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(18/10/2011 11:53:44)
Trimestriels IBM : une hausse de 8% tirée par les marchés émergents
IBM vient d'annoncer un bénéfice net de 3,8 Md$, en hausse de 7%, au troisième trimestre 2011, et un chiffre d'affaires de 26,16 milliards de dollars, qui progresse de 8% mais se situe un peu au-dessous des prévisions des analystes. En tenant compte des variations des taux de change, le chiffre d'affaires a progressé de 3%. Le bénéfice par action est de 3,19 dollars sur une base GAAP, soit une augmentation de 13%.
Le directeur financier Mark Loughridge (en photo) a souligné l'importance des marchés émergents pour la croissance future du groupe. Les revenus provenant des marchés chinois et brésilien ont augmenté de 19 et 13% à taux de change constant. Les marchés en croissance pèsent 23% du chiffre d'affaires d'IBM sur la période. Selon le directeur financier, les revenus ont été tirés par la croissance de ces marchés, en cohérence avec le modèle du groupe et en conjonction avec ses autres initiatives clés visant à assurer sa progression.
Les activités cloud ont doublé en un an
Pendant la conférence téléphonique de présentation de ces résultats financiers, les analystes ont, de façon répété, interrogé IBM sur l'atonie des ventes sur le secteur public et dans les services financiers, de même que, de façon générale, sur les principaux marchés. Mark Loughridge a demandé aux investisseurs de regarder les solides performances réalisées par divisions, notamment sur l'activité logiciels et services. Il estime qu'il ne faut pas considérer le secteur des services financiers en se bornant aux marchés principaux et explique que les problèmes économiques que chacun évoque ne se retrouvent pas sur les marchés en croissance.
Les activités relatives aux logiciels d'IBM ont généré un chiffre d'affaires de 5,8 milliards de dollars, en hausse de 13%. La division services a progressé de 8%, à 15,1 Md$ et la division Systems et Technology de 4%, à 4,5 Md$. Parmi les réussites du trimestre, les ventes des systèmes Power ont augmenté de 15%.
D'autres domaines ont porté leurs fruits, notamment les solutions analytiques dont les revenus ont augmenté de 19%. Quant aux initiatives Smarter Planet, elles affichent une augmentation de 50% et les revenus générés par les activités cloud ont doublé par rapport à l'an dernier, indique IBM sans fournir plus de précisions. Cette croissance a conduit le groupe dirigé par Sam Palmisano à relever ses prévisions de résultats pour l'année 2011, les faisant passer de 13,25 à 13,35 dollars par action.
Illustration : Mark Loughridge, directeur financier d'IBM (crédit : IBM)
Témoignage: La Poste Courrier automatise le déploiement de services packagés
La DSI de la Poste Courrier a la volonté d'automatiser certains processus, notamment en matière de déploiement d'environnements. Laurent Dirson, directeur architecture et innovation, nous relate l'historique du projet, « nous souhaitons créer une plateforme multicanal qui vise à couvrir les besoins des centres de solutions et services en charge du développement des applications business ». Il ajoute, « l'ambition de cette plateforme est de répondre à trois exigences : comment réduire les délais pour répondre aux attentes des métiers, optimiser les coûts, tout en garantissant, voire en augmentant la qualité de service ».
Le projet a été initié il y a un an et demi avec comme volonté de fournir des offres de services packagés « intimement basés sur les usages, en assurant la cohérence des informations sur les différents canaux d'accès » précise le responsable. Pour être plus concret, quatre offres de services sont actuellement disponibles. Par exemple, une porte sur la diffusion d'informations sur plusieurs canaux, Internet, intranet, accès partenaires, une autre permet d'exposer des services transverses comme les référentiels d'entreprises. Pour se faire, Laurent Dirson, explique qu'aujourd'hui « nous arrivons à déployer de façon semi-automatisé les différents environnements. Nous avons baissé les charges et les délais mais pas de manière optimale. Certaines actions restent manuelles et séquentielles dans un contexte multi-sites. L'objectif est d'arriver à 100% d'automatisation.» Cette dernière phase est prise en charge par l'outil d'HP. Elle se déroule dans le cadre d'un cloud privé interne à La Poste Courrier, « avec la possibilité d'avoir une réserve de puissance lors des pics d'activité » précise Laurent Dirson. Les offres packagées comprennent le déploiement de logiciels avec les éléments de sécurité (système d'exploitation, machine virtuelle), de la ressource matérielle, du réseau, des piles technologiques testées et validées, des environnements de développement et de production ainsi que des standards associés. Sur l'ensemble de ces éléments, le responsable explique que la solution HP s'est intégrée avec les systèmes d'information existants et les environnements hétérogènes.
