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(18/11/2011 14:27:37)

Google dévoile le code source d'Android 4.0 pour réduire la fragmentation de son OS

«Nous sommes heureux de constater que Google respecte sa politique Open Source en libérant Android 4.0 », a déclaré David Chen, PDG de Shuttle, fabricant d'ordinateurs, et d'ajouter « c'est l'Open Source qui a fait le succès d'Android. D'un autre côté, une version fermée, comme Honeycomb n'a pas aidé le marché ». Google avait promis de libérer le code source de Honeycomb, également connu sous Android 3.0, mais l'éditeur a retardé sine die cette publication. Il a fourni Honeycomb seulement à de grands constructeurs, comme Acer et Motorola, tandis que ceux de plus petites tailles ont dû intégrer des versions antérieures de l'OS mobile. Cela a ralenti la capacité à fabriquer des tablettes concurrentielles, car Honeycomb a été la première version d'Android adaptée pour ce type de terminaux. Plusieurs critiques se sont élevées pour dénoncer l'attitude de Google qui aurait violé les termes de la licence Open Source d'Android.

Cette semaine, la firme de Mountain View a publié le code source d'Android 4.0, aussi connu comme Ice Cream Sandwich. A la question sur Honeycomb, Google a indiqué que le code source dévoilé comprend la totalité des anciennes versions dont Honeycomb. L'éditeur ne donne donc pas un accès direct à ce code source, pour inciter les développeurs à travailler sur la modification et l'amélioration de la version 4.0. Et le message a l'air de passer, Sam Chern, directeur marketing du constructeur MSI a indiqué : « nous voulions lancer en début d'année un produit sous Android 3.0,  nous avons été obligé d'attendre car l'OS n'a pas été mis à notre disposition. Avec la politique sur Android 4.0, nous allons pouvoir lancer des terminaux plus rapidement ».

Une volonté de réduire la fragmentation critiquée

L'objectif final de Google a toujours été de faire d'Android 4.0 une version conçue pour les smartphones et tablettes, a déclaré Daryl Chiam, analyste chez Canalys. L'éditeur craignait qu'en livrant le code source d'Honeycomb spécialement développé pour les tablettes, les développeurs veuillent l'utiliser sur les smartphones. Cela aboutissait à l'existence de deux OS sur les diffèrents types de terminaux, ce qui aurait affaibli la marque Android, ainsi que les relations commerciales avec ses partenaires constructeurs, selon Daryl Chiam.

Cette unification à marche forcée ne fait pas que des heureux parmi les constructeurs. Certains comme FIC (First International Computer) n'apprécient pas cette stratégie et leur regard se tourne maintenant vers Windows 8. « Nous sommes impatients de travailler sur Windows 8, car nous n'avançons pas avec Ice Cream Sandwich » a déclaré Andy Flo, directeur marketing de FIC.

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(17/11/2011 15:23:34)

Google convertit les animations Flash en HTML5 avec Swiffy

Après la conversion d'Adobe à l'HTML5 pour la partie Flash sur mobile, c'est au tour de Google d'aider les développeurs utilisant Flash Professionnal de traduire leurs animations via l'extension Swiffy. Il s'agit d'un projet lancé en juillet dernier pour convertir les fichiers SWF dans les formats standards du web.

« Un de nos principaux objectifs pour Swiffy est de vous permettre de continuer à utiliser Flash dans votre environnement de développement, même lorsque vous concevez des animations pour des systèmes qui ne supportent pas Flash», a écrit sur un blog Esteban de la Canal, ingénieur logiciel chez Google. « C'est simple, il suffit d'un seul clic (ou raccourci clavier) », explique-t-il. Cette solution est disponible pour Mac et Windows. Une version de démonstration est disponible sur cette page. On peut télécharger un fichier SWF d'une taille maximale de 1 Mo et le convertir.

La firme de Mountain View précise que seul les formats SWF 8 et Action Script 2.0 sont acceptés et que le rendu ne peut être visible que dans les navigateurs, comme Chrome ou Safari, prenant en charge HTML5. Adobe signale aussi la disponibilité de Swiffy, en n'omettant pas les limites de l'exercice et les formats non supportés, sur le blog de Tareq Aljabert, ingénieur Flash.

