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(21/10/2009 12:09:17)

Sun supprime 3000 postes, en attendant son rachat par Oracle

Sun Microsystems va se séparer de près de 3000 employés dans les 12 prochains mois (10% de l'effectif). Une information qui est loin d'être une surprise. En effet, en attendant que la Commission Européenne donne son aval à Oracle pour le racheter, le constructeur californien perdrait en effet environ 100 M$ chaque mois, aux dires Larry Ellison, CEO d'Oracle. Dans un communiqué envoyé mardi 20 octobre aux autorités de régulation des Etats-Unis, Sun confirme procéder à ce plan de licenciements à cause du "retard pris dans le processus de clôture de l'acquisition." Le constructeur ajoute que cette démarche permettra "d'aligner ses ressources avec ses objectifs stratégiques et économiques." Le Californien estime entre 75M$ et 125 M$ la charge associée à ces départs, essentiellement en primes de licenciements. Une charge qui devrait surtout peser sur les 2e et 3e trimestre de son année fiscale, c'est à dire entre octobre 2009 et mars 2010. Ces licenciements semblaient inévitables, quoi qu'il arrive. Avec ou sans les retards de validation de l'acquisition. Tony Sacconaghi, analyste spécialisé dans la technologie pour Sanford C.Bernstein&Co., Oracle pourrait supprimer jusqu'à 10000 postes, une fois l'opération conclue. En novembre 2008, Sun avait déjà annoncé entre 5000 et 6000 licenciements pour améliorer sa position financière. Une porte-parole du constructeur a précisé que les coupes annoncées mardi venaient bien s'ajouter à ce nombre. Si le DoJ (Department of Justice, ministère américain de la justice) a approuvé le rachat de Sun par Oracle pour 7,4 Md$ en août, la Commission Européenne a préféré lancer une enquête approfondie avant de se prononcer. Cette investigation pourrait se prolonger jusqu'en janvier. La Commission s'inquiète en particulier des conséquences sur le marché de l'Open Source, du passage de MySQL entre les mains du numéro un mondial des SGBD. (...)

(15/10/2009 16:08:26)

Deux informaticiens sur trois veulent changer de poste pour gagner plus

Deux tiers des informaticiens en poste envisagent de changer de poste pour doper leur salaire, et 38% aimeraient le faire dans les six mois. C'est ce que fait apparaître l'étude menée en juin dernier sur près de 3 700 professionnels de l'informatique par Expectra et LesJeudis.com (*). C'est dans le groupe des 30/49 ans que l'on trouve surtout les candidats au changement, ainsi que parmi les salariés des SSII et des éditeurs. Les professionnels de l'audit et du conseil sont eux aussi partants pour bouger, contrairement à ceux qui évoluent dans le développement, plus stables. Enfin, on montre davantage de velléités à évoluer lorsque l'on a entre 3 et 10 ans d'ancienneté dans son entreprise ou lorsque l'on est collaborateur d'une structure de plus de 500 salariés. 37% des professionnels de l'informatique interrogées par Expectra / LesJeudis.com jugent que la crise aura des conséquences négatives sur leur carrière, principalement parmi le groupe des 40/49 ans qui sont 45,5% à se trouver dans cet état d'esprit. Les professionnels du développement pensent la même chose à 45%, de même que les salariés des SSII, à 47%. A titre de comparaison, Expectra met en regard de ces chiffres ceux de l'étude qu'il a conduite sur le même sujet auprès des ingénieurs. Plus confiants, ces derniers ne sont que 30% à se déclarer affectés par la crise. Malgré tout, chez les informaticiens, il se trouve tout de même 40,3% de répondants qui considèrent que la crise n'a aucun effet sur leur carrière et 22,8% qui vont jusqu'à estimer que ces turbulences peuvent même avoir une influence favorable sur leur parcours. 64% des professionnels IT voient dans la virtualisation des perspectives d'évolution Les informaticiens qui entendent changer de poste souhaitent en premier lieu accéder à des fonctions d'encadrement (dans 32,7% des cas) ou développer leur expertise technique (23,6%). 12,9% aimeraient évoluer vers le conseil, 9,8% monter leur propre structure et 6,2% aspirent à ... changer totalement d'activité. Pour plus de la moitié des professionnels de l'informatique interrogés, la conduite de projet est hissée au rang des fonctions les plus attractives (55,4%). Suivent, un peu plus loin, le conseil (32,7%), le développement logiciel (30,1%), l'ingénierie des systèmes et réseaux (25,8%), l'administration et l'exploitation (25,5%), la configuration et la maintenance (22,3%), le support aux utilisateurs (21,3%), l'architecture IT (19,8%), l'ingénierie logicielle (17,2%). L'administration de bases de données arrive en bout de liste avec 10,6% des suffrages. L'étude souligne par ailleurs que 64% des professionnels IT interrogés voit dans la virtualisation une innovation qui leur offre d'importantes perspectives d'évolution de carrière. C'est ce que pensent en premier les 20/29 ans et les professionnels de l'exploitation ou des systèmes et réseaux. A l'inverse, le Green IT n'est cité que par 45% des répondants comme un levier pour avancer dans leur parcours. (*) Méthodologie : Etude conduite entre le 2 et le 15 juin 2009 auprès de 3 689 professionnels de l'informatique. 58,4% des professionnels des répondants avaient un statut de cadre, 21,7% étaient techniciens et 7,9% agents de maîtrise. 10,8% d'entre eux avaient un autre statut. La répartition des répondants par domaine d'activité se répartissait ainsi : 29,5% dans le développement, 27,3% dans les systèmes et réseaux, 17,5% dans l'audit, le conseil et l'étude, 9,8% dans l'exploitation et 15,4% dans d'autres secteurs. (...)