Mener à terme l'automatisation des process
Initiée depuis un an et demi, la plateforme est en plein déploiement. « Nous aurons terminé la partie virtuelle à la fin de l'année et la partie physique sera intégrée complétement au mois de mars prochain pour une des offres packagées». Laurent Dirson rappelle que ce programme se fait par étapes et s'appuie sur la mise en place d'un portail self-service depuis la solution HP Automation : « quand on rédige des dossiers d'architecture technique, on a des éléments variants (nom de machine, DNS), le but est de passer par le portail pour intégrer ces éléments pour les injecter ensuite lors des phases de déploiement ».
Quels sont les objectifs visés ? Le responsable répond, « en cible, une industrialisation des déploiements des offres de services packagés de bout en bout automatisées à 100% en les mettant à disposition de nos centres solutions sous forme de self-service. »
La notion de délai va se réduire très sensiblement. Pour aller plus loin, l'ambition pour 2012 sera le déploiement du réseau. « C'est une procédure qui demande également beaucoup de manipulations techniques chronophages. Si nous voulons aller plus loin dans la qualité de service, il faudra passer par là ». Sur le plan des relations avec HP, l'intégration est réalisée par le constructeur avec un transfert de compétence aux équipes de la DSI de La Poste Courrier. Le prix du projet n'est pas public, mais Laurent Dirson conclut « le gain escompté est sans ambiguïté ».
(...)(18/10/2011 09:54:28)La CNIL consulte sur les données dans le cloud
La Commission Nationale Informatique et Libertés a décidé de lancer une consultation des professionnels, prestataires comme clients, sur le cloud computing. Cette consultation se déroule du 17 octobre au 17 novembre 2011. Pour y participer, il convient de télécharger le document de consultation, de répondre aux questions posées et de le renvoyer à l'adresse indiquée (mail ou courrier postal).
Le document de consultation fixe les raisons de l'inquiétude de la CNIL sur le sujet, redéfinit brièvement le concept de cloud et demande l'avis du répondant sur l'analyse de la CNIL.
Quels sont les champs de compétences de la CNIL?
En l'occurrence, la CNIL ne s'intéresse qu'à un seul aspect de la problématique du cloud, celui en rapport avec sa compétence : qui est responsable du traitement de données personnelles hébergé dans un système d'informatique dans les nuages ? Autrement dit : qui doit veiller aux intérêts des personnes faisant l'objet des traitements cloudifiés ? Et qui doit être, le cas échéant, sanctionné en cas de problème ?
L'avis provisoire de la CNIL adopte une logique proche de celle de la LCEN sur les hébergements web : l'entreprise utilisant un service en ligne est responsable sauf à démontrer l'implication du prestataire.
Dell World 2011 : Virtualisation, cloud et secteur public à l'honneur
Lors de la première édition de Dell World se sont succédé sur scène : Michael Dell bien sûr, Paul Maritz (VMware, en illustration principale), Marc Benioff (Salesforce), Steve Ballmer (Microsoft) et Paul Otellini (Intel) et Vivek Kundra, l'ancien CIO des États-Unis. Ce dernier a dressé un auto-bilan très élogieux de ses trois années passées au poste de DSI du gouvernement américain. Un poste fédéral qui lui a permis de mettre de l'ordre dans les systèmes d'informations américains, avec une réduction drastique du nombre de datacenters en service (de 2000 à 1200), une mise en cloud de nombreux services, l'amélioration de l'interopérabilité et la mutualisation des ressources.