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(17/11/2011 12:27:13)

Adobe donne Flex à la Fondation Apache

Dans un mouvement qui l'éloigne un peu plus de sa plateforme Flash, Adobe a soumis le code de son framework Flex à la Fondation Apache afin qu'il soit géré comme un projet indépendant. Le kit de développement (SDK) de Flex comporte un compilateur et un ensemble de bibliothèques. Il avait été mis au point par Adobe pour l'élaboration d'applications Internet riches (RIA) fonctionnant avec le même code, sur Flash, dans un navigateur web et sur un poste de travail, puis sur des terminaux mobiles. En 2008, l'éditeur l'a placé sous licence Open Source.

Même si l'éditeur assure qu'il va continuer à supporter le framework, ainsi que la technologie sous-jacente Flash, il reconnaît aussi qu'à l'avenir les développeurs d'applications web vont plutôt utiliser HTML5 que Flash. « A long terme, nous croyons que HTML5 sera la meilleure technologie pour concevoir des applications d'entreprise », a indiqué la société dans un récent billet de blog. « Nous savons aussi qu'actuellement, Flex apporte des bénéfices sur les projets à grande échelle, typiquement ceux qui comportent une déclinaison sur les postes de travail ».

Apache doit indiquer s'il accepte Flex

La Fondation Apache (Apache Software Fondation, ASF) doit maintenant voter pour dire si elle prend en charge Adobe Flex. Elle n'a pas fait de commentaires sur sa possible décision d'accepter de gérer le développement de la technologie. Toutefois, si elle y consent, il ne devrait pas s'écouler beaucoup de temps avant que Flex ne devienne un projet Apache. En 2010, lorsque Google avait soumis Wave comme projet potentiel, l'ASF avait accepté la technologie dans le mois.

Même si la Fondation accueille Flex, la feuille de route sera gérée par une organisation indépendante opérant sous statuts Apache (http://www.apache.org/foundation/how-it-works.html). Adobe a indiqué par ailleurs qu'il conserverait des ingénieurs dévolus à plein temps au déboggage et au développement du SDK.

En même temps que Flex, Adobe a également soumis d'autres composants associés à l'ASF, notamment BlazeDS, un système de messagerie pour transférer les données entre une application Flex et un serveur Java EE (Java Enterprise Edition), ainsi qu'un compilateur expérimental pour Flash, dénommé Facon, et différents outils de test. 

Une tâche trop lourde pour Adobe

Il y a une semaine, Adobe a annoncé qu'il allait cesser de développer Flash pour les nouveaux terminaux mobiles, préférant se concentrer sur des outils HTML5. Ce standard, toujours en développement, fournira de nombreuses fonctions multimédia apportées par Flash et ne nécessitera pas de plug-in séparé. Pour les observateurs, ce retrait de la plateforme mobile Flash constituait une première étape de l'abandon de Flash en faveur d'HTML5. L'analyste Jack Gold, du cabinet J.Gold Associates LLC, a notamment fait remarquer que maintenir Flash à travers un nombre toujours plus important de plateformes constituait pour Adobe une tâche considérable. Au contraire, le standard HTML5, peut fonctionner sur tous les navigateurs mobiles qui le supportent et n'exigera pas d'ajustements spécifiques pour chaque plateforme matérielle sous-jacente.

Illustration : le SDK Flex (crédit : Adobe)

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(16/11/2011 14:55:24)

Red Hat ajoute des outils de gestion du cycle de vie des applications à son PaaS OpenShift

Red Hat a équipé sa plate-forme d'application hébergée OpenShift avec un ensemble d'outils pour le cycle de vie du développement et des applications afin de simplifier le déploiement sur le PaaS (Platform-as-a-Service). « OpenShift a un workflow de développement entièrement intégré, » a déclaré Issac Roth, PaaS Master chez Red Hat. « Désormais, il serait même possible de faire du codage sur un iPad, parce qu'aucune compilation, ni aucun runtime ne se font en local, » a t-il précisé. OpenShift inclut désormais Maven, l'outil Open Source de gestion et d'automatisation de développement Java, et Jenkins, un autre outil Open Source d'intégration continue écrit en Java. OpenShift est aussi entièrement intégré avec JBoss Tools IDE (Integrated Developer Environment) de Red Hat.

