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(19/05/2011 14:36:52)

Une faille sur les systèmes Scada interdite de diffusion

Le chercheur en sécurité Brian Meixell et Dillon Beresford, en collaboration avec le NSS Labs, avait prévu de parler mercredi lors d'une conférence sur la sécurité, TakeDownCon, à Dallas des faiblesses relatives au PLC (Programmable Logi Controller) des systèmes Siemens . Ces derniers sont largement utilisés au niveau industriel, dans les centrales électriques, sur des navires de guerre, etc.

Mais les chercheurs ont décidé de retirer leur présentation à la dernière minute après que Siemens et l'agence fédéral de sécurité américaine aient soulevé les risques potentiels en cas de diffusion, a déclaré Rick Moy, directeur général de NSS Labs. Celui-ci avait indiqué cette faille aux équipes du ICS-CERT (Industrial Control Systems Cyber Emergency Response). «  Siemens nous avait indiqué qu'un correctif était disponible, mais il semble que ce patch n'a pas été complètement déployé. Nous avons donc retiré notre présentation qui pouvait présenter des risques majeurs ».

Une interruption temporaire

Il est habituel que les chercheurs en sécurité attendent la correction du logiciel avant de parler des failles trouvées. Mais bloquer la présentation de scientifiques dans une conférence reste assez originale. Rick Moy explique « il s'agit d'une suspension temporaire, la présentation n'est donc pas enterrée » .

La sécurité des systèmes Scada a été un sujet important dans la communauté des experts en sécurité
suite à la découverte l'année dernière du ver Stuxnet, qui probablement visait le programme nucléaire de l'Iran. Dans une description de leur présentation Brian Meixell et Dilon Beresford souhaitaient montrer comment écrire un malware « au niveau industriel » et d'ajouter,« nous allons montrer comment des attaquants motivés peuvent pénétrer des installations les plus protégés dans le monde, sans le soutien d'un Etat-nation».

 

Illustration: Système Scada

(...)

(19/05/2011 10:50:08)

Entretien : Jean-Pierre Boushira, DG de SGI sud EMEA

À l'occasion de la sortie de plusieurs solutions (lancement de Cyclone en France, de l'Ice Cube Air...) nous avons fait le point sur les activités de l'entreprise avec Jean-Pierre Boushira. « En 2010, l'activité de SGI a génèré un chiffre d'affaires de 600 millions de dollars, dont 55% en HPC et 45% dans les datacenters. En Europe, la répartition est plutôt de 80% en HPC et 20 % dans les datacenters ».

Une différence notable qui s'explique facilement : « certaines de nos offres datacenters n'étaient pas disponibles dans toute l'Europe, mais uniquement au Royaume-Uni chez BT par exemple. Nous proposons une offre unique de build to order ce qui nous a permis d'installer nos équipements dans les datacenters d'Amazon S3, de Google ou de Facebook ».

Pour lire la suite de l'entretien, cliquer ici (...)

(19/05/2011 10:04:31)

Avnet en passe d'acquérir Amosdec, grossiste spécialisé dans le cloud computing

Le rachat du grossiste français Amosdec par le géant américain Avnet est une quasi certitude et sera effectif en juillet après approbation des autorités. Pourquoi Amosdec ? Il faut savoir que le distributeur IT américain a engagé un virage vers les marchés les plus dynamiques, tels que le cloud computing. Si ce repositionnement commence à être perceptible aux Etats-Unis et dans certaines grandes filiales, Avnet reste considéré en France comme un grossiste spécialisé dans les composants et les accessoires. Le rachat de Bell Microproducts, qui ne date que du printemps 2011 (600 millions de dollars tout de même) n'a pas réellement modifié l'image de la filiale française.

French exception ?

La nouvelle entité française pourrait ainsi compter plus de 100 salariés à la rentrée, pour un chiffre d'affaires qui est soigneusement tu (« Nous sommes cotés en bourse et ne pouvons pas communiquer ce type de données », indique Orlane Marin, Directrice Générale France d'Avnet). Quoi qu'il en soit, cette acquisition permettrait à Avnet France de se positionner sur le marché très porteur du cloud computing, sur lequel Amosdec entend jouer parmi les premiers rôles (Amosdec se présentait dès 2009 comme le 1er acteur français pour la distribution de solutions de virtualisation, voir Disitributique du 20 octobre 2009). « Cette acquisition doit encore être annoncée au conditionnel, mais elle permettrait à Avnet de compléter en France et en Europe son offre de produits et de compétences, sans oublier que cela permettra d'améliorer sensiblement la rentabilité », conclut Orlane Marin.