Une tâche ardue quand on sait que les dépenses informatiques des États-Unis s'élèvent à 80 milliards annuels et que certains programmes ambitieux comme un ERP fédéral doté d'un budget de 34 millions de dollars n'a jamais fonctionné. Après trois ans et de nombreux aller-retour dans le pays pour sensibiliser les directions informatiques à son projet de créer « une démocratie plus ouverte et plus transparente », M.Kundra a finalement jeté l'éponge pour rejoindre l'Université de Harvard et donné de fructueuses conférences dans tout le pays. Le premier DSI américain voulait ainsi protester contre les coupes budgétaires qu'il avait dû subir.
Virtualiser pour mieux passer au cloud
Après la prestation de Vivek Kundra, les autres interventions étaient pour ainsi dire plus convenues. Paul Maritz, CEO de VMware, a toutefois réussi à captiver son auditoire avec sa présentation sur l'évolution de la virtualisation dans les datatcenters pour aller vers le cloud privé, sur les terminaux mobiles pour bien séparer vie professionnelle et vie privée, et sur le développement et le déploiement d'application sur le cloud. Pour Paul Maritz, «Oracle et Microsoft ne proposent que des environnements fermés qui obligent les clients à piocher dans le catalogue d'un des éditeurs pour développer ses projets». Avec ses solutions (Spring, Cloud Foundry...) et fort de sa position leader dans le domaine de la virtualisation, le CEO ambitionne de proposer la première Open Platform as a Service. Un acronyme de plus dans la jungle cloud donc.
Juste après Paul Maritz, Marc Benioff, le CEO de SalesForce (ci-dessus), n'a pas guère forcé son talent en reprenant presque mot pour mot - petites anecdotes comprises - la présentation effectuée à l'occasion de DreamForce 2011. Une petite déception surtout après les annonces Fusion du dernier OpenWord d'Oracle. Invité de Dell, le bouillonnant Benioff est resté dans les clous pour ne pas froisser le Texan, un des nombreux partenaires d'Oracle.
Migration de VM avec Windows 8 Server
Nouvelle déception avec Steve Ballmer, le CEO de Microsoft (ci-dessous), qui n'a pas dit un mot sur les tablettes Windows 8. L'explication est peut-être tout simplement que Dell n'avait pas de produits basés sur ARM à montrer. Et il n'était bien sûr pas question de promouvoir les produits d'un concurrent. Voilà pourquoi Steve Ballmer s'est concentré sur Windows 8 Server et Hyper-V 3 qui intègrent certaines fonctionnalités aujourd'hui disponibles chez des éditeurs tiers comme Quest Software. Et pour promouvoir les capacités en virtualisation d'Hyper-V 3, un technicien est venu montrer qu'il sera possible de supporter 32 processeurs virtuels avec plus de 100 Go de RAM. La préversion de Windows 8 Server supporte aujourd'hui jusqu'à 512 Go en mémoire et peut gérer un volume de stockage virtuel de 16 To. Une des démonstrations effectuées sur scène consistait à migrer en temps réel et sans interruption de service une machine virtuelle d'un serveur à un autre. Après la keynote, certains responsables informatiques dans la salle se sont montrés très intéressés par cette fonction.
Windows 8 vital pour les ultrabooks
Dernier invité de marque de ce Dell World, Paul Otellini est venu réaffirmer que l'interface tactile allait s'imposer sur les PC au détriment du clavier et de la souris. Mais l'essentiel de ses propos portait bien sûr les ultrabooks, ces portables plus minces et plus légers fortement inspirés du MacBook Air. Le problème reste aujourd'hui les prix de ces PC portables qui reste supérieurs à 1 000 dollars. Le CEO d'Intel espère réussir à baisser le ticket d'entrée des principaux composants pour accompagner le lancement de cette nouvelle plate-forme qui ne sera toutefois jamais aussi bon marché que les netbooks. L'arrivée des tablettes tactiles a laminé le segment de ces petits portables bon marché et bon à rien.