(14/10/2009 18:07:16)

France Télécom : La CFE-CGC/Unsa quitte la table des négociations

Ce matin, mercredi 14 octobre, la CFE-CGC/UNSA de France Télécom s'est expliqué face à la presse sur les raisons qui lui ont fait quitter la table des négociations avec la direction. Le syndicat souhaite que les discussions ne se résument pas à la gestion du stress mais s'attachent à définir un véritable projet industriel. La CFE-CGC/UNSA estime qu'il faut traiter à la fois la question sociale et la question économique, et ne pas les isoler. Les négociations en cours ont été déclenchées à la suite des 24 suicides d'employés qui se sont déroulés chez France Télécom en 18 mois. « Les négociations ne sont pas des négociations, résume Sébastien Crozier, élu au Comité Central d'Entreprise (CCE). Nous voulons des interlocuteurs crédibles. Nous voulons l'ouverture de champs de discussions pas seulement sur la question sociale mais aussi autour de la financiarisation de l'entreprise. Nous voulons un accord de l'Etat pour dire que l'on veut clairement se débarrasser des gens et ne pas leur donner de pseudos temps partiels -assumer un plan de retraite et ne pas exercer de harcèlement moral sur les gens dont on ne veut plus. Nous ne voulons plus de statuts privés appliqués à des fonctionnaires qui n'y ont pas droit. Nous voulons l'interdiction des délocalisations. En résumé, on quitte les négociations parce qu'on pense qu'on se fout de notre gueule. » « Ce n'est pas avec des négociations qui ne portent que sur le stress que l'on va régler le problème, insiste le syndicaliste. Si on s'enferme dans ce type de discussions, tout recommencera dans quelques mois. Il faut évoquer le projet industriel de l'entreprise. » Changer d'interlocuteur, pour commencer Le syndicat souhaite ainsi, pour commencer, changer d'interlocuteur pour ce type de négociations et ne plus se trouver face à Didier Lombard, qui prend sa retraite de PDG dans quelques mois et « n'et pas un interlocuteur crédible. ». « Nous voulons que l'actionnaire, l'Etat, soit présent, ajoute Sébastien Crozier. » « Chez Bouygues, compare Sébastien Crozier, l'actionnaire, c'est la famille Bouygues. Ils ont 15 ou 16%. L'avantage, c'est qu'ils ont un vrai projet industriel. Ils n'ont pas délocalisé leurs centres d'appel. Ils ne vivent pas au rythme des actions. On peut nous dire que c'est une entreprise paternaliste, bien sûr. Mais on préfère le paternalisme à l'hystérie financière. Sans vouloir rester 30 ou 40 ans dans la même entreprise, les gens veulent retrouver un projet à partager. » Et à la question de savoir si il préférerait parler avec Stéphane Richard, tout nouveau numéro 2 de l'opérateur, le syndicaliste répond plutôt favorablement même si il tempère en rappelant que celui-ci est tout nouveau dans l'entreprise. « Si il a l'intelligence de planifier un vrai plan industriel - et vu sa carrière, on peut l'imaginer- c'est une bonne idée. » Les syndicalistes posent donc aussi la question de la politique de recrutement. « La moyenne d'âge est de 48 ans, et la moitié des employés a plus de 50 ans. Il faut recruter des jeunes. Et pas en CDD, ni en temps partiel, ni en apprentissage. 