 

Illustration: Siège social d'Avnet

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(19/05/2011 10:05:23)

Trimestriels Dell : Des perspectives rassurantes

Dell affiche un tout autre visage qu'HP. Non que ses résultats soient plus flamboyants que son concurrent, mais ses perspectives et sa crédibilité semblent meilleures. Dell progresse ainsi de 1% sur le trimestre avec 15 milliards de dollars de chiffre d'affaires. Son résultat opérationnel (Gaap) se monte à 1,2 milliard de dollars en hausse de 134%, le résultat net (Gaap), atteint les 945 millions de dollars, en progression de 177%.

L'essentiel de l'activité de Dell, 12 milliards de dollar sur les 15 enregistrés au total provient des entreprises. Le CA sur cette activité progresse de 3%. Sur ce marché, les solutions et les services augmentent de 5% à 4,4 milliards de dollars, c'est 30% de l'activité totale de Dell. Les serveurs et les équipements réseaux progressent de 11%, les technologies de stockage (Compellent, EqualLogic et PowerVault, DX Object Storage) augmentent de 11%.

+5% dans les grands comptes


Par secteur, Dell annonce une hausse de 5% de son CA dans les grands comptes avec 4,5 milliards de dollars, le résultat opérationnel progresse de 11,3% à 504 millions de dollars. Le secteur public est en hausse de 2% à 3,8 milliards de dollars. Les PME progressent de 7% à 3,8 milliards de dollars. Le secteur des particuliers augmente de 7% à 3 milliards de dollars.

Dell prévoit 5% de hausse de son chiffre d'affaires pour son prochain trimestre, 5 à 9% pour l'ensemble de l'année (avec un bénéfice en hausse de 12 à 18%). Dell profite des effets de son plan de restructuration et de la bonne tenue de ses activités services et stockage.

(...)

(19/05/2011 10:04:51)

VMware lance un service d'authentification unique pour les applications cloud

« Horizon App Manager est capable d'utiliser les annuaires utilisateurs de l'entreprise pour les étendre à des services délivrées en cloud, sans redemander les noms d'utilisateur et les mots de passe associés, » affirme la filiale d'EMC. « Avec ce service, les salariés peuvent accéder à un portail web en utilisant leur nom d'utilisateur et leur mot de passe professionnel, puis profiter de différentes applications hébergées sans avoir besoin de s'authentifier à nouveau, » a déclaré Noah Wasmer, directeur Product Management, Advanced Development, chez VMware.

Selon l'éditeur, les utilisateurs peuvent uniquement voir et accéder aux applications pour lesquelles ils disposent d'une autorisation. « Beaucoup de clients souhaiteraient utiliser des services hébergés, à condition de pouvoir utiliser les annuaires internes de l'entreprise pour couvrir ces services, » explique Noah Wasmer. En effet, il constate que « les entreprises sont très préoccupées à l'idée que les noms d'utilisateur et les mots de passe soient stockés dans le nuage ».

Sécurisation et évangélisation du cloud


Le service VMware synchronise la liste interne des comptes utilisateurs avec les répertoires Active Directory et LDAP (Lightweight Directory Access Protocol) existant. Aucun mot de passe n'est transmis entre les annuaires internes et la solution Horizon App Manager. La sécurisation des échanges s'effectue avec des tokens reposant sur le standard SAML (Security assertion markup language). Pour développer ce système, VMware a travaillé avec différents fournisseurs de services cloud, comme Salesforce.com et Google, et avec sa propre solution collaborative Zimbra. La firme signale qu'il est possible de développer des connecteurs additionnels pour mettre en relation des services internes à d'autres fournisseurs, en écrivant une interface SAML dédiée.