Paul Otellini a indiqué que les ultrabooks n'avaient pas encore été commercialisés en masse, mais qu'ils le seraient un peu plus tard dans l'année. L'arrivée de Windows 8 en 2012 est également un élément clef pour le succès de ces produits, a précisé le dirigeant, soulignant que le prochain système d'exploitation de Microsoft sera critique pour les ultrabooks. « Nous pensons que Windows 8 sur l'architecture Intel, en particulier sur les ultrabooks, vous apportera l'expérience ultime ». Enfin tout du moins jusqu'à la prochaine fois. On avait déjà entendu une histoire similaire avec le duo Windows 7 Starter et netbooks...
Cisco et HP collaborent sur un commutateur pour serveurs blade
« Le Cisco Fabric Extender pour BladeSystem HP, connu également sous la dénomination de Cisco Nexus B22 Fabric Extender for HP, permet aux clients qui optent pour des serveurs BladeSystem d'HP et des commutateurs Nexus de Cisco, de bénéficier d'une meilleure intégration, tout en préservant leurs investissements dans la technologie du centre informatique existant, » comme l'ont indiqué les deux entreprises. Ces Cisco Fabrics Extenders ont été conçus pour étendre la portée des commutateurs Nexus 5000 et 7000 et les rapprocher des serveurs pour une plus grande évolutivité.
Cette collaboration est assez inattendue, surtout depuis l'entrée de Cisco sur le marché des serveurs pour datacenter et l'acquisition par HP du pionnier des réseaux 3Com. Cette récente rivalité s'est traduite par une communication assez agressive de part et d'autre. Or il semblerait que cela a plutôt contribué à saper les efforts des deux entreprises sur ces marchés où HP reste le premier fournisseur de commutateurs pour les serveurs lames des centres informatiques. « Je suis un peu surpris», a déclaré Zeus Kerravala, analyste principal chez ZK Research. « J'aurais imaginé une alliance avec un tout autre partenaire que Cisco. C'est peut être un indicateur sur la qualité de son produit. Je ne pense pas que HP Networking dispose de cette fonctionnalité, de sorte que le département serveur a dû prendre cette décision. »
Une collaboration dictée par les clients
HP fait remarquer qu'elle a beaucoup de clients en communs avec Cisco, qui utilisent à la fois des serveurs HP et des commutateurs Cisco. « Les clients BladeSystem attendent d'HP des solutions qui s'intègrent facilement dans les environnements existants, » a déclaré dans un communiqué Jim Ganthier, vice-président du marketing, Industry Standard Servers and Software chez HP. « Cette nouvelle solution apporte aux entreprises qui choisissent l'infrastructure HP BladeSystem Class C, des options de collaboration que l'on trouve en standard dans l'industrie. » Pour Soni Jiandani, vice-président senior du département Serveur de Cisco, Access and Virtualization Technology Group, « cette collaboration a été entièrement motivée par la demande des clients et par le souci de soutenir les réseaux Cisco de ceux-ci. »
Ajoutant que « les deux entreprises HP et Cisco reconnaissent avoir une base étendue de clients communs. De nombreux clients possèdent des serveurs HP et ont aussi investi dans l'infrastructure réseau de Cisco. Aussi, il est important de s'assurer que ces clients ont le choix. Cisco a toujours été associé à l'offre BladeSystem d'HP, avec les séries Catalyst 3020 et 3120 et les commutateurs MDS9124 Fabric Switches. Aujourd'hui, nous étendons cela au Nexus FEX pour le BladeSystem d'HP. »
Le Cisco Fabric Extender pour BladeSystem d'HP est disponible dès maintenant auprès de HP. Les prix démarrent à 9 800 dollars.
Ubuntu 11.10 se tourne vers le cloud et ARM
Ubuntu passe en version 11.10 et comprend deux aspects, un côté entreprise et une partie grand public. Sur la première, l'heure est résolument au cloud, Nicolas Barcet, Cloud Product Manager chez Canonical explique « il s'agit de la première version intégrant Openstack plutôt qu'Eucalyptus » et d'ajouter « ce choix a été dicté par le fait que le projet Openstack prend de l'ampleur et dispose de partenaires importants ». Il cite notamment HP qui a choisi Ubuntu pour son cloud public (1 000 noeuds sous la distribution Linux). Pour permettre le déploiement d'Openstack, Canonical se repose sur Juju, un outil d'orchestration de services pouvant être déployé sur des serveurs physiques ou en mode cloud, précise Nicolas Barcet. L'objectif est d'automatiser les processus pour tirer avantage du cloud, accroître l'élasticité et réduire le temps de déploiement.