400 à 500 personnes partent chaque mois et pour 2009, il n'y a que 900 recrutements prévus. » Et le syndicat a rappelé qu'il réclamait l'interdiction des délocalisations, en particulier pour les centres d'appel. « L'arrêt des mobilités était évidemment indispensable, a par ailleurs asséné Sébastien Crozier, avant de rappeler qu'un fonctionnaire d'Etat n'a pas le droit de refuser la mobilité. Historiquement, un pacte social qui faisait qu'au cours de sa carrière, on se rapprochait géographiquement de chez soi. France Télécom a usé et abusé de cette disposition. » Le site RéagirEnsemble du syndicat inaccessible car considéré comme pornographique [[page]] Pour le syndicat, la médiatisation des suicides et des conditions de travail chez France Télécom a libéré la parole dans l'entreprise. C'est une des raisons pour laquelle l'organisation syndicale a lancé le site ReagirEnsemble, afin de recueillir des témoignages. « Depuis une semaine, le site est censuré en tant que 'site pornographique ', s'exclament les syndicalistes, copie d'écran en main, pour preuve. » En fait, le site créé par le syndicat, est inaccessible à un grand nombre de salariés parce que le système le référence comme un site pornographique. Des mesures de sécurité informatique renforcées expliquent ce filtre abusif, mais pour autant, la CFE-CGC s'étonne que la question ne soit toujours pas résolue. Qui plus est, « les mails syndicaux sont désormais considérés comme du 'junk mail' ! Nous nous battons depuis une semaine pour que cela soit rétabli. » La CFE-CGC/UNSA a profité de la conférence de presse pour préciser que Louis-Pierre Wenes, directeur général adjoint démis de ses fonctions début octobre, conservait bel et bien des fonctions rémunérées de conseiller spécial du PDG de France Télécom. Le syndicat exige néanmoins qu'il n'obtienne ni retraite chapeau, ni bonus. A la suite d'une nouvelle tentative de suicide chez l'opérateur, Xavier Darcos, ministre du Travail avait malgré tout déclaré sur Canal+ penser « qu'à la fin de l'année nous serons en situation que ce que nous voyons aujourd'hui ne se produise plus, puisque France Télécom a une feuille de route qui oblige à ouvrir des négociations sur toutes les questions de stress au travail, d'équilibre vie professionnelle/vie privée, sur les mutations (...) Donc, j'ai l'impression que les choses sont en train de se stabiliser et progressent très sensiblement". (...)