« Le portail client a également d'autres avantages, » a déclaré Noah Wasmer. Notamment, il offre aux employés la possibilité d'accéder aux services cloud, quel que soit leur équipement informatique. Il permet aussi aux entreprises de mettre en place des catalogues d'applications en interne que les employés peuvent consulter, afin de choisir celles qui répondent le mieux à leurs besoins. Le service réduit aussi le nombre de mots de passe nécessaire, et permet aux entreprises de mieux contrôler la manière dont leurs employés utilisent les services cloud. Le directeur de VMWare a indiqué que ce service est un élément de ce qui pourrait éventuellement devenir un service de gestion des applications dans le  cloud. Lundi, la firme de Palo Alto a annoncé avoir conclu un accord pour acquérir Shavlik Technologies, un éditeur qui développe des solutions de management traditionnel et des services spécialisés dans la sécurité des réseaux, notamment la gestion de correctifs et la supervision de la sécurité des environnements physiques et virtuels.

Le service Horizon App Manager est disponible et coûte 30 dollars par utilisateur et par an.

(...)

(18/05/2011 14:59:34)

Autonomy s'offre une partie d'Iron Mountain

La GED subit aussi la loi des concentrations. Autonomy a annoncé l'acquisition de certaines activités d'Iron Moutain. Il s'agit des solutions de sauvegarde et de restauration de données en ligne, d'archivage numérique et d'eDiscovery (logiciel maison sur les documents faisant office de preuves). Le coût de l'opération est estimé à 380 millions de dollars. Cette démarche s'inscrit dans un plan stratégique sur 3 ans conçu par Richard Reese,  CEO d'Iron Mountain, qui passe par la cession de certaines activités. L'entreprise américaine conserve deux activités, l'enterciement de logiciel (contrat de protection de la licence du code source d'un programme) et ses centres d'archivage numérique pour l'imagerie médicale. Pour mémoire, Iron Mountain a obtenu récemment en France l'agrément pour l'archivage public, l'opération avec Autonomy ne devrait pas avoir d'impact dans ce domaine.

Pour Autonomy, cette opération va renforcer son activité cloud et lui apporter une base clients d'un millier d'entreprises, ainsi qu'un volume de données de 25 Petaoctets.

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(18/05/2011 11:55:18)

Intel accélère sa feuille de route pour contrer son rival ARM

Afin de répondre à la demande en processeur très basse énergie et contrer la menace que représente son rival ARM, « Intel va bouleverser sa feuille de route en matière de microprocesseurs, » a fait savoir Paul Otellini, le PDG de la firme de Santa Clara. « Nous avons constaté que celle-ci n'était pas adaptée, » a ajouté le PDG d'Intel au cours d'une réunion financière. « Intel va accélérer son virage vers des technologies de fabrication plus avancées, de façon à augmenter sa capacité à mettre plus rapidement sur le marché des puces basse énergie, » a-t-il annoncé.

Le fondeur va également modifier ses objectifs en matière d'architecture processeur, et abaisser le point médian de consommation d'énergie qui sert de base pour la construction de l'ensemble de ses puces. Situé aujourd'hui entre 35 et 40 Watt, un niveau qui répond aux exigences actuelles du marché du portable, « ce point médian va être ramené à 15 watts, » a précisé Paul Otellini. De cette façon, Intel pourra proposer des processeurs plus économes en énergie pour les ordinateurs portables, mais aussi des processeurs Atom avec un nouveau système mono-puce (SoC) pour tablettes et smartphones, qui pourra fonctionner à 5 watts et moins. Selon le PDG d'Intel, ces changements sont aussi importants que ceux survenus dans les années 1990, au moment où le fondeur  a introduit la première puce Pentium dotée de capacités multimédias.

ARM devient une vraie menace pour Intel

L'annonce intervient alors qu'Intel doit faire face à une forte poussée de son concurrent ARM. Les processeurs basse énergie du designer britannique sont utilisés dans la plupart des tablettes et des smartphones du marché, iPad et iPhone compris. Les puces Atom basse énergie d'Intel, bien adaptées pour les netbooks, sont par contre trop gourmandes en énergie pour cette génération de terminaux mobiles. « Pour surmonter ce handicap, Intel prévoit de passer à un procédé de fabrication à 14 nanomètres dans environ trois ans, » a déclaré Paul Otellini. La réduction du processus de gravure signifie des transistors plus petits et une plus faible consommation d'énergie. Les processeurs Atom 14 nm pourraient donc arriver sur le marché d'ici 2014.