Lancée en mai dernier, l'offre PaaS OpenShift de Red Hat, offrira, quand elle sera commercialisée, un environnement hébergé évolutif qui permettra à des individus ou à des entreprises de faire tourner leurs applications. OpenShift peut exécuter des programmes écrits en Java, PHP, Python, Perl et Ruby. La plate-forme fournit également différents types de bases de données et des outils de mise en cache par couche, plus le serveur d'applications JBoss de Red Hat. Avec OpenShift, « le développeur peut se concentrer entièrement sur l'application, sans se soucier de la pile. Il n'a pas à se préoccuper de l'infrastructure, ni du middleware», a déclaré Issac Roth.

Compiler et exécuter ses applications sur OpenShift

« L'ajout d'outils pour le cycle de vie du développement devrait faciliter le processus de déploiement d'un programme dans OpenShift, » a encore déclaré le PaaS Master. L'intégration avec JBoss Tools permet aux développeurs d'écrire le code sur leurs propres machines et de réaliser la compilation et l'exécution de leurs programmes sur OpenShift. Le serveur Open Source d'intégration continue, Jenkins, intégrera automatiquement les changements de code fait par les développeurs dans la copie maître d'OpenShift. L'introduction de Maven devrait rationaliser la façon dont les développeurs gèrent les dépendances de leur application, ou les autres programmes et bibliothèques, nécessaires au fonctionnement de leur programme. Avant l'incorporation de Maven, les développeurs devaient conserver des copies de toutes les ressources nécessaires à portée de main, et les télécharger avec leurs applications. OpenShift contient désormais un large éventail de bibliothèques Open Source, mais permettra aux développeurs d'ajouter leurs propres ressources.

Red Hat n'a pas commencé à faire payer son service OpenShift, et laisse pour l'instant les développeurs et les entreprises faire tourner leurs logiciels gratuitement sur sa plate-forme. « Dès que les tarifs du service et du support auront été définis, Red Hat commercialisera son offre. Ce sera en 2012, » a déclaré Issac Roth.

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(15/11/2011 09:54:08)

CA World 2011 : CA Technologies propulse les applications dans le cloud

Une informatique en phase avec le rythme d'évolution de l'entreprise, « IT at the speed of business ». C'est le mot d'ordre de CA Technologies pour sa conférence CA World 2011 qui accueille 5 000 personnes à Las Vegas jusqu'au 15 novembre, clients et partenaires. « L'un des principaux problèmes pour un chef d'entreprise, c'est de voir ce qu'il veut faire et de ne pas pouvoir avancer assez vite, parfois à cause de l'informatique », a exprimé dimanche soir Bill McCracken, PDG de l'éditeur américain spécialisé dans les solutions de gestion du système d'information.

A sa suite, Vivek Kundra, premier DSI (CIO) de la Maison Blanche, de 2009 à 2011, a expliqué comment il avait taillé dans les dépenses informatiques du gouvernement américain en rationalisant les systèmes et en réduisant les duplications.
Vivek Kundra, ancien CIO de la Maison Blanche
Vivek Kundra, ancien CIO de la Maison Blanche, sur CA World 2011 (crédit : M.G.)

A ce poste, il a expliqué avoir plaidé pour une politique axée d'abord sur le cloud, soulignant qu'il fallait repenser la façon dont les services étaient apportés au citoyen. Il a déploré les sommes investies dans des applications inopérantes, soulignant que les utilisateurs des services publics se souciaient moins du nombre de datacenters mis en oeuvre que du temps passé à faire la queue.

3 milliards de dollars

Ces deux dernières années, CA a déboursé 3 milliards de dollars pour acquérir diverses technologies (celles d'Oblicore de 3Tera, Nimsoft, 4Base, Hyperformix, ITKO, WatchMouse...) et développer les outils adaptés à un paysage IT où, désormais, l'existant doit cohabiter avec les clouds publics, privés ou hybrides. « Les nouvelles options accroissent la complexité et requièrent un autre modèle de gestion IT capable d'apporter des services à la demande », a poursuivi lundi matin David Dobson, vice-président exécutif de CA, numéro deux du groupe. CA décline sa stratégie en actions : modéliser les services IT, les assembler, les automatiser, en garantir la disponibilité et les sécuriser. Le tout en restant agnostique vis-à-vis des plateformes.