(14/10/2009 16:06:02)

La CGT d'IBM craint une éventuelle fermeture du site historique de La Gaude

Selon SophiaNet, le site d'actualités de Sophia Antipolis, le syndicat CGT IBM France craint que le site historique de La Gaude installé près de Nice depuis 1962 disparaisse et que ses employés soient amenés à déménager vers Nice Arenas, la plaine du Var ou Sophia Antipolis. La direction du géant américain a entamé un chantier de "remembrement" de ses mètres carrés qui devrait faire passer le nombre de sites en France de 11 à 8. "En fin de réunion du comité d'entreprise du 28 septembre à IBM La Gaude vers 19h00, aurait expliqué la CGT IBM citée par SophiaNet, les élus ont appris de la bouche même du DRH, Olivier Cheminant que le personnel IBM installé sur le site historique d'IBM La Gaude depuis de 1962, déménagerait" La CGT IBM France parle de "hold up immobilier" et rappelle que "les deux sites de Paris (siège social de La défense et site de support de Noisy-le-Grand) fermeront pour tasser le personnel dans un seul site à Bois-Colombes." "En parallèle, aurait ajouté le syndicat, l'hémorragie d'emplois se poursuit tranquillement doublée de surcroît d'un délit d'entrave caractérisé au CE que la CGT d'IBM compte dénoncer auprès de l'inspecteur du travail " Enfin, la CGT estime à partir de ces informations que « la direction IBM France pourrait soumettre son personnel aux normes américaines en ce qui concerne les règles d'occupation des surfaces » plutôt qu'aux normes françaises. Inauguré en 1962, le site de la Gaude a accueilli un laboratoire de recherche dès l'année suivante. Voué à accompagner les clients d'IBM dans la mise en ouvre de leur système d'information, est aussi devenu centre de solutions pour l'industrie (Industry Solution Center). En 2004, il a accueilli le centre européen de solutions et de tests RFID (RFID testing and solution center). Enfin, depuis 2007 s'y est installé un centre de leadership en SOA (SOA Leadership Center). (...)

(09/10/2009 16:23:24)

80% des jeunes diplômés de 2008 en TIC ont trouvé un emploi, selon l'Apec

La spécialité informatique s'en sort visiblement mieux que les autres disciplines au sein de la population des jeunes diplômés issus de l'enseignement supérieur en 2008. Sur les 4 000 diplômés, de niveau Bac+4 et plus, interrogés par l'Apec au printemps dernier, 80% de ceux ayant choisi les disciplines informatique, télécommunications et technologies multimédia occupaient un poste. Sur l'ensemble de l'échantillon considéré, ce taux ne s'élevait qu'à 68%, huit mois donc, après la sortie de ces jeunes diplômés du système éducatif. Seuls deux autres secteurs affichent un taux équivalent ou supérieur à celui des TIC : d'une part le médical (qui regroupe aussi la pharmacie, le paramédical et le social), avec un taux de 80%, et d'autre part, les diplômés issus des IUFM, en poste pour 98% d'entre eux. La proportion de jeunes diplômés occupant une fonction dans l'informatique ne s'élève toutefois qu'à 7% de l'ensemble, tandis que 21% ont un poste