Cliquez pour agrandir l'image

La feuille de route du Californien pour ses processeurs Atom mentionne désormais une puce 32 nanomètres, nom de code Saltwell, une puce 22 nanomètres, nom de code Silvermont, et une puce 14 nanomètres, nom de code Airmont. Selon Paul Otellini, « ce changement rapide de stratégie implique un doublement du rythme de la loi de Moore. »  Celui-ci a également minimisé la menace présentée par le secteur des tablettes, qualifiant la part de marché prise sur le PC comme une « erreur d'arrondi » si l'on prend en compte les PC portables et les ordinateurs de bureau. Celui-ci a également démenti une information, non confirmée, selon laquelle Apple pourrait remplacer ses puces Intel contre des processeurs ARM. Une telle mesure «  prendrait un certain temps et coûterait beaucoup d'argent, » a-t-il fait valoir. C'est pourtant ce qu'avait fait Apple il y a quelques années, quand la firme de Cupertino a remplacé les processeurs PowerPC de ses ordinateurs Macintosh par des puces Intel x86.

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(18/05/2011 11:34:24)

Sapphire 2011 : SAP et Dell, partenaires pour le cloud et l'in-memory

Dans un premier temps, les clients de SAP seront en mesure de déployer les applications au sein de l'environnement VIS Next Generation Datacenter Platform de Dell. Celui-ci a été renforcé ces dernières années par des acquisitions comme celle du vendeur de solutions de stockage optimisées Ocarina Networks ou encore celle de Scalent Systems, spécialisé dans les logiciels de virtualisation pour les datacenters. « Pendant Sapphire, SAP et Dell seront rejoints par un représentant de l'Université du Kentucky, laquelle a décidé de migrer son implémentation SAP vers un cloud géré par Dell, » a déclaré Kaj Van de Loo, vice-président senior de la stratégie technologique chez SAP. «  Voilà quelques années que SAP a achevé ses travaux de recherche et de développement pour s'assurer que son logiciel pouvait être facilement virtualisé. Mais des tests et une certification ont été nécessaires pour valider la compatibilité avec les outils de gestion et d'autres éléments de la plate-forme de Dell, » a ajouté le vice-président.

HP, Fujitsu et Dell partenaires matériels de SAP

Dell va également rejoindre le cercle des fournisseurs de matériel qui proposent des solutions utilisant la technologie in-memory database HANA de SAP. Le traitement en mémoire permet de conserver les données à traiter dans la RAM au lieu de les lire sur disque, ce qui offre de meilleures performances. Les boîtiers HANA peuvent traiter des données provenant aussi bien de SAP que d'autres sources, et supportent également une série d'applications spécialisées destinées à gérer des situations spécifiques, en fonction de l'activité. Selon un communiqué, les machines HANA de Dell utiliseront le puissant serveur rack PowerEdge R910. Le distributeur de boissons alcoolisées Charmer Sunbelt Group fait parmi des premiers clients du système, selon un communiqué.

Hewlett-Packard et Fujitsu sont également partenaires de la plate-forme matérielle HANA. Tous vont livrer des machines répondant à un standard de tailles « petites, moyennes et grandes », qui donnera une indication globale quant à la puissance sous-jacente, » a indiqué Kaj van de Loo. Pour l'instant, les grilles de tarifs sont rares, mais elles devraient sortir au moment de la disponibilité de HANA, soit au mois de juin prochain.

Des appliances en plein essor chez SAP, Oracle et IBM

Les projets de SAP concernant HANA contrastent avec la solution de base de données Exadata Database Machine d'Oracle, qui repose sur un hardware propre à Oracle. « Nous savons que les clients sont déjà engagés dans des relations qu'ils veulent maintenir, » a déclaré le vice-président. « Mais nous sommes convaincus que cette stratégie va nous aider à innover, dans un domaine où tout autre pourrait être tenté de proposer une pile intégrée tous usages. »

IBM de son côté va lui aussi proposer des appliances hautes performances exploitant la base DB2. Comme nous l'a confié Didier Faulque, vice président System & technology group chez IBM France, « l'idée consiste à proposer des solutions dans le cadre de notre programme Smarter Computing, des systèmes Big Data pour gérer les nouvelles natures des données structurées et non structurées et accélérer les workloads avec des systèmes optimisés pour du DB2 intensif. Le but n'est pas de proposer des performances 2 à 3 fois supérieures, mais 10 fois supérieures... »