Accompagner les serveurs sous ARM
L'autre orientation de la partie entreprise est l'intégration du support d'ARM au sein d'Ubuntu Server. Nicolas Barcet précise que Canonical a travaillé avec plusieurs constructeurs qui finalisent leur design de puces serveurs sous ARM, comme Calexda, Marvell, Nvidia. « Cela représente une très grande opportunité au sein des datacenters qui sont en quête de réduction de consommation d'énergie ». Ces serveurs devraient être commercialisés au cours du 1er semestre 2012.
Interface Unity et stockage dans le cloud
Sur la partie grand public, les changements concernent l'interface utilisateur Unity qui se peaufine. Il ne s'agit plus d'une option par rapport à la version précédente. Elle s'adapte en 3D ou 2D en fonction de la performance de l'ordinateur. Canonical a également présenté Ubuntu One qui est un espace de stockage en ligne permettant le partage de fichier et le streaming de musique.
L'entreprise de défense Raytheon frappée par une attaque via le cloud
L'attaque subie par la société de défense américaine Raytheon ouvre des perspectives sur le futur des menaces. Les employés de l'entreprise ont reçu un courriel les invitant à accéder à une application via un certain lien passant par un service cloud (sans citer le nom du service en question). Selon Raytheon, aucune donnée n'a été volée au cours l'attaque, grâce, notamment, à un système de surveillance du trafic sur le réseau sortant. Ce système surveille tout ce qui tente de sortir vers l'Internet et protège ses serveurs par des trames «beacon» (régénération des jetons en cas d'erreur).
« Nous avons récemment subi notre première attaque où le cloud lui-même a été l'instigateur du piratage», a déclaré Vincent Blake, chef de la cyber-sécurité chez Raytheon U.K lors de la RSA Conference 2011 qui s'est tenue à Londres (11-13 octobre). « 20 personnes ont été ciblées par l'attaque, menée en boucle à partir d'un service cloud. Deux personnes ont cliqué sur le lien envoyé dans l'email. Mais nous avons détecté les deux clics quand ils ont commencé à envoyer des balises vers le cloud. Nous avons pu isoler l'attaque par beaconing. » Selon le chef de la sécurité, le succès de la détection revient à « des moteurs très sophistiqués » et automatisés.
Adapter sa réponse avec une meilleure visibilité
Raytheon s'est également assurée que le « temps de pause», c'est à dire la durée maximum pendant laquelle l'attaque s'insinue dans le système alors que l'entreprise travaille à y répondre - ne dépasse pas deux heures. « Dans un an, je voudrais que ce temps de réponse soit réduit à 10 minutes », a ajouté Vincent Blake. Depuis 5 ans, date à laquelle l'entreprise a commencé à vendre des missiles à Taïwan, la sécurité de l'information est une préoccupation de tout premier ordre chez Raytheon.
« Un pays proche de Taiwan » a commencé à s'intéresser à la propriété intellectuelle de l'entreprise, qui a pu constater à ce moment-là une forte augmentation de cyber-attaques sophistiquées menées contre elle. Selon le chef de la sécurité, « Raytheon bloque chaque jour 1,2 milliards d'attaques. » Sans compter les 4 millions de spams journaliers. « Au départ, nous ne savions pas ce qui se passait sur notre propre réseau. Aujourd'hui, nous rendons compte chaque jour au PDG de ce qui s'y passe », a t-il déclaré. Une manière de dire que le soutien des instances dirigeantes était la clé de la sécurité informatique.
(...)(13/10/2011 16:22:43)
IBM élargit sa gamme SmartCloud pour aller vers les métiers
IBM fait évoluer ses offres SmartCloud, des solutions packagées pour permettre aux entreprises de s'adonner aux bienfaits du cloud quel que soit le modèle, IaaS, PaaS et SaaS. Pour Fady El Kaddoum, responsable des offres cloud computing chez IBM, « après un an de lancement des différentes offres, nous avons enrichi notre gamme et capitalisé sur les retours d'expérience ». Ainsi, pour l'offre SmartCloud Foundation qui intègre la partie technologique, un nouveau moteur de cloud baptisé ISAAC (IBM service agility accelerator for cloud). Ce dernier permet notamment de faire du multiprovisionning en quelques secondes.