Daivd Dobson, CA Technologies
David Dobson, vice-président exécutif de CA Technologies (crédit : M.G.)

En regard de ces besoins, l'éditeur propose notamment CA AppLogic, une solution issue du rachat de 3Tera, pour déployer et gérer des applications dans le cloud. En amont, pour déterminer quelles applications peuvent migrer vers quel type de cloud, il avance maintenant CA Cloud 360, l'une des nouveautés de ce CA World. Pour améliorer la performance des services, que ceux-ci soient dans le cloud ou dans les environnements traditionnels, il apporte CA Business Service Insight (ex CA Oblicore Guarantee). Enfin, a rappelé David Dobson, CA Clarity PPM (Project Portfolio Management) fournit le cadre et les outils pour gérer le portefeuille de projets IT.

Trois mois pour porter un service dans le cloud

Dans le domaine du cloud, cette édition 2011 de CA World n'a pas été chiche en annonces. En premier lieu, CA Cloud 360 Intelligence Methodology fournit une approche normative pour aider les DSI à valider quelles applications peuvent être installées dans un cloud privé, conservées dans un environnement classique, ou encore celles qui sont adaptées à un cloud public ou éligibles à un environnement de cloud hybride. Un processus en quatre étapes qui associe plusieurs produits CA à l'intervention de consultants experts de la virtualisation et du cloud, pour la plupart issus des rangs de 4Base Technologies, acquis en 2010.

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Face au modèle hybride et à la pression subie pour accélérer la mise à disposition des applications et services, la DSI se trouve confrontée à des choix difficiles, a exposé Andi Mann, vice-président, responsable des solutions Enterprise et Cloud chez CA Technologies. « Quel serait le coût d'une erreur ? », figure parmi les questions sensibles. La démarche CA Cloud 360 commence par la découverte et l'analyse du portefeuille d'applications, au cours d'un atelier d'une journée, suivi par une analyse approfondie conduite par CA. Les niveaux de service des applications sont ensuite définis, avant d'évaluer les ressources physiques et virtuelles nécessaires, puis de simuler le comportement de l'application cloud ou hybride en environnement de production. A chaque étape, CA recourt à l'une de ses offres : Cloud Services, Clarity PPM On Demand, Oblicore Guarantee On Demand, la suite Capacity Management and Reporting, Virtual Placement Manager et, pour la simulation, la suite CA Lisa, développée par ITKO (société rachetée en juin 2011). Cloud 360 permettrait, selon CA, de créer certains services cloud en trois mois.

Une place de marché sur Cloud Commons

Les annonces de CA World 2011 concernent par ailleurs l'écosystème Cloud Commons. Cette communauté de 3 000 membres, créée pour favoriser partage et collaboration, accueille tant les entreprises que les fournisseurs de services, les développeurs et les éditeurs de logiciels (ISV). Elle s'enrichit désormais d'une « place de marché » où il est possible d'acheter, de vendre ou de comparer des solutions cloud. « Nous y avons déjà plus de 25 services cloud et appliances disponibles, a indiqué Andi Mann, en assurant que le nombre de références allaient s'étendre rapidement. On peut aussi y acheter des produits CA tels que ARCserve, Service Desk Manager ou Oblicore Guarantee, configurés sous la forme d'appliances destinées à être exploitées dans des clouds mis en oeuvre avec AppLogic.

Pour les développeurs et les éditeurs indépendants, membres de la communauté, qui veulent collaborer autour de projets de logiciels pour le cloud, CA annonce aussi le Studio Cloud Commons Developer. Il permet de concevoir des solutions prêtes à tourner, sans coût, en cloud privé ou public en s'appuyant sur la plateforme AppLogic.

Déjà annoncé en juin dernier, CA Automation Suite for Clouds permet de faire évoluer les datacenters existants en déployant des services en cloud privé. La suite fournit des workflows pré-conçus pour mettre à disposition des infrastructures physiques et virtuelles, ainsi que des services applicatifs. Un système de tarification s'appuie sur un moteur de facturation et de reporting financier qui associe l'utilisation des services à des centres de coût, ou bien à des clients ou des utilisateurs.