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(18/05/2011 10:52:45)

Quelles priorités pour les DSI : Relation client, RH, décisionnel selon IBM

Tous les deux ans, en alternance annuelle avec une enquête auprès des CEO (DG), IBM mène une enquête mondiale auprès des DSI, l'IBM Global CIO Study 2011. D'autres enquêtes ont lieu selon un rythme similaire, auprès d'autres fonctions (DAF, DRH et bientôt directeurs marketing). A chaque fois, IBM s'intéresse à la vision des professionnels interrogés au sujet de l'IT, notamment en termes de priorités. L'alternance et la succession des études permettent de confronter les opinions des différentes fonctions.

68% des directeurs généraux tendent à considérer que l'IT est vitale au succès de l'entreprise, notamment pour lui permettre de retrouver de la croissance. « En 2009, outre la pression sur les coûts, les DSI devaient associer dextérité et efficacité opérationnelles mais, en 2011, il s'agit surtout d'accompagner le retour à la croissance » souligne Philippe Jarre, directeur général global technology services d'IBM. France. Globalement, il y a très peu de différences entre pays même si certaines sont parfois sensibles.

Un trio d'intérêt

Trois priorités sont partagées entre DSI et DG : intimité client, compétences humaines et décisionnel. Mais l'ordre de ces trois priorités n'est pas le même. Et il existe sur ce point des particularités en France. Pour les DG dans le monde et les DSI français, la priorité est « l'intimité client » (respectivement 88% et 83%), suivie des compétences humaines (81% et 65%) et, en dernier, l'intelligence décisionnelle (76% et 64%). Au niveau mondial, les DSI ne placent pas les trois priorités dans le même ordre, plaçant l'intelligence décisionnelle en tête (79%), devant l'intimité client (71%) et les compétences humaines (65%).

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Au-delà du trio de tête, certaines préoccupations sont partagées, comme la gestion des risques (55% des DG, 50% des DSI et 46% des DSI français), l'évolution du business model (57% des DG, 48% des DSI et 44% des DSI français), les évolutions du secteur d'activité (respectivement : 54%, 39% et 35%) ou les nouveaux modèles de croissance (54%, 35% et 26%). D'autres sont spécifiques aux DSI comme les outils collaboratifs et de communication (64% des DSI dans le monde, 60% en France).

Optimiser le présent pour préparer l'avenir

Si le rôle du DSI est évidemment de rendre possible la stratégie de l'entreprise, cela se décline d'une part en optimisation de l'existant (51% des DSI optimisent en priorité les processus, 12% accroissent avant tout l'efficience opérationnelle), d'autre part en préparation de l'avenir (innovation pour 16%, transformation de la chaîne de valeur pour 21%). Alex Loth, DSI de la Fédération Française de Tennis, a commenté : « le DSI a un mandat d'innovation, car il lui faut trouver les nouvelles sources de revenus de son entreprise et les nouveaux moyens d'y recourir ».

Même s'il y a des petites différences entre pays, les priorités technologiques des DSI sont globalement partagées au niveau mondial. En tête vient le décisionnel (83% dans le monde, 78% en France) suivi de la mobilité (74% dans les deux cas), la virtualisation (68% et 69%), le cloud computing (60% et 56%), la gestion des processus métier (60% et 63%), la gestion des risques et de la conformité (58% dans les deux cas), les portails en libre-service (57% et 46%) et enfin les outils collaboratifs et sociaux (55% et 46%).

« Aujourd'hui, l'informatique s'est tellement banalisée que chacun a l'impression d'être informaticien mais ça n'est bien sûr pas le cas » souligne Jean-Marc Lagoutte, DSI du groupe Danone. Pour lui, « le changement est très rapide dans tout et nous sommes tous en train d'apprendre en marchant. Le DSI ne sait pas plus que le directeur marketing comment tirer parti des nouveaux outils sociaux. Nous sommes au coeur d'une révolution sociétale liée à l'émergence du web qui a transformé le quotidien de chacun, pas seulement de la génération Y, et y compris en entreprise. Un DSI ne peut pas plus s'opposer à l'arrivée de nouveaux outils (smartphones, tablettes...) que de ne pas être l'acteur de la transformation de l'entreprise, sous peine de perdre toute crédibilité. »

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