en recherche et développement et 25% dans la santé, le social, la culture ou l'enseignement. Moins d'un mois pour trouver ce premier emploi Malgré leur taux d'emploi de 80%, élevé comparé aux autres disciplines, la promotion 2008 des jeunes diplômés des TIC ressent tout de même les effets de la crise. Ce taux a en effet baissé par rapport à celui des promotions 2007 et 2006 qui atteignaient respectivement une proportion de diplômés en poste de 91% et 90%. De fait, le volume d'offres publiées par l'Apec et ouvertes aux débutants a globalement baissé de 38% entre janvier et août 2009. A la rentrée 2009, les jeunes diplômés pouvaient postuler à 5 000 offres (3 354 au 9 octobre 2009), alors qu'un an plus tôt, ils avaient accès à 7 220 offres proposées par les entreprises. L'Apec souligne que la durée médiane de recherche, pour ceux qui ont signé un contrat, ne dépasse pas un mois. La moitié des jeunes en poste a donc « mis moins d'un mois pour trouver ce premier emploi » et l'autre moitié plus d'un mois. Mais la part des CDI (contrats à durée indéterminée) a baissé de 7 points par rapport à l'an dernier et la proportion de jeunes ayant un statut de cadre a également reculé, de 6 points. Les jeunes de la promotion 2008 ayant trouvé un emploi considèrent, dans 65% des cas, que cette fonction correspond à leurs qualifications. Ils étaient 70% à le penser sur la promotion 2007. Rémunération : les diplômés d'école d'ingénieurs sont les mieux lotis Enfin, le salaire médian a également baissé pour l'ensemble des jeunes diplômés de 2008, par rapport à 2007 : 26 400 euros bruts annuels (une moitié d'entre eux touchant davantage et l'autre moitié un salaire inférieur). Le salaire médian de la promotion 2007 s'élevait à 27 300 euros bruts par an, mais il n'atteignait que 26 000 euros pour la promotion 2006. En revanche, note l'Apec, le salaire moyen reste quasi-identique : environ 27 000 euros bruts par an (27 300 euros en l'an dernier, 26 100 euros il y a deux ans). Les diplômés des écoles d'ingénieur sont parmi les mieux lotis. Leur salaire moyen se situe sensiblement au-dessus de la moyenne, à 31 700 euros bruts annuels. Les diplômes issus d'écoles de commerce les suivent de près, avec 31 200 euros bruts annuels. La rémunération moyenne des universitaires se situe en revanche au-dessous de la moyenne, à 25 900 euros. Pour épauler les jeunes diplômés dans leur recherche d'emploi, l'Apec leur propose des tutoriels et des modules de e-learning. En novembre et décembre 2009, l'Apec Booster Tour tournera dans huit villes avec l'objectif de les aider à développer leur réseau professionnel. Rendez-vous le 10 novembre à Toulouse, le 17 à Nantes, le 20 du côté de Lille et Roubaix, puis en décembre, le mercredi 2 à Marseille, le 7 à Bordeaux, le 10 à Strasbourg, le 15 à Lyon et, enfin, le 17 à Paris. A noter aussi que LeMondeInformatique.fr propose un comparateur de salaire en ligne permettant d'évaluer les rémunérations qu'il est possible d'attendre selon les secteurs et les spécialisations. (...)