CA Automation Suite for Clouds
CA Automation Suite for Clouds

Gestion des accès et des identités

Enfin, CA Technologies a ajouté deux services à ses solutions IAM as-a-service, destinées à gérer les identités et les accès dans le cloud. CA IdendityMinder as-a-service permet aux utilisateurs de gérer eux-mêmes certains éléments : ils peuvent réinitialiser les mots de passe, demander d'accéder à certaines ressources et gérer leur profil. Le logiciel peut donner autoriser les utilisateurs à accéder à des services disponible dans le cloud et sur site. L'autre produit, CA FedMinder as-a-service, permet de mettre en place un accès unique (SSO) entre des domaines sécurisés, à la fois dans le cloud et sur site. Il supporte SAML 1.1 et 2.0 et facilite la fédération avec des sites web partenaires. L'administrateur peut par ailleurs déterminer quelles sont les informations qu'il peut partager avec les partenaires et sous quelles conditions. La suite IAM comprend déjà deux autres logiciels que CA vient de renommer : CA AuthMinder as-a-service (anciennement CA Arcot A-OK for WebFort) et CA RiskMinder as-a-service (ex CA Arcot A-OK for RiskFort).

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(14/11/2011 13:56:01)

Adobe promet des correctifs pour Flash mobile... mais pour combien de temps ?

Danny Winokur, le responsable d'Adobe en charge du développement interactif, a déclaré dans un blog que l'éditeur livrerait une ultime version de son Player Flash pour les terminaux Android et pour la tablette PlayBook de RIM avant d'arrêter son développement. La dernière version 11.1 a été livrée vendredi. Cependant, M.Winokur a promis que l'éditeur continuerait à livrer des correctifs pour le Player Flash. « Nous allons bien sûr continuer à fournir des patchs pour les vulnérabilités critiques et des mises à jour de sécurité pour les périphériques existants, » a déclaré Danny Winokur. La référence à « des bogues critiques » ne veut pas dire grand-chose, dans la mesure où Adobe qualifie généralement toutes ses mises à jour de sécurité pour Flash de « critiques ».

De son côté, Brad Arkin, directeur de la sécurité et de la confidentialité des produits chez l'éditeur, a renouvelé la promesse. « Adobe va continuer à livrer les mises à jour de sécurité pour le Player Flash mobile après l'ultime mise à jour, » a-t-il déclaré dans un message publié sur Twitter. Mais, ni Danny Winokur, ni Brad Arkin, n'ont précisé combien de temps la version 11 du Player Flash pour smartphones et tablettes bénéficierait de mises à jour de sécurité. Jeudi, le service des relations publiques d'Adobe a refusé de se prononcer sur un calendrier de support pour le logiciel.

Une politique de support difficile à comprendre

Andrew Storms, directeur des opérations de sécurité chez nCircle Security, a trouvé étrange qu'Adobe ne dise rien à ce sujet. « Pourquoi ne nous le diraient-ils pas ? », s'est-il interrogé. « Cette absence d'information dérange tout le monde. S'ils ont décidé d'une date pour en finir avec les mises à jour, il est certain que cela incitera les utilisateurs et les développeurs à prendre leur distance avec Flash plus rapidement. » Autre hypothèse émise par le responsable de nCircle Security :  peut-être qu'Adobe n'a pas encore pris de décision à ce sujet, ou que l'éditeur est lié par ses engagements auprès d'un ou plusieurs fournisseurs de services mobiles.

Les politiques de support d'Adobe ne permettent pas de savoir le temps qu'il reste à vivre à son Player Flash, contrairement à Microsoft, qui a défini un calendrier de mise à jour pour ses produits  - cinq ans pour les produits grand public, dix ans pour les logiciels d'entreprise. Au lieu de cela, Adobe s'engage à assurer le support de la version en cours de ses produits et la version tout de suite en dessous. Cependant, il est arrivé qu'Adobe décide, contre toute attente, de l'arrêt rapide du support d'un produit « en raison de l'évolution du marché et de l'impact pour les clients», comme on peut le lire sur son site internet. Ainsi, en février, Player Flash 9 était mise à la retraite, alors que la version 11 du lecteur d'Adobe n'avait pas encore été livrée. Motif : l'ancienne version datait de cinq ans et sa part de marché était dérisoire, 2% seulement.

