans surprise MS Windows Server, Novell Suse Linux Enterprise Server 11 et Red Hat Enterprise Linux 6.0.

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(22/03/2011 16:18:41)

Comment Twitter a consolidé son infrastructure informatique

Pour y remédier, l'entreprise a procédé à la restructuration de ses systèmes de back-end, « un défi en ingénierie très conséquent, » selon Twitter. La migration devrait avoir un impact très significatif, et permettre à l'entreprise « de disposer d'une plus grande marge de manoeuvre en matière de capacité, d'offrir aux utilisateurs et aux développeurs une meilleure fiabilité, et de proposer de nouvelles offres, » comme l'indique le communiqué publié sur le blog de Twitter. Si ces récentes infrastructures répondent aux attentes, elles apporteront une amélioration majeure au service de micro-blogging, dont le système a régulièrement souffert, peinant à suivre la croissance exponentielle du site.

Twitter veut bien sûr améliorer l'usage de son service pour les utilisateurs finaux et les développeurs externes, mais vise aussi à disposer de meilleurs atouts pour augmenter ses recettes publicitaires. Voilà presque qu'un an que le site de réseautage social, qui fête son cinquième anniversaire, a lancé son programme de publicité Promoted Tweets, en espérant générer des recettes publicitaires à la mesure de sa montée en puissance afin de soutenir son activité. La semaine dernière, l'entreprise faisait remarquer que, s'il avait fallu plus de trois ans pour atteindre le milliard de tweets, ce chiffre est désormais une constante observée chaque semaine. En outre, le nombre moyen de messages envoyés chaque jour via Twitter est passé de 50 millions en mars 2010 à 140 millions ce mois-ci. En moyenne, 460 000 comptes sont créés chaque jour, et le nombre d'utilisateurs de Twitter mobile a augmenté de 182 % en un an.

Prévenir les montées en charge rapides


Parmi les principales améliorations apportées par Twitter, il y a la capacité à reproduire les messages utilisateurs, les « tweets », dans de multiples centres de calcul, à hauteur de 20 To de données, mais aussi la mise en place d'outils et de procédures permettant de mieux surveiller les systèmes, notamment les serveurs et l'équipement réseau. « Dans un second data center, nous avons placé des systèmes prêts à être mis en route, de façon à pouvoir augmenter si nécessaire notre capacité à traiter le nombre de tweets échangés. Ce deuxième centre de calcul a également servi de laboratoire pour tester nos stratégies de réplication et de migration. Nous avons aussi ouvert un troisième centre de calcul, plus grand, où est hébergé notre site principal, » indique le communiqué.

L'autre challenge était de faire en sorte que l'opération soit tout à fait transparente pour les utilisateurs et qu'elle n'ait aucun impact sur le fonctionnement du service, alors même que le nombre d'utilisateurs continuait à augmenter. Sans compter que pendant cette période, Twitter a lancé un certain nombre de produits et mis en place de nouvelles fonctionnalités. « Cette migration nous permet de traiter les Tweets plus rapidement et de manière plus fiable. Elle nous laisse aussi plus de champs pour nous concentrer sur les évènements les plus intéressants et sur les problèmes d'ingénierie, », conclut le message publié sur le blog de Twitter.

Crédit Photo: D.R

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(22/03/2011 11:15:34)

IBM multiplie les initiatives dans le domaine de l'eau

Au coeur des débats, des conflits et plus récemment des catastrophes naturelles, l'eau est aussi bien source de vie, que vecteur de désastre important. Pour prévenir, anticiper et améliorer, IBM a choisi cette ressource pour apporter son expertise informatique autour de 3 thèmes, les mers, les fleuves, les rivières (avec la surveillance de la qualité des eaux et autres indicateurs) ; les infrastructures (barrage, digues, tuyaux) et enfin les usages dans la ville via les compteurs intelligents, mais aussi des capteurs pour les fuites. Sur ces axes de travail, IBM a conçu des centres d'excellence, dont 3 sont en Europe, Olivier Hess est responsable de celui de Montpellier. « Le premier à avoir été créé est celui d'Amsterdam à la fin 2006 où IBM et d'autres partenaires ont travaillé sur la gestion intelligente des digues, comment éviter ou prévenir les risques de fissures ou plus graves de digues qui cèdent » explique-t-il. Un autre centre à Dublin s'intéresse quant à lui à la problématique de l'eau dans son environnement. Ainsi la baie de Galway en Irlande s'appuie sur un système de capteurs, qui récupèrent un grand nombre d'informations en temps réel sur l'état de l'eau, et sur des portails qui en publient l'analyse.

Une utilisation prédictive du HPC


Et Montpellier ? Le petit nouveau, comme le surnomme Olivier Hess, « est en charge de la modélisation des fluides. Nous utilisons le HPC (le calcul haute performance) pour anticiper un phénomène comme les inondations ». Concrètement, l'objectif est qu'en cas d'alerte météo, les autorités publiques (préfets, mairies, etc) disposent d'une évaluation des risques encourus et puissent ensuite prendre certaines décisions (évacuations, informations aux citoyens, organisation des secours). « Nous travaillons pour que cette évaluation soit la plus rapide possible, la décision doit se prendre en général entre 6 et 12h après les alertes » rapporte Olivier Hess en avouant « que les premiers tests ne donnaient que des résultats en quelques...jours ». Interrogé sur une éventuelle utilisation du cloud comme support pour améliorer et accélérer ses prévisions, le responsable reste pragmatique « c'est un axe de travail possible, mais en ce qui concerne nos recherches, nous préférons utiliser un cluster dédié à 100% ». Par contre, les 3 centres d'excellence ne vivent pas en circuit fermé et les découvertes des uns profitent aux autres. « Quand des digues se rompent, nos recherches sur la modélisation des fluides pourront apporter des réponses » rappelle Olivier Hess. Idem pour l'expérience menée à Dublin dans la baie de Galway, où prévisions et mesures pourront anticiper les risques de pollution du milieu marin en cas de forte pluie. Le champ d'investigation est donc important pour les ingénieurs d'IBM.

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(21/03/2011 11:31:35)

RIM mise sur Office 365 pour son offre cloud à destination des entreprises

RIM a fait cette annonce sur son blog à destination des entreprises. Le service, qui devrait être disponible en bêta à la mi-2011, aura des caractéristiques similaires à celle du BlackBerry Enterprise Server Express, selon RIM, et sera d'abord disponible pour Exchange Online d'Office 365.

Dans le cadre de l'accord entre les deux sociétés, Microsoft a modifié le prix standard de son offre initiale reposant sur Business Productivity Online Suite (BPOS). Le prédécesseur d'Office 365 était à 10 dollars par mois. Avec le partenariat, il n'y aura plus d'abonnement à condition pour les entreprises d'être affiliées à un BlackBerry Service.

Pour les responsables IT, cette évolution ne modifie pas leurs outils d'administration. Ainsi, ils peuvent utiliser la technologie BlackBerry Balance, capable de distinguer les données d'ordre privé et celles issues du cadre professionnel. Ils pourront aussi créer plus facilement des groupes d'utilisateurs, installer des règles spécifiques pour les terminaux, ...

Du côté des utilisateurs, RIM indique qu'ils auront plus de services à la demande et disposeront d'un plus grand contrôle. Ils pourront ainsi réinitialiser leur mot de passe en cas d'oubli ou effacer la mémoire du terminal si il est perdu ou volé.

Cette initiative de la part de RIM et Microsoft est aussi une réponse au développement des Google Apps au sein des terminaux Android.

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