(30/09/2009 10:44:48)

Le deuxième salon de l'emploi Monster promet 4 500 offres en IT

Quatre mois après la tenue d'un premier salon de l'emploi à Paris, Marseille, Lyon et Nantes, le site de recrutement en ligne Monster renouvelle l'expérience demain, jeudi 1er octobre, au Palais des Congrès de la Porte Maillot. Le succès de la première édition (au total, les quatre dates avaient totalisé 7 000 visiteurs dont 3 500 sur Paris) a conduit l'organisateur à doubler le nombre des entreprises participantes, ainsi que la surface réservée pour ce nouvel « Objectif plein emploi » parisien. Cette fois-ci, soixante recruteurs seront présents sur le salon, parmi lesquels figurent une dizaine d'acteurs du secteur de l'informatique, comme Ausy, Cegid, Eurogiciel, Osiatis, SQLI, Cegedim, GFI Informatique, Neurones, Sopra Group ou encore, Steria. La participation à la manifestation est gratuite pour les recruteurs et pour les visiteurs. « Sur les 30 000 offres d'emploi qui correspondent au plan de recrutement annuel des entreprises présentes, 4 500 offres sont proposées pour le secteur IT, à pourvoir d'ici fin 2009, précise Catherine Reichert, porte-parole de Monster. Elles concernent tous les profils, de junior à senior, de Bac+2 à Bac+5. Les recruteurs recherchent tout autant des ingénieurs spécialisés dans les systèmes réseaux et télécoms que des chefs de projets J2EE, .Net, Lamp [Linux, Apache, MySQL, PHP], des consultants en maîtrise d'ouvrage sur la finance, ou encore des techniciens ». Catherine Reichert ajoute que le salon propose également davantage d'ateliers de groupe (sur les CV, par exemple) et de conférences à l'attention des jeunes diplômés, notamment sur la discrimination ou sur les candidatures à l'international. « Nous avons aussi doublé le nombre de coaches ». Quinze personnes proposeront ainsi du conseil personnalisé aux candidats. Spécialistes de Catia, Nastran, Patran ou Samcef Parmi les recruteurs, la SSII Ausy, spécialisé dans le conseil et l'ingénierie en technologies avancées, estime que l'activité redémarre. « Des choses se préparent chez nos clients et chez nous, confirme Didier Lichtensteger, directeur des ressources humaines d'Ausy. Nous avons prévu 500 recrutements sur l'année 2009 et nous sommes dans les objectifs. Nous sommes plutôt optimistes sur le respect des engagements de croissance que nous nous sommes fixés. » Sur le salon, la SSII va s'intéresser à deux types de métiers, explique le DRH. « D'une part, les environnements complexes et industriels, le logiciel embarqué et le logiciel critique, avec des ingénieurs en électronique et en mécanique qui vont travailler sur des outils tels que Catia, Nastran, Patran ou Samcef [outils de calcul et de design mécanique]. D'autre part, nous recrutons autour des systèmes d'information en distinguant l'applicatif et l'infrastructure. » Ausy recherche ainsi des compétences en environnement virtualisés, en développement Web, en sécurité informatique et en développement d'applications faisant appel à Java, C#, C++ et .Net. Sans oublier tout ce qui touche aux bases de données, principalement Oracle, Sybase et SQL Server. Des fonctionnels, experts de la retraite et de la prévoyance « Nous avons aussi une forte présence sur le fonctionnel, ajoute Didier Lichtensteger, ce qui nous amène à rechercher des consultants avec des compétences sur la retraite, la prévoyance, la banque finance, ou encore le secteur média et télécoms avec dans ce domaine une expertise, entre autres, sur la facturation et la gestion de la relation client. » Enfin, la DRH d'Ausy s'intéresse aussi aux spécialistes du décisionnel (business intelligence), tant du côté infrastructure (intégration de données, MDM, qualité des données, datawarehouse) que sur l'assistance à maîtrise d'ouvrage et la maîtrise d'oeuvre. « Nous avons notamment la capacité à mener des projets comportant des engagements de résultats, précise Didier Lichtensteger et nous accompagnons nos clients à l'international avec des équipes installées en Roumanie, en Russie, en Pologne, en Inde et au Vietnam. Les équipes sont réparties en fonction des projets et des compétences. » Dans ce cadre, certains des candidats recherchés sont susceptibles d'encadrer des projets à l'étranger. (...)

(29/09/2009 15:32:50)

32 400 professionnels de l'informatique en recherche d'emploi en août selon la Dares

Le nombre de professionnels de l'informatique inscrits à Pôle Emploi en août dernier et n'ayant pas exercé d'activité dans le mois s'est élevé à 27 900 personnes, soit 2 000 personnes de plus qu'en juillet et 3 500 de plus qu'en juin. Depuis juin 2008, où l'on ne comptait dans cette catégorie que 17 400 professionnels de l'informatique inscrits à Pôle emploi, ce chiffre est en constante progression. En regroupant l'ensemble des professionnels de l'informatique en recherche d'emploi, y compris ceux ayant exercé sur la période une activité réduite, le décompte de la Dares s'élève à 32 400 personnes pour le mois d'août 2009. Cela représente 1 700 personnes de plus par rapport à juillet et 3 200 de plus par rapport à juin 2009. Ils n'étaient que 22 500 en juin 2008, mois qui a marqué le niveau le plus bas de cet indicateur depuis juillet 2001. Les chiffres mensuels récemment publiés par l'Apec ne laissaient guère augurer d'amélioration rapide. L'agence pour l'emploi des cadres a enregistré en août 2009 une baisse de 40% par rapport à août 2008 sur le nombre d'annonces qui lui ont été transmises pour des postes d'informaticiens (3 681 offres). (...)