Des mises à jour nécessaire pour la sécurité

La manière dont Adobe traite son Player Shockwave apporte peut être un meilleur indice : alors que la version 11 du Player a été introduite en mars 2008, Adobe continue toujours à livrer des correctifs pour les utilisateurs, dont une toute dernièrement. Ironiquement, jeudi, Adobe a livré un correctif pour son Player Flash, non seulement une version 11.1 pour Android, mais aussi pour les navigateurs de bureau sous Windows, Mac OS X et Linux. Cette mise à jour corrige 12 failles, toutes considérées comme critiques, la plupart liées à des problèmes de corruption de mémoire.

C'était la neuvième fois cette année qu'Adobe livrait une mise à jour pour son Player Flash, soit deux fois plus qu'en 2010. Les utilisateurs exécutant des navigateurs Internet de bureau, autres que Chrome - Google a également mis à jour son navigateur jeudi, avec le patch du Player Flash - peuvent télécharger la dernière version sur le site d'Adobe. Les utilisateurs d'Android doivent passer par l'Android Market pour obtenir leur mise à jour.

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(10/11/2011 14:05:04)

Hadoop World 2011 : la sécurité et le contrôle d'accès aux données agrégées en question

Cette semaine, lors de la conférence Hadoop World (du 8 au 9novembre à NY), analystes et responsables informatiques ont appelé les dirigeants des entreprises de technologie à se montrer vigilants avant d'utiliser Hadoop pour agréger des données provenant de multiples sources disparates, les mettant en garde contre des problèmes potentiels de sécurité. Le framework Java Open Source Hadoop permet aux entreprises de collecter, d'agréger, de partager et d'analyser d'énormes volumes de données structurées et non structurées, des données stockées par l'entreprise, ou provenant de blogs, de transactions en ligne ou encore résultant des échanges au sein de médias sociaux.

De plus en plus d'entreprises utilisent Hadoop et des technologies connexes comme Hive, Pig et Hbase pour traiter leurs données. En partie parce qu'elles ne peuvent pas le faire facilement et à coût raisonnable avec les bases de données relationnelles traditionnelles. JPMorgan Chase, par exemple, utilise Hadoop pour améliorer la détection des fraudes, pour gérer certains risques informatiques et les applications en self-service. Le groupe financier l'utilise également pour avoir un point de vue beaucoup plus global sur sa clientèle, comparé à ses outils précédents, comme l'ont déclaré ses dirigeants. Ebay a aussi utilisé la technologie Hadoop et la base de données Open Source Hbase pour élaborer un nouveau moteur de recherche pour son site de vente aux enchères.

Attention aux problèmes de sécurité

Les analystes estiment que les services informatiques qui utilisent le framework Hadoop pour ce type d'applications doivent être conscients des problèmes de sécurité potentiels qu'elle pose. « L'utilisation de la technologie Hadoop pour agréger et stocker des données provenant de sources multiples peut générer une série de problèmes liés au contrôle d'accès et à la gestion, mais aussi au droit et à la propriété des données, » a déclaré Larry Feinsmith, directeur général des opérations IT chez JPMorgan Chase. « Dans les environnements Hadoop, on peut trouver des données de niveau et de sensibilité différentes, en matière de classification et de sécurité, » a renchéri Richard Clayton, ingénieur informatique chez Berico Technologies, un fournisseur de services informatiques pour les agences fédérales.

« Le défi pour les entreprises est de s'assurer qu'elles ont mis en place des contrôles de sécurité adaptés, qui maintiennent le niveau d'accès aux données, » a-t-il ajouté. « L'agrégation des données dans un environnement unique augmente également le risque de vol ou d'une divulgation accidentelle, » a déclaré Richard Clayton. Surtout, l'analyse des données agrégées dans un environnement Hadoop par des applications peut se traduire par la création de nouveaux documents qui ont peut-être aussi besoin d'être protégés. « De nombreuses organisations gouvernementales stockent leurs données Hadoop dans des «enclaves» distinctes, afin d'avoir l'assurance qu'elles ne seront accessibles qu'à ceux qui en ont l'autorisation, » a ajouté l'ingénieur de Berico Technologies. « La plupart des agences ne mettent pas leurs données sensibles dans des bases de données Hadoop, en raison de problèmes d'accès aux données, » a encore ajouté l'ingénieur. « Plusieurs agences ont tout simplement mis en place des pare-feu pour protéger leurs environnements Hadoop, » a-t-il expliqué.