Fady El Kaddoum précise « il s'agissait d'une demande des établissements bancaires que l'on a adaptée ». Par ailleurs, dans Foundation, Big Blue a intégré des « starters kits » qui sont des solutions pré-configurées. Deuxième étage des offres, SmartCloud Application qui va intégrer plus d'intelligence. Le responsable informatique pourra configurer certains éléments comme le nombre de connexions simultanées ou le niveau de latence attribuée ou le calibrage des serveurs.
Cibler les métiers
L'offre inédite est SmartCloud Solutions qui intègre les services de Sterling, société acquise en mai 2010. Ainsi, on peut citer la solution Configure Price Quote, qui permet aux équipes commerciales d'une entreprise de configurer, d'obtenir un prix, d'établir des devis et de commander des services et produits complexes sur l'ensemble des canaux. Le service Coremetrics Digital Marketing s'intéressera plus à l'optimisation des pages web en étudiant différents critères (chaîne de navigation, centre d'intérêt de l'internaute, etc). Fady El Kaddoum indique : « nous visons plutôt les grandes entreprises avec ses offres, car le ticket d'entrée est de 1 million d'appels serveurs ».
Partage de fichiers dans le cloud : Citrix s'offre ShareFile
Citrix Systems vient d'acquérir la société ShareFile et ses services de synchronisation et de partage sécurisé de fichiers en ligne. Le spécialiste des solutions de virtualisation s'ouvre ainsi à des usages plus personnels et adaptés aux besoins des petites et moyennes entreprises. Ce rachat, dont le montant n'a pas été révélé, s'opère au moment où Apple ouvre iCloud, un service de stockage de fichiers en ligne qui s'adresse aux utilisateurs de terminaux sous iOS.
Un nombre croissant d'utilisateurs se sert maintenant de plusieurs terminaux, ce qui suscite de nouvelles demandes sur les modes de conservation et de partage des données et donne un essor au cloud personnel, souligne effectivement Citrix. L'éditeur explique qu'il a acquis ShareFile parce qu'il considère que ce secteur en devenir devrait représenter plusieurs milliards de dollars d'ici 2015. Un marché où, en dehors d'iCloud, on trouve aussi l'offre de Dropbox, une société fondée en 2007 par deux étudiants du MIT.
Citrix crée une entité dédiée au partage des données
ShareFile présente son service (du même nom) comme une alternative plus sure que les échanges basés sur FTP pour les PME et les TPE. Il permet aux entreprises de centraliser le stockage de fichiers sur l'espace qu'il propose dans le cloud, puis d'y accéder avec les bons certificats à partir de différents terminaux : PC, smartphone, tablettes. La tarification du service comporte actuellement quatre niveaux : Basic, Professional, Enterprise et Entreprise Gold. Elle diffère suivant le nombre de comptes utilisateurs, le volume de données stockées et transférées et les fonctionnalités utilisées. Par exemple, le niveau Professional revient à environ 60 dollars par mois pour dix comptes, avec 10 Go de données transférées et 10 Go de stockage. Les quatre niveaux comprennent un accès illimité pour les clients et partenaires.
Illustrations : le service de partage de fichiers en ligne ShareFile est compatible avec le standard FTP pour les utilisateurs qui veulent se servir de leurs outils FTP. Un plug-in pour Outlook est disponible. (cliquer ici pour agrandir l'image)
Jesse Lipson, PDG de ShareFile, va devenir vice-président et directeur général de l'entité Data Sharing, tout juste créée par Citrix pour gérer cette ligne de produits. Cette entité prendra en charge la stratégie visant à fournir aux utilisateurs professionnels un accès à leurs contenus où qu'ils se trouvent, à partir de différents terminaux, et à favoriser la collaboration entre eux.
Des détails sur ses projets pour ShareFile seront donnés par Citrix du 26 au 28 octobre prochain à Barcelone, à l'occasion de la conférence Synergy.