(24/09/2009 17:03:20)

Seuls 2% des DRH recrutent par le biais des réseaux sociaux

Très prisés par les internautes, les réseaux sociaux numériques ne sont pas encore considérés par les entreprises comme des outils stratégiques ayant un impact sur leur organisation. C'est ce que fait apparaître la première édition d'un baromètre réalisé par Novamétrie et Digital Jobs sur les stratégies RH et les réseaux sociaux. Celui-ci combine une phase qualitative menée auprès de 27 directeurs des ressources humaines de grandes et moyennes entreprises (Areva, Cegid, Bouygues Telecom, SFR, Axa, IBM, TF1, Sephora, Groupama, PSA...) et une phase quantitative conduite auprès de 260 collaborateurs du 11 août au 14 septembre. Il apparaît d'emblée que les utilisateurs ont une perception plutôt technique et pragmatique des réseaux sociaux. Ils les voient comme un carnet d'adresses interactif, pour dynamiser leur réseau et débouchant sur des opportunités de carrières et de progression sociale. Mais ils ne sont que 12% à estimer que leur entreprise a mis sur pied un programme mature sur ce terrain et 13% seulement à constater une mise en oeuvre dans ce sens. A l'inverse, 45% affirment que leur entreprise n'a pas mené de réflexion dans ce domaine. En matière de recherche d'emploi, si 82% des collaborateurs sondés pour le baromètre considèrent que les réseaux sociaux externes sont un moyen efficace de trouver un poste, seuls 5% disent avoir déniché de cette façon celui qu'ils occupent actuellement. Quant aux DRH, ils ne sont que 2% à admettre utiliser les réseaux sociaux pour recruter. Selon Novamétrie/Digital Jobs, ils seront 10% à le faire en 2011. Des DRH plus enclins à développer des réseaux sociaux internes Pour les DRH, les réseaux sociaux sont d'abord (dans 80% des cas) un vecteur d'image et de communication pour l'entreprise. Un tiers d'entre eux n'ont de réflexion stratégique sur l'attitude à avoir vis-à-vis des réseaux sociaux externes, de type Viadeo ou LinkedIn. La moitié dit avoir tenu quelques réunions sur le sujet, en particulier pour répondre aux problématiques de la diversité en matière de recrutement. Seul un cinquième des DRH ont ébauché une stratégie, là encore, en liaison avec le recrutement. En revanche, ils semblent plus enclins à développer des projets sur les réseaux sociaux en interne, autour de l'intranet d'entreprise, par exemple, des blogs métiers ou des 'séminaires virtuels'. Il y a en réalité deux typologies d'entreprise, relève Christophe Excoffier, de Novamétrie : « Le modèle d'entreprise est déterminant pour la mise en place de ces outils ». Il distingue celles qui ont acquis une culture 'numérique'. « Celles-ci sont plus ouvertes et fonctionnent en mode projet, tandis que les autres sont plus classiques dans leur organisation, avec un système de décision pyramidale ». L'un des critères déterminant pour la mise en place des réseaux sociaux, c'est la façon dont s'organise la circulation de l'information dans l'entreprise. Les collaborateurs pointent les usages controversés des réseaux sociaux Les DRH sont par ailleurs plutôt bien avertis de la présence sur les réseaux sociaux de leurs collaborateurs. Ces derniers sont à 92% présents sur les réseaux externes et les 2/3 utilisent des réseaux internes. Seuls 20% des DRH disent ne pas savoir si les employés fréquentent des réseaux sociaux ou affirment ne pas s'y intéresser. Mais les collaborateurs témoignent aussi des usages controversés des réseaux sociaux externes en entreprise, qui va de la dégradation de l'image à la divulgation d'informations stratégiques. Questions délicates auxquelles s'ajoute la nouvelle porosité des frontières entre vie professionnelle et vie personnelle. Les collaborateurs sont donc favorables à un code de bonne conduite. Ils sont 86% à juger qu'il n'existe pas de charte d'utilisation des réseaux sociaux dans leur entreprise. « Il y a une sorte d'urgence dans ce domaine », constate Christophe Excoffier, de Novamétrie, en rappelant que les collaborateurs ont une vraie expertise des réseaux sociaux. « Ce sont eux les experts de ces outils ». (...)

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