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« Pour de nombreux utilisateurs de Hadoop, l'approche la plus efficace en matière de  sécurité consiste à crypter les données au premier niveau, quand celles-ci transitent ou sont stockées dans un environnement Hadoop, » a encore déclaré l'ingénieur. D'une manière générale, celui-ci conseille aux entreprises d'être prudentes quand elles utilisent ces technologies. Il fait remarquer que, utilisées seules, certaines fonctionnalités de sécurité du système de fichiers distribués intégré de Hadoop - Hadoop Distributed File System (HDFS) - comme les listes de contrôle d'accès (Access Control Lists) et les Kerberos ne sont pas adaptées à un usage en entreprise.

Selon David Menninger, analyste chez Ventana Research, « les problèmes de la sécurité et de contrôle d'accès justifient le fait qu'Hadoop n'est pas prêt à remplacer les bases de données relationnelles dans l'entreprise. » Pour Sid Probstein, directeur des technologies chez Attivio, qui vend des technologies de gestion d'accès unifié dans les environnements Big Data, « Hadoop est une technologie formidable, mais il lui manque certains éléments pour être utilisé en entreprise. »

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(08/11/2011 10:03:34)

Impression : Kyocera Mita mise sur les applicatifs pour ses MFP

« Ceux qui ne sauront pas revendre de l'applicatif autour des systèmes d'impressions ne survivront pas ». Excessif ou non, cet avis formulé par un revendeur lors du forum de l'impression de la FEB témoigne d'une des évolutions qui se joue actuellement chez les fabricants de copieurs et de MFP : développer une offre applicative permettant de proposer plus de fonctions à partir des matériels pour continuer de maintenir leur valeur. Cette stratégie est notamment suivie par le fabricant japonais Kyocera Mita qui vient de lancer en France le programme de partenariat Développeur HyPAS. Déjà mise en oeuvre aux Etats-Unis et en Allemagne depuis cette été, cette initiative consiste à faire appel à des éditeurs métier ou des revendeurs compétents en développement pour « faciliter l'intégration des multifonctions dans les applications métiers et les processus d'entreprises », explique Gérard Decarville, le directeur marketing de Kyocera Mita France.

Une stratégie axée sur l'ensemble des MFP de Kyocera

« On peut par exemple imaginer une application qui permette de scanner une facture et de l'indexer à partir du MFP depuis lequel elle est ensuite directement envoyée et archivée dans le système de gestion de l'entreprise, poursuit Benjamin Claus, le responsable du développement de l'activité Solutions & Services chez Kyocera Mita France. Pour permettre aux futurs adhérents de son programme de développer leurs propres applications, le constructeur met à leur disposition la plate-forme HyPAS qui offre la double intégration des SDK Java et des services web. Les solutions logicielles créées à partir de cet environnement sont exploitables sur les copieurs A3 de la gamme Kyocera TASKalfa ainsi que sur certains des copieurs A4 du constructeur. A terme, l'ensemble des nouveaux produits livrés par le fabricant les supporteront. Pour avoir accès à HyPAS, les partenaires de la marque devront bien sûr montrer leurs compétences en développement et s'acquitter d'une adhésion de moins de 1000 € par an. Ils devront également suivre, une seule fois, une formation de deux jours également facturée moins de 1000 euros.

« Sur les 180 revendeurs avec qui nous travaillons, nous en avons déjà identifiés une dizaine qui dispose des compétences requises, indique Gérard de Carville. Etonnement, c'est chez les bureauticiens, qui constituent 75% de notre réseau de distribution, que nous avons trouvé le plus de potentiel. » Mais le constructeur espère également faire adhérer à HyPAS des VARS et des SSII auprès desquels il commence à développer ses ventes de MFP. Pour Gérard de Carville, il est toutefois encore trop tôt pour parler d'objectif de recrutement, que ce soit dans les rangs des revendeurs ou ceux des éditeurs métiers. Néanmoins, celui-ci peut assurer que les applications qui seront créées feront l'objet d'une promotion de la part du constructeur, via son site web et auprès du reste de son réseau de distribution. (...)

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