PASS Summit 2011 : Microsoft saute dans le wagon Hadoop avec Hortonworks
Microsoft va collaborer avec Hortonworks pour développer la mise en oeuvre du framework Apache Hadoop sur son environnement Windows Server et sa plateforme cloud Azure. Cette société, issue de Yahoo, lui apportera son expertise pour intégrer Hadoop dans Windows. On savait depuis cet été que l'éditeur de Redmond s'était attelé à ce projet, l'équipe de SQL Server ayant publié un billet à ce sujet sur son blog officiel.
Une pré-version du service pour Azure est prévue pour la fin de cette année, a indiqué Microsoft sur sa conférence utilisateurs PASS Summit consacrée à SQL Server (du 11 au 14 octobre à Seattle). Tandis que celle destinée à Windows Server arrivera courant 2012 et fonctionnera avec les outils de Business Intelligence de Microsoft. Ces outils permettront aux clients de l'éditeur de mieux appréhender la prise en compte des Big Data (flux d'informations remontés des capteurs, des connexions web, données non structurées provenant des réseaux sociaux, fichiers vidéo, etc.), a confirmé Ted Kummert, vice-président corporate de la division Plateforme Business de Microsoft.
Oracle a aussi adopté Hadoop et IBM racheté Platform Computing
La semaine dernière, dans ce domaine, Oracle a annoncé la solution Big Data Appliance (matériel + logiciel) qui exploite également Hadoop, ainsi qu'une base de données NoSQL maison et une distribution du langage de programmation R pour l'analyse statistique, afin de pouvoir traiter les volumes de données importants.
Hier, IBM a de son côté annoncé le rachat de l'éditeur canadien Platform Computing, spécialisé sur la gestion des clusters et des traitements en grille dans les environnements distribués, dans lesquels Hadoop est typiquement exploité. Ce framework Open Source, qui supporte les applications portant sur les Big Data, suscite de plus en plus l'intérêt des responsables informatiques pour ses capacités à traiter les énormes flux de données qu'ils doivent prendre en compte. Un nombre croissant d'entreprises cherche à les collecter afin de les analyser pour en tirer des informations significatives pour les activités. Jusqu'à présent, elles se trouvaient limitées pour le faire par les limites des bases de données relationnelles traditionnelles, avant tout conçues pour manipuler les données structurées.
Les premiers à l'avoir adopté, parmi lesquels Yahoo, AOL, Google et d'autres, se sont servis d'Hadoop pour stocker et analyser des petaoctets d'informations non structurées. Les autres technologies de datawarehouse se sortent moins bien de ce type de traitements.
Une belle visibilité pour Hortonworks
Pour Merv Adrian, analyste au Gartner interrogés par nos confrères de Computerworld, l'alliance entre Microsoft et Hortonworks n'est pas surprenante. Pour lui, chacun des principaux fournisseurs de base de données doit prendre garde de ne pas amener les clients qui voudront s'atteler aux Big Data à puiser dans d'autres offres. La question principale restant : vont-ils aller seuls sur ce terrain ou vont-ils s'attacher l'expertise d'un spécialiste. Merv Adrian souligne que le partenariat avec Microsoft constitue un « plus » important pour l'éditeur Hortonworks qui réunit une équipe d'experts très spécialisés sur la technologie Apache Hadoop. Cette entreprise, fraîchement émoulue de Yahoo, a pris son indépendance cette année, rappelle l'analyste de Gartner. Sur le marché commercial des systèmes Hadoop, le leader est actuellement Cloudera, cite par ailleurs Merv Adrian.
Selon l'analyste de Gartner, il est probable que de nombreux clients de Microsoft qui commencent à pense aux Big Data pour la première fois n'auront pas entendu beaucoup parler d'Hortonworks. Voilà qui devrait donner une belle visibilité à cette société.
De son coté, Stephen O'Grady, analyste chez Red Monk, considère qu'il est important pour Microsoft de disposer d'une solution compétitive pour mettre en oeuvre Hadoop sur sa plateforme. Il est clair que Microsoft estime qu'il est important d'optimiser et d'ajuster sa plateforme dans ce domaine pour se